Étude de faisabilité d’un programme de télésuivi des effets secondaires d’une hormonothérapie pour cancer de la prostate

2021 ◽  
Vol 31 (13) ◽  
pp. 782
Author(s):  
R. Mathieu ◽  
R. Thenault ◽  
A. Gasmi ◽  
Q. Vesval ◽  
Z. Khene ◽  
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2021 ◽  
Author(s):  
K.K.Y. Kouassi ◽  
B.A. Odo ◽  
B.P.L. Nzamba ◽  
P.L. Touré ◽  
T.C. Nziengui ◽  
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Contexte : L’hormonothérapie par castration dans le cancer de la prostate avancé expose le patient à des effets secondaires qui doivent être également pris en charge. Objectif : Identifier les effets secondaires de la castration dans le cancer de la prostate avancé et leur prise en charge en milieu ivoirien. Patients et méthode : êtude rétrospective à visée descriptive qui s’est déroulée dans le service de cancérologie du centre hospitalier de Treichville en Côte-d’Ivoire sur une période de deux ans. Résultats : Soixante-quinze dossiers de patients ont pu être analysés. Tous les patients étaient noirs et la moitié avait moins de 55 ans. Quatre-vingt-trois pour cent des patients étaient métastatiques au diagnostic. La castration était chimique dans 84 % des cas parmi lesquelles 64 % ont reçu une suppression androgénique complète. La majorité des patients ont décrit des troubles de l’érection (100 %), des troubles de la libido (75 %), des bouffées de chaleur (88 %) et une anémie (100 %). L’anémie a été prise en charge chez tous les patients, tandis que les troubles de la sexualité ont rarement été traités. Conclusion : La prise en charge des effets secondaires liés à l’hormonothérapie au long cours dans le cancer de la prostate doit être optimisée dans notre contexte où les patients sont jeunes et actifs.


2019 ◽  
Vol 13 (1) ◽  
pp. 34-38 ◽  
Author(s):  
S. Basier ◽  
M.-C. Pheulpin ◽  
B. Guillonneau

Le diagnostic précoce du cancer de la prostate permet à des patients de choisir de vivre avec un cancer peu menaçant, via une surveillance active (SA) qui mène souvent à une chirurgie, dont les effets secondaires s’inscrivent dans une forme de chronicité, impactant vie quotidienne, image de soi et sexualité. Qu’implique sur le plan psychique de vivre avec un cancer non traité, mais surveillé ? Comment vivre après une intervention chirurgicale aux conséquences mutilantes, handicapantes, portant atteinte au narcissisme ? Objectif : Interroger les remaniements psychiques à l’œuvre chez des patients diagnostiqués d’un cancer de la prostate, opérés soit après plus d’un an de SA, soit sans délai. Méthode : Dans le cadre d’une recherche doctorale en cours, des entretiens semi-directifs sont proposés en préopératoire, six semaines après, puis six mois. Ces entretiens sont appuyés par des autoquestionnaires ainsi que des tests projectifs : le Rorschach et le TAT (Thematic Apperception Test). Résultats : Les patients opérés après avoir vécu une SA ont bénéficié d’une temporalité particulière au cours de laquelle la plupart d’entre eux ont pu accepter l’inacceptable et tolérer l’idée d’avoir un cancer et vivre avec. Si cette période permet à certains de se préparer à l’évolution de leur cancer et à son traitement par ablation, souvent synonyme de guérison, les effets secondaires de la chirurgie restent parfois très difficiles à vivre, surtout lorsqu’ils s’installent dans la durée et impactent le quotidien, constituant alors une nouvelle forme de chronicité. Vivre avec un « corps cancéreux » en SA n’est pas ici une épreuve physique où le corps est le siège de douleurs physiques et de fatigue, mais essentiellement une épreuve psychique. De façon paradoxale, le « corps guéri » subit des transformations en période postopératoire, des bouleversements qui touchent et atteignent l’image que l’homme a de lui-même. Conclusion : Compte tenu des progrès de la médecine dans le dépistage et le traitement curatif du cancer de la prostate, quels sont les enjeux actuels du dépistage précoce ? Peut-on réellement parler de guérison lorsque le vécu subjectif des patients va à l’encontre de la définition habituelle de ce terme ? La « guérison chronique » succéderait-elle à la « maladie chronique » ?


2008 ◽  
Vol 192 (5) ◽  
pp. 1003-1012
Author(s):  
Arnauld Villers ◽  
Jérémie Haffner ◽  
Sébastien Bouye

2018 ◽  
Vol 16 (S1) ◽  
pp. S22-S31 ◽  
Author(s):  
A. Mechri ◽  
A. Amrani ◽  
W. Benabderrahmane ◽  
O. Benaissa ◽  
N. Boubekri ◽  
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La doxorubicine (DOX) est un médicament utilisé en chimiothérapie anticancéreuse, son utilisation clinique est limitée en raison de plusieurs effets secondaires qui lui ont été attribués, comme la cardiotoxicité, la néphrotoxicité et l’hépatotoxicité. Dans la présente étude, nous avons étudié l’efficacité protectrice de l’extrait n-butanol d’une plante médicinale de la famille des Rosacées (Crataegus oxyacantha) contre la toxicité cardiaque, rénale et hépatique induite par la DOX chez des rats Wistar femelles en utilisant des paramètres biochimiques. Les rats ont été soumis à un traitement oral pré- et postphylactique concomitant par l’extrait n-butanol (100 mg/kg) contre la toxicité induite par injection intrapéritonéale unique de la DOX (150 mg/kg). La néphrotoxicité et l’hépatotoxicité ont été évaluées en mesurant les taux sériques de la créatinine, de l’urée, de l’aspartateaminotransférase (ASAT), de l’alanine-aminotransférase (ALAT) et du lactate-déshydrogénase (LDH). Le profil lipidique a également été mesuré. Le traitement par l’extrait n-butanol a considérablement diminué les taux des marqueurs sériques de la toxicité provoquée par la DOX. Les résultats biochimiques qui ont montré que la DOX a causé des dommages importants au niveau des tissus étudiés ont été inversés par l’extrait n-butanol. Les résultats suggèrent que l’extrait n-butanol atténue les lésions rénales, cardiaques et hépatiques induites par la DOX. Les tests antioxydants in vitro (piégeage du radical 2,2-diphényl-1-picrylhydrazyl et inhibition de la peroxydation lipidique) de l’extrait n-butanol ont révélé qu’il présente un pouvoir antioxydant très important ; ces activités sont fortement corrélées avec les teneurs en flavonoïdes et en phénols totaux.


2020 ◽  
Vol 30 (13) ◽  
pp. 741
Author(s):  
J. Anract ◽  
I. Duquesne ◽  
W. Chen ◽  
L. Jilet ◽  
H. Abdoul ◽  
...  

1986 ◽  
Vol 1 (2) ◽  
pp. 162-169
Author(s):  
D. Cremniter ◽  
J.D. Guelfi ◽  
J. Fermanian

Résumé128 états dépressifs (24 hommes et 104 femmes) ont été inclus dans cette étude par 11 médecins généralistes sur une période de 4 mois. L’évaluation initiale (EO) montrait que 92 % des patients relevaient du diagnostic d’état dépressif selon la liste des critères de Spitzer (RDC, 1977) dont 72 % de dépressions majeures et 20 % de dépressions mineures. La note obtenue à la MADRS (échelle de dépression de Montgomery et Asberg) à EO était supérieure à 20 chez les 3/4 des patients. La fréquence des traitements prescrits se répartissait ainsi : anxiolytiques (74.2 % des patients), antidépresseurs (68 %) et somnifères (22.6 %). Après 15 jours d’évolution sous traitement, 99 patients ont été revus lors de la 2ème évaluation (E1). La diminution des scores obtenus à la MADRS se situe entre 0 et 50% chez 54 patients et atteint plus de 50 % chez 32 patients. Le jugement global du généraliste confirme l’importance du taux d’amélioration portant sur 80 % des patients. Parmi ceux-ci, un degré marqué d’amélioration est retrouvé chez 45 % des déprimés traités par antidépresseurs alors qu’il n’est que de 22 % de ceux qui ne reçoivent pas ce traitement. Les effets secondaires sont présents chez 45 % des patients à E1. Chez ceux traités par les antidépresseurs, la fréquence de survenue de ces effets est nettement plus importante (43 %) que chez ceux qui ne reçoivent pas ce traitement (15 %).Au cours de l’évolution, la modification des scores de la HSCL (Hopkins Symptom Check-List) est mesurée chez 43 des patients revus lors de la 3ème évaluation (E2) un mois après le début du traitement. Les 7 dépressions majeures sont toutes améliorées. Sur les 30 dépressions majeures, la diminution des scores porte sur les 5/6 des patients.


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