Cancer du rein. Résultats carcinologiques de la néphrectomie partielle

2008 ◽  
Vol 18 (11) ◽  
pp. 691-694
2021 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 9-12
Author(s):  
Samir Bouras ◽  

Introduction. Selon les données de l'Organisation mondiale de la santé 2018, le cancer du rein occupe en Algérie le 20eme rang chez les deux sexes. L'objectif de cette étude est d'évaluer nos résultats oncologiques de la néphrectomie partielle. Patients et méthodes. Étude rétrospective mono centrique, de juin 2012 à mars 2020. 50 patients ont bénéficié d'une néphrectomie partielle pour cancer du rein. Parmi ces patients, 37 (74%) cancer ont été confirmés par la pathologie. L'étude statistique a été réalisée à l'aide du logiciel SPSS 20. Résultats. L'âge moyen était de 55,1 ans et les femmes étaient majoritaires 23 (62,2%). Le carcinome à cellules claires prédominait : 21 cas (56,8%). Les marges chirurgicales étaient positives dans 06 cas (16,2%) et le stade pT1 était majoritaire dans 29 (78,3%). Après un suivi moyen de 55,7 mois, nous avons eu un taux de récidive global de 10,8% (04 patients). Aucun facteur de risque probable n’a été statistiquement significatif. Discussion. Nos résultats carcinologiques sont comparables aux données de la littérature (des taux de récidives jusqu’à 10,6%). Malgré un taux relativement élevé de marges chirurgicales positives, 80% des récidives sont survenus sur des marges négatives. En effet, les marges chirurgicales positives ne sont pas considérées comme un facteur de risque de récidive indépendant. Plusieurs facteurs de risque de récurrence ont été rapportés ; cependant dans cette série, nul n’a été identifié. Le cancer du rein est connu pour des récidives très tardives. Conclusion. La néphrectomie partielle est réalisée dans notre service depuis plus de 08 ans en toute sécurité, avec des résultats oncologiques satisfaisants. Mots clés : cancer du rein, néphrectomie partielle, résultats oncologiques.


ONCOLOGIE ◽  
2018 ◽  
Vol 20 (7-12) ◽  
pp. 204-210
Author(s):  
V. Cochin ◽  
M. Gross-Goupil ◽  
A. Ravaud

La place des traitements médicaux adjuvants dans les stades localisés du cancer du rein reste en France du domaine de la recherche clinique en 2017. Seul l’essai S-TRAC évaluant un an de sunitinib versus placebo a montré une augmentation significative de la survie sans maladie de 5,6 à 6,8 ans (HR = 0,76 ; p = 0,03) contrairement aux deux essais publiés de phase III, ASSURE (sunitinib ou sorafénib versus placebo un an) et PROTECT (pazopanib versus placebo un an). De nombreux essais d’immunothérapie avec les inhibiteurs des points de contrôle de la réponse immunitaire sont en cours. Les inhibiteurs de tyrosine-kinase ont démontré une efficacité en néoadjuvant en termes de réponse tumorale (de 18 à 28 %) sans toxicité surajoutée lors de la chirurgie et permettant le plus souvent une épargne néphronique. Néanmoins, cette stratégie versus une néphrectomie partielle d’emblée dans une équipe entraînée n’a pas été démontrée.


2010 ◽  
Vol 20 (8) ◽  
pp. 598-600 ◽  
Author(s):  
T. Negre ◽  
E. Lechevalier ◽  
M. André ◽  
V. Delaporte ◽  
J. Deturmeny ◽  
...  

2020 ◽  
Vol 30 (13) ◽  
pp. 838-839
Author(s):  
J.P. Le Paih ◽  
J.M. Ferrière ◽  
H. Bensadoun ◽  
F. Bladou ◽  
J.C. Bernhard ◽  
...  

2019 ◽  
Vol 29 (13) ◽  
pp. 776
Author(s):  
J.A. Long ◽  
C. Lanchon ◽  
G. Fiard ◽  
J. Rambeaud ◽  
J. Descotes

2015 ◽  
Vol 25 (13) ◽  
pp. 824
Author(s):  
B. Pradère ◽  
B. Peyronnet ◽  
M. Ruggiero ◽  
Z. Khene ◽  
T. Seisen ◽  
...  

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