The Structure of Ancient Economy

Keyword(s):  
1995 ◽  
Vol 50 (5) ◽  
pp. 961-989 ◽  
Author(s):  
Raymond Descat
Keyword(s):  

La réflexion historique est parfois un héritage qui se transmet de génération en génération. Pour l'Antiquité l'un des exemples les plus spectaculaires est celui de l'interprétation de l'économie grecque, objet d'un débat fameux depuis le 19e siècle entre « modernistes » et « primitivistes », peu évoqué cependant en France si ce n'est dans deux articles des Annales où L. Gernet en 1933 et E. Will en 1954 se faisaient l'écho des discussions outre-Rhin. Beaucoup plus tard, en 1982, L. Valensi rappelait cette faible présence. Mais à cette date le combat avait déjà changé d'âme et le problème posé par L. Gernet en 1933, « Comment caractériser l'économie de la Grèce antique ? », pouvait être considéré comme résolu depuis la parution en 1972 de l'ouvrage de M. I. Finley, The Ancient Economy (trad. frse, L'économie antique,1975). Ce concept d'« économie antique » (Proche-Orient exclu) que l'historien de Cambridge expliquait par « l'existence d'une structure culturelle et psychologique communes, dont j'espère montrer, disait-il, [… comment elle affecte toute description de l'économie] » (EAnt.: 39), l'a indéniablement emporté même si l'on rencontre ici et là quelques opposants. Une « nouvelle orthodoxie » s'est donc installée : l'économie antique est définie par la part prépondérante de l'agriculture, le rôle de l'autosuffisance locale, la place limitée de l'artisanat et du fait monétaire, l'absence d'un véritable marché de l'emploi et de l'investissement. Les « primitivistes » ont gagné et les « modernistes » bel et bien perdu et J. Andreau a raison d'écrire que l'ouvrage de Finley est peut-être le dernier représentant de la vieille querelle.


2020 ◽  
Vol 61 (1) ◽  
pp. 259-277
Author(s):  
Birger P. Priddat

AbstractDouglass C. North developed his institutional economics in critical contrast to Polanyi’s reciprocity/exchange scheme. More precise analysis, however, allows North’s institutions to decode reciprocity, so that North’s theory appears not as a counterpoint to Polanyi, but as a further development – albeit with partially opposite consequences. This contrast is illustrated through the reconstruction of the ancient economy.


2021 ◽  
Vol 68 (1) ◽  
pp. 135-148
Author(s):  
James Corke-Webster

A bumper edition this time, by way of apology for COVID-necessitated absenteeism in the autumn issue. The focus is on three pillars of social history – the economy (stupid), law, and religion. First up is Saskia Roselaar's second monograph, Italy's Economic Revolution. Roselaar sets out to trace the contribution made by economics to Italy's integration in the Roman Republic, focusing on the period after the ‘conquest’ of Italy (post 268 bce). Doing so necessitates two distinct steps: assessing, first, how economic contacts developed in this period, and second, whether and to what extent those contacts furthered the wider unification of Italy under Roman hegemony. Roselaar is influenced by New Institutional Economics (hereafter NIE), now ubiquitous in studies of the ancient economy. Her title may be an homage to Philip Kay's Rome's Economic Revolution, but the book itself is a challenge to that work, which in Roselaar's view neglects almost entirely the agency of the Italians in the period's economic transformation. For Roselaar, the Italians were as much the drivers of change as the Romans; indeed, it is this repeated conviction that unifies her chapters.


2001 ◽  
Vol 105 (2) ◽  
pp. 313 ◽  
Author(s):  
Edward E. Cohen ◽  
Jean Andreau ◽  
Pierre Briant ◽  
Raymond Descat

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