Traitement chirurgical du cancer colorectal chez la personne âgée

Author(s):  
Camélia Labiad ◽  
Najim Chafai
Author(s):  
Daniel Lopez-Trabada ◽  
Philippe Anne ◽  
Sorbere Murielle ◽  
Lusardi Valérie ◽  
Boussion Hélène

2020 ◽  
Author(s):  
M. Gelli ◽  
I. Sourrouille

La survenue de métastases péritonéales de cancer colorectal (MPCCR) constitue un facteur péjoratif dans l’évolution du cancer colorectal, plus encore que pour les autres sites métastatiques. Leur traitement repose sur la chirurgie de cytoréduction complète (CRS). Lors de la résection de la tumeur primitive, une exploration péritonéale complète doit être systématiquement réalisée. En cas de découverte peropératoire de MPCCR, la stratégie chirurgicale doit être discutée en fonction de l’expertise locale et de l’étendue des MPCCR. Une CRS d’emblée peut éventuellement être réalisée en cas de MPCCR limitées à la zone péritumorale, sous réserve d’une exploration exhaustive réalisée par laparotomie. Dans les autres cas, le patient devrait être adressé dans un centre expert, et la CRS différée après une chimiothérapie préopératoire. La présence de métastases extrapéritonéales associées aux MPCCR est un facteur pronostique majeur. En cas de métastases hépatiques associées, la réalisation d’une chirurgie combinée est possible si à la fois la maladie péritonéale et la maladie hépatique sont peu étendues ; ce traitement apporte un bénéfice de survie par rapport au traitement systémique, malgré un risque de morbidité postopératoire plus élevé qu’en cas de CRS seule. En cas de métastases pulmonaires associées, un traitement local par thermoablation percutanée peut être envisagé, notamment chez les patients avec une maladie péritonéale limitée et sans métastases hépatiques. Après traitement chirurgical de MPCCR, une majorité de patients (plus de 80 %) présenteront une récidive qui sera exclusivement péritonéale dans un tiers des cas. Une CRS itérative est envisageable chez des patients bien sélectionnés (maladie péritonéale peu étendue, intervalle libre > 12 mois, CRS complète possible), avec des résultats de survie inférieurs à la CRS de première intention, mais meilleurs qu’en cas de chimiothérapie systémique seule.


2018 ◽  
Vol 23 (132) ◽  
pp. 24-25
Author(s):  
Alexia Patroni ◽  
David Moszkowicz ◽  
Dominique Morle ◽  
Frédérique Peschaud

Praxis ◽  
2002 ◽  
Vol 91 (9) ◽  
pp. 353-358 ◽  
Author(s):  
Reiss ◽  
Reiss

La rhinite chronique est une maladie fréquente chez les personnes âgées. Des modifications physiologiques apparaissent avec l'âge dans la région nasale qui provoquent un affaissement de la pointe du nez, une atrophie des glandes qui produisent le mucus et une diminution de la capacité olfactive. La dégénérescence et l'affaiblissement du cartilage du septum nasal empêchent une bonne respiration nasale. Les symptômes de la rhinite de la personne âgée sont considérés par les patients comme des «allergies» ou des «problèmes des sinus maxillaires». La compréhension des modifications anatomiques, l'anamnèse et l'examen clinique permettent au médecin de reconnaître la rhinite de la personne âgée. La thérapie n'est pas seulement dirigée contre la maladie sous-jacente mais aussi contre les symptômes. Le traitement doit éviter toute forme d'allergènes (poussières, vapeurs, vaporisations) et diminuer les nuisances ménagères et professionnelles. Le but du traitement médicamenteux est d'influencer la sécrétion nasale et moins la sécheresse nasale par des médicaments oraux ou topiques. Un traitement chirurgical conservateur peut être parfois indiqué.


2010 ◽  
Vol 194 (4-5) ◽  
pp. 819-831
Author(s):  
Jean Doucet ◽  
Bernard Bauduceau ◽  
Patrice Queneau
Keyword(s):  

2006 ◽  
Vol 190 (4-5) ◽  
pp. 1007-1016
Author(s):  
Jean-Paul Adenis ◽  
Damien Grivet ◽  
Gilles Thuret ◽  
Olivier Pellissier de Féligonde ◽  
Philippe Gain ◽  
...  

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