afrique centrale
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364
(FIVE YEARS 42)

H-INDEX

9
(FIVE YEARS 2)

2021 ◽  
pp. 11-32
Author(s):  
Geoffroy de Saulieu ◽  
Yannick Garcin ◽  
David Sebag ◽  
Pascal R. Nlend Nlend ◽  
David Zeitlyn ◽  
...  
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
pp. 213-224
Author(s):  
Adam Hassane Deye ◽  
Guillaume Duteurtre ◽  
Mahamat Ouagal

Ce travail de synthèse présente le rôle de l’Institut de recherche en élevage pour le développement (IRED), anciennement Laboratoire de Farcha, dans la lutte contre la peste bovine au Tchad. Créé en 1949 par les autorités coloniales, ce laboratoire implanté à N’Djamena joue dès sa création un rôle déterminant dans les recherches sur la peste bovine en Afrique centrale. Dans la première période, ou « temps des vaccins » (1953–1961), les travaux du laboratoire conduisent notamment à la fabrication de plusieurs générations de vaccins. Dans la deuxième période, ou « temps des campagnes » (1962–1985), ces vaccins sont utilisés à grande échelle pour des programmes d’éradication de la maladie. Les vaccins en culture cellulaire produits à Farcha sont en particulier utilisés lors de la campagne lancée par l’Organisation de l’Unité africaine (1962 1976) sous le nom de Programme conjoint n° 15. Ce programme aboutit à l’éradication temporaire de la peste bovine au Tchad. Malheureusement la persistance de foyers de la maladie dans plusieurs zones d’Afrique et l’arrêt des campagnes de vaccination au Tchad à la fin des années 1970 conduisent à son retour à partir de 1982. Suite au redémarrage de la production de vaccins en 1983 puis à la nationalisation du laboratoire en 1985, Farcha reste actif dans la lutte contre la peste bovine. Au cours de la troisième période, ou « temps de la surveillance » (1986–2007), le laboratoire contribue activement à la Campagne panafricaine contre la peste bovine (PARC), puis au Programme panafricain de contrôle des épizooties (PACE), notamment par des activités d’épidémiosurveillance et de sérosurveillance. Ces programmes conduisent à l’éradication définitive de la maladie dans la région. Depuis 2007, le Tchad est déclaré indemne de peste bovine, ce qui a contribué à l’augmentation rapide des effectifs bovins dans le pays et lui a ouvert des opportunités commerciales, surtout en matière d’exportation de bétail sur pied vers ses voisins.


Author(s):  
Valentin Brice Ebodé ◽  
Gil Mahé ◽  
Ernest Amoussou

Abstract. La sécheresse observée en Afrique tropicale vers la fin des années 1960, a également affecté le bassin de la Bénoué en Afrique centrale, avec une persistance remarquable qui s'est répercutée sur les écoulements. Les ruptures à la baisse ont été mises en évidence dans les séries hydropluviométriques de ce bassin au pas de temps annuel en 1970–1971 (pluies) et 1971–1972 (débits). Les déficits associés à cette rupture sont de -2,9 % pour les pluies et -14,2 % pour les débits, par rapport à la moyenne climatologique (1950–1951 à 2014–2015). La saison humide a connu des évolutions pratiquement identiques. Cependant, depuis la décennie 1990, il est observé un relèvement significatif dans les écoulements moyens annuels de ce cours d'eau, et cela coïncide avec le retour des pluies. Le maintien de cette hausse au cours des récentes décennies pourrait être envisagé en raison de l'accroissement des espaces imperméabilisés dans le bassin, qui compenseraient le déficit engendré par la rechute des pluies après la décennie 1990 via une accentuation du ruissèlement. De plus, depuis la mise en eau du barrage de Lagdo en 1983, il est observé non seulement une augmentation de l'ensemble des gammes de débits minima suivant des taux allant de +57,8 % (minimum sur 1 jour) à +70,1 % (minimum sur 90 jours), mais aussi un accroissement général de la variabilité de l'ensemble des débits extrêmes (minima et maxima). L'augmentation progressive du stockage en saison de pluies à la retenue de Lagdo, pour fournir l'électricité et l'eau d'irrigation durant la saison sèche à une population grandissante, rendent imperceptibles les effets de l'accroissement des espaces imperméabilisés non seulement sur les écoulements de la saison humide, mais aussi sur les écoulements maxima. Au demeurant, l'opérationnalisation du barrage de Lagdo a eu un impact significatif sur le régime de la Bénoué, se traduisant essentiellement par le caractère désormais permanent de l'écoulement tout au long de l'année hydrologique et un important fléchissement de la crue d'août à octobre. Abstract. A tendency to drought conditions appeared in tropical Africa from the end of 1960s, also affect the Benoue watershed in central Africa, with a remarkable persistence in streamflow. Negative breakpoints are found in the annual hydroclimatic time series of the Benoue catchment at annual time step in 1970–1971 for rainfall, and in 1971–1972 for discharges. Compared to the climatological mean (1950–1951 to 2014–2015), the deficits associated with these negative breakpoints are approximating −2.9 % for rainfall, and −14.2 % for discharges. The wet season shows similar developments. However, from the 1990s, there has been a significant increase in the mean annual discharges of the Benoue River, which coincides with that of the rainfall during the same decade. The maintenance of this increase over the recent decades could also be expected in response to an increase in impervious surface areas (ISA) in the catchment area, which could compensate the deficit generated by the post-1990s rainfall deficit through increasing in runoff. From the watering of the Lagdo dam in 1983, an increase in all ranges of minimum flow, ranging from +57.8 % (1 d minimum) to +70.1 % (90 d minimum), as well as an increase in the variability of extreme flows (minima and maxima), has been detected. During the wet season, the increase in water storage capacity at the Lagdo reservoir, which is used to provide electricity and irrigation water to a growing population, mitigates the increase in runoff, especially in maximum runoff. Moreover, the operationalization of the Lagdo dam has a significant impact on the Benoue hydrological regime, resulting mainly in a new perennial nature of the flow, and a significant decrease in flood from August to October.


2021 ◽  
Vol 223 ◽  
pp. 118-128
Author(s):  
Farrel NZIGOU BOUCKA ◽  
Conan Vassily OBAME ◽  
Francis MANFOUMBI ◽  
Armel NZUE MBA ◽  
Michel NGUI ONDO ◽  
...  

La cartographie de l’occupation du sol du Gabon en 2010 et 2015 et celle des changements entre ces deux dates a été réalisée dans le cadre du programme OSFACO [1] par l'Agence Gabonaise d'Etudes et d'Observations Spatiales (AGEOS). Il s’agit de la première carte d’occupation du sol de référence à l’échelle nationale dont la légende est issue d’une concertation des acteurs majeurs du secteur forestier gabonais. Cette carte a été obtenue en affinant celle du couvert forestier du Gabon (forêt/non forêt) obtenue dans le cadre des projets OSFT [2] et GEOFORAFRI [3]. La cartographie s’est basée sur l’utilisation des images satellitaires SPOT 5/7, Sentinel 2 pour l’année 2015 et les images SPOT 4, ASTER et ALOS 1 pour l’année 2010. Les méthodes de classification semi-automatisée et d'amélioration manuelle ont été combinées pour une meilleure précision des classes d’occupation du sol. Les résultats obtenus mettent en évidence 10 classes d’occupation du sol représentant les grands ensembles paysagers du pays, dominés par les forêts qui occupent 89% de la superficie totale du Gabon en 2015. Les classes d’occupation du sol qui ont le plus évolué entre 2010 et 2015 sont les forêts, les savanes, les terres agricoles et les surfaces artificialisées. Les principales pertes en forêt sont liées à la conversion des forêts vers les surfaces artificialisées, les terres cultivées et les sols nus. Les gains en forêt les plus importants quant à eux sont observés au niveau de la fermeture des pistes forestières. La validation du produit, réalisée par une équipe indépendante de celle qui a produit la carte, s’est basée sur une donnée de référence issue d’un plan d’échantillonnage combinant une composante systématique et aléatoire suivant la méthodologie de Sannier et al. (2016). L’analyse de la correspondance entre la donnée d’occupation du sol produite et la donnée de référence a permis d’estimer la précision globale à 95%. [1] Observation Spatiale des Forêts d’Afrique Centrale et de l’Ouest, projet financé par l’Agence Française de Développement (AFD), de 2016 à 2020.[2] Observation Spatiale des Forêts tropicales, projet financé par l’AFD, de 2011 à 2015.[3] Renforcement des capacités et accès aux données satellitaires pour le suivi des forêts en Afrique Centrale et de l’Ouest, projet financé par le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM), de 2012 à 2017.


2021 ◽  
Author(s):  
Tchotchou Petche Kamga Camille

Abstract La liquidation des compartiments bancaire et non bancaire des établissements de crédit se caractérise par un dualisme juridique. Au premier compartiment est appliqué le droit CEMAC, tandis que le second compartiment est soumis au droit OHADA. Ce dualisme juridique est marqué par la prééminence de la réglementation bancaire CEMAC en raison de la spécificité de l’activité bancaire. Toutefois, cette prééminence n’est pas sans ambages. La réglementation bancaire CEMAC s’entremêle dans le processus de liquidation du compartiment non bancaire, pourtant dédié au droit OHADA, et de ce fait, relègue celui-ci à une position subsidiaire dans son « propre empire ». Cet imbroglio juridique crée une situation d’inconfort juridique pour toute personne qui sera chargée d’assurer la liquidation d’un établissement de crédit. Elle devra faire preuve de subtilité et de sagacité pour démêler et identifier, à chaque étape de la procédure, la véritable règle applicable. Mots-clésdroit CEMAC, droit OHADA, liquidation, procédures collectives, établissements de crédit Summary The liquidation of the banking and non-banking compartments of credit institutions is characterized by legal dualism. CEMAC law is applied to the first compartment and the second compartment is subject to OHADA law. This legal dualism is marked by the pre-eminence of the CEMAC banking regulations due to the specificity of the banking activity. However, this pre-eminence is not without ambiguity. The CEMAC banking regulations are interwoven in the process of liquidating the non-banking compartment, which is nevertheless dedicated to OHADA law, and therefore relegates it to a subsidiary position in its “own empire”. This legal imbroglio creates a situation of legal discomfort for anyone who will be responsible for liquidating a credit institution. He will have to show subtlety and sagacity to disentangle and identify, at each stage of the procedure, the real applicable rule.


2021 ◽  
Vol 223 ◽  
pp. 81-87
Author(s):  
Camille Pinet ◽  
Benoît Mertens

Malgré une ouverture et une démocratisation croissante des données satellitaires et outils de traitement associés, l’utilisation de ces données et des informations qui en sont issues reste relativement limitée dans les pays du Sud. Depuis plusieurs années, des initiatives visant l’amélioration de l’accès et de l’utilisation par les acteurs locaux ont vu le jour. Ce papier présente le bilan de 3 projets successifs financés par l’Agence Française de Développement en Afrique Centrale et de l’Ouest entre 2010 et 2020. Ces projets, pilotés par IGN FI et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), ont apporté des éléments de réponse aux principaux défis identifiés par les acteurs locaux partenaires tels que : l’accès aux données, l’amélioration des compétences pour le traitement des données, la sensibilisation des décideurs et gestionnaires des territoires aux informations et services qui peuvent en être dérivés, la production par des équipes locales de cartographie de référence ou encore la montée en compétence et la structuration de réseaux d’utilisateurs. Cet article reprend les actions et résultats sur trois axes d’intervention à savoir (i) la mise à disposition gratuite de données récentes à haute résolution, (ii) la production locale de cartographie de l’évolution du couvert forestier et de l’occupation du sol et (iii) la promotion de l’utilisation des images par des actions de formation et d’animation scientifique. Les résultats de plusieurs projets appuyés dans le cadre de ces actions font l’objet de publications dans ce numéro spécial Afrique.


2021 ◽  

Le phénomène de transition nutritionnelle que connaissent les populations du continent africain comprend notamment la densification calorique de l’alimentation associée à l’augmentation de la prévalence de l’obésité et des maladies chroniques et dégénératives. Il est impératif de comprendre ces changements alimentaires en conjonction avec la transition épidémiologique en cours pour mieux prévenir les pathologies associées à la surcharge pondérale, comme l’hypertension et le diabète de type 2, en augmentation particulièrement rapide en Afrique centrale. Cependant, les outils méthodologiques simples, rapides et efficaces permettant la description des régimes alimentaires des populations africaines sont rares. Ce projet présente deux guides photographiques de portions alimentaires (GPPA) pour l’estimation des quantités consommées chez les adultes et les enfants, développés et validés dans le cadre du projet ANR « Anthropologie Nutritionnelle des Migrants d’Afrique Centrale à la ville et en France (ANTRAC) ». Le GPPA – adulte et enfant – a été développé pour un usage dans le cadre d’enquêtes alimentaires au Cameroun, et dans sa sous-région, et pour les populations originaires d’Afrique centrale vivant en France et dans le reste du monde.


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