La prise en charge des troubles du comportement alimentaire

2012 ◽  
Vol 6 (2) ◽  
pp. 137-142
Author(s):  
M. Rousselet ◽  
B. Rocher ◽  
S. Lambert ◽  
L. Chaillous ◽  
J.-L. Vénisse ◽  
...  
2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 532-532
Author(s):  
M. Grall-Bronnec ◽  
S. Bulteau ◽  
J.-M. Vanelle ◽  
A. Sauvaget

ContexteLes addictions comportementales (AC), ou addictions sans drogues, ont en commun la perte de contrôle sur le comportement et la poursuite de ce comportement malgré les dommages. Les principales AC sont : le jeu pathologique, l’addiction sexuelle, l’exercice physique excessif, les achats compulsifs et certains troubles du comportement alimentaire. Associées à des comorbidités psychiatriques et addictives, à des conséquences sociales, leur prise en charge repose essentiellement sur des psychothérapies et des mesures sociales. L’utilisation des techniques de stimulation cérébrale est encore relativement récente, notamment dans le champ des addictions. La tDCS a principalement été testée dans les addictions avec substances, mais très peu dans les AC. Cette revue de la littérature a pour objectif de faire une mise au point méthodologique et clinique sur les premiers travaux couvrant cette question.Matériels et méthodesUne recherche bibliographique a été réalisée sur Pubmed et ScienceDirect, jusqu’au 30 juillet 2014. Les critères d’inclusion étaient : articles de revue, articles didactiques, essais thérapeutiques, études physiopathologiques.Résultats et discussionQuatorze revues et études ont été retenues. Elles portent sur les troubles du comportement alimentaire, l’obésité, et les processus décisionnels et de prise de risque. Les études cliniques ont montré l’intérêt de la tDCS bilatérale dans la diminution de la prise de risque, et du craving alimentaire. La tDCS présente des avantages prometteurs dans le traitement des AC. Non invasive, bien tolérée, avec un dispositif portable, peu coûteuse comparée à la TMS, elle pourrait être dispensée dans un cadre ambulatoire.


2005 ◽  
Vol 19 (4) ◽  
pp. 247-253 ◽  
Author(s):  
Michel Vidailhet ◽  
Bernard Kabuth ◽  
Solène Kermarrec ◽  
François Feillet ◽  
Colette Vidailhet

2016 ◽  
Vol 37 (304) ◽  
pp. 39-43 ◽  
Author(s):  
Youssef Kouidrat ◽  
Ali Amad ◽  
Nathalie Renard ◽  
Florianne Corneille ◽  
Jean-Daniel Lalau ◽  
...  

2019 ◽  
Vol 58 (2) ◽  
pp. 92-100
Author(s):  
Pablo Votadoro

C’est à partir des difficultés rencontrées lors de la prise en charge thérapeutique des troubles du comportement alimentaire, qu’apparait l’intérêt de la notion de Jouissance. En considérant la part active du symptôme, celle qui donne l’impression d’une dépendance au comportement, d’une accroche à la maladie, que l’on tombe sur un des principaux déterminants. La jouissance anorexique pourrait se révéler un concept heuristique pour saisir cette part de satisfaction que le sujet peut éprouver dans son symptôme. En effet, la jouissance se définit par ce qui échappe aux conceptions sexuelles, ou même, aux logiques du plaisir. Ce qui débouche sur une zone corporelle, expérimentale, hétérogène au langage, déterminée par la recherche d’excitation, la transgression, la violence, jusqu’à la déliaison psychique, que Jacques Lacan repère dans les élaborations freudiennes comme lieu de subversion de la loi. C’est d’ailleurs en considérant l’expérience mystique en tant que ce qui échappe à l’organisation génitale, qu’il définit la «jouissance féminine» comme sa principale caractéristique. Au fond, cette ouverture débouche sur un originaire, à partir duquel les symptômes alimentaires révèlent leur économie intersubjective en rapport à une demande d’amour.


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