Évaluation des effets secondaires osseux et cardiovasculaires de l’hormonothérapie dans le cancer de la prostate : méthodologie d’une étude de cohorte exposés/non exposés à partir des données du Sniiram

2014 ◽  
Vol 62 ◽  
pp. S137-S138
Author(s):  
M. Laurent ◽  
S. Bastuji-Garin ◽  
A.-M. Schott ◽  
E. Paillaud ◽  
A. Duclos ◽  
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2021 ◽  
Author(s):  
K.K.Y. Kouassi ◽  
B.A. Odo ◽  
B.P.L. Nzamba ◽  
P.L. Touré ◽  
T.C. Nziengui ◽  
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Contexte : L’hormonothérapie par castration dans le cancer de la prostate avancé expose le patient à des effets secondaires qui doivent être également pris en charge. Objectif : Identifier les effets secondaires de la castration dans le cancer de la prostate avancé et leur prise en charge en milieu ivoirien. Patients et méthode : êtude rétrospective à visée descriptive qui s’est déroulée dans le service de cancérologie du centre hospitalier de Treichville en Côte-d’Ivoire sur une période de deux ans. Résultats : Soixante-quinze dossiers de patients ont pu être analysés. Tous les patients étaient noirs et la moitié avait moins de 55 ans. Quatre-vingt-trois pour cent des patients étaient métastatiques au diagnostic. La castration était chimique dans 84 % des cas parmi lesquelles 64 % ont reçu une suppression androgénique complète. La majorité des patients ont décrit des troubles de l’érection (100 %), des troubles de la libido (75 %), des bouffées de chaleur (88 %) et une anémie (100 %). L’anémie a été prise en charge chez tous les patients, tandis que les troubles de la sexualité ont rarement été traités. Conclusion : La prise en charge des effets secondaires liés à l’hormonothérapie au long cours dans le cancer de la prostate doit être optimisée dans notre contexte où les patients sont jeunes et actifs.


2021 ◽  
Vol 31 (13) ◽  
pp. 782
Author(s):  
R. Mathieu ◽  
R. Thenault ◽  
A. Gasmi ◽  
Q. Vesval ◽  
Z. Khene ◽  
...  

2019 ◽  
Vol 13 (1) ◽  
pp. 34-38 ◽  
Author(s):  
S. Basier ◽  
M.-C. Pheulpin ◽  
B. Guillonneau

Le diagnostic précoce du cancer de la prostate permet à des patients de choisir de vivre avec un cancer peu menaçant, via une surveillance active (SA) qui mène souvent à une chirurgie, dont les effets secondaires s’inscrivent dans une forme de chronicité, impactant vie quotidienne, image de soi et sexualité. Qu’implique sur le plan psychique de vivre avec un cancer non traité, mais surveillé ? Comment vivre après une intervention chirurgicale aux conséquences mutilantes, handicapantes, portant atteinte au narcissisme ? Objectif : Interroger les remaniements psychiques à l’œuvre chez des patients diagnostiqués d’un cancer de la prostate, opérés soit après plus d’un an de SA, soit sans délai. Méthode : Dans le cadre d’une recherche doctorale en cours, des entretiens semi-directifs sont proposés en préopératoire, six semaines après, puis six mois. Ces entretiens sont appuyés par des autoquestionnaires ainsi que des tests projectifs : le Rorschach et le TAT (Thematic Apperception Test). Résultats : Les patients opérés après avoir vécu une SA ont bénéficié d’une temporalité particulière au cours de laquelle la plupart d’entre eux ont pu accepter l’inacceptable et tolérer l’idée d’avoir un cancer et vivre avec. Si cette période permet à certains de se préparer à l’évolution de leur cancer et à son traitement par ablation, souvent synonyme de guérison, les effets secondaires de la chirurgie restent parfois très difficiles à vivre, surtout lorsqu’ils s’installent dans la durée et impactent le quotidien, constituant alors une nouvelle forme de chronicité. Vivre avec un « corps cancéreux » en SA n’est pas ici une épreuve physique où le corps est le siège de douleurs physiques et de fatigue, mais essentiellement une épreuve psychique. De façon paradoxale, le « corps guéri » subit des transformations en période postopératoire, des bouleversements qui touchent et atteignent l’image que l’homme a de lui-même. Conclusion : Compte tenu des progrès de la médecine dans le dépistage et le traitement curatif du cancer de la prostate, quels sont les enjeux actuels du dépistage précoce ? Peut-on réellement parler de guérison lorsque le vécu subjectif des patients va à l’encontre de la définition habituelle de ce terme ? La « guérison chronique » succéderait-elle à la « maladie chronique » ?


2008 ◽  
Vol 192 (5) ◽  
pp. 1003-1012
Author(s):  
Arnauld Villers ◽  
Jérémie Haffner ◽  
Sébastien Bouye

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