scholarly journals Conclusion

1977 ◽  
Vol 37 ◽  
pp. 569-593
Author(s):  
Philip Morrison
Keyword(s):  

La conférence est résumée par un Copernicien radical: nous pouvons mieux comprendre le monde lointain à partir de la compréhension que nous avons ici. Trois vastes questions sont incluses: le programme de Hubble, étude du flux cinématique des galaxies, principalement à bas décalages vers le rouge, afin d’évaluer les constantes à z > ¼, avec une attention spéciale aux déviations à la simplicité, et au rayonnement de corps noir; la physique des décalages spectraux en général.

1901 ◽  
Vol 32 (128) ◽  
pp. 209-214
Keyword(s):  

Nous avons déjà esquissé à nos lecteurs la part que la Croix-Rouge américaine a prise au soulagement des ruines et misères occasionnées à Galveston, en septembre 1900, par le terrible cyclone qui s'était déchaîné sur cette contrée. Nous pouvons aujourd'hui leur en dire davantage, ayant entre les mains le rapport que Miss Clara Barton, la vaillante présidente de la Croix-Rouge américaine — qui, cette fois encore, a payé de sa personne — a publié sur l'œuvre de secours accomplie.


1964 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
pp. 153-162 ◽  
Author(s):  
Dario Fürst

En matière de détermination de la prime de réassurance en “excédent de sinistres”, nous nous trouvons devant le problème de la distribution des valeurs extrêmes, duquel nous avons déjà une littérature vaste et bien connue, plus particulièrement en ce qui concerne l'allure asymptotique de la distribution qui nous intéresse. Dans cette note on veut indiquer, dans ses grandes lignes, un procédé largement dégagé des résultats de la théorie mentionnée, qui permet un examen de l'influence réciproque entre les hypothèses et la signification des résultats expérimentaux qui est dans l'esprit du procédé par induction.Pour fixer l'attention sur l'allure asymptotique de la distribution, sans nous occuper de sa forme d'ensemble, nous n'examinerons que la distribution des sinistres qui dépassent une certaine valeur ξ. En particulier, nous pouvons choisir pour cette valeur la limite assignée pour une certaine forme de réassurance; d'ailleurs, on peut penser à un choix arbitraire, ce qui se fera également dans cette note, où elle sera supposée indéterminée à priori, afin que l'on puisse la choisir sur la base des résultats obtenus.Soit done ξ l'extrême inferieur des sinistres, exprimés en termes monétaires, dont la distribution est à l'étude; et soit F(x;ξ = P(X ≤ x | X ˃ ξ) la fonction de répartition correspondante. En pratique, nous pourrons assumer comme F(x;ξ) une fonction, opportunément simple, qui respecce nos hypothèses dans un voisinage droit suffisamment grand de ξ. Cette précision sera sousentendu par la suite, de sorte que, lorsque nous considérerons le simple exemple concret exposé plus bas, nous devrons tenir compte du fait que la foncion F(x; ξ) considérée n'est qu'une approximation, valide dans un voisinage droit de ξ, de la distribution effective.


2010 ◽  
Vol 23 (2) ◽  
pp. 181-194
Author(s):  
Meriem Bamaarouf ◽  
Jamal Eddine Jellal ◽  
Abdelhamid Bouzidi

Cette étude a pour objectif d’élaborer un modèle empirique basé sur les cinétiques d’élimination de la matière organique dans un système intégré réacteur anaérobie-chenal algal à haut rendement (CAHR), et ce, pour disposer d’un outil de dimensionnement adapté au contexte marocain. Contrairement à l’approche d’Oswald, qui est basée sur le bilan énergétique des algues, ce modèle a été élaboré selon un concept d’ingénierie qui prend en considération les paramètres de conception des réacteurs (débit, charge, etc.). L’originalité de ce modèle consiste en l’introduction d’un paramètre γ qui traduit les phénomènes biologiques au sein du réacteur algal, notamment la symbiose entre les algues et les bactéries. En effet, l’approche de modélisation adoptée est basée sur l’étude de la croissance de la biomasse algo-bactérienne comme étant l’aspect majeur responsable de la dépollution au sein du chenal algal à haut rendement. Cette recherche reflète l’importance de l’inclusion des paramètres biologiques dans la conception d’un bioréacteur algal. À cet effet, nous avons déterminé le facteur γ qui traduit le rapport algues/bactéries en s’appuyant sur le suivi de l’activité algale et la mesure de la matière volatile en suspension au niveau de la station pilote de Rabat. Ce facteur a été évalué par ORON et al. à 1/100. Nous avons confirmé ce chiffre par les résultats expérimentaux. Ainsi, le modèle établi permet, en se fixant un rendement d’élimination dans le chenal algal à haut rendement et connaissant la charge organique entrante au système intégré, de déterminer le temps de séjour dans le chenal et, par la suite, de dimensionner le réacteur. Les limites de validité du modèle ont été vérifiées sur des données expérimentales obtenues dans la station pilote de Rabat et la station d’épuration de la ville d’Ouarzazate. Cette approche de modélisation se trouve vérifiée pour un temps de séjour de un jour et demi à deux jours dans le réacteur anaérobie et pour des charges organiques brutes entrantes au système de l’ordre de 650 mg•L-1. Les essais (deux jours - quatre jours) donnent une meilleure corrélation. Donc, nous pouvons considérer que la combinaison d’un temps de séjour de deux jours dans le réacteur anaérobie et quatre jours dans le chenal algal à haut rendement serait une bonne base de dimensionnement de ces systèmes au Maroc.


Author(s):  
Alexsandrea Ricarda Pinheiro Andrade ◽  
Iara Rafaelle Silva Pereira ◽  
Claudio Alberto Gellis de Mattos Dias ◽  
Amanda Alves Fecury ◽  
Carla Viana Dendasck ◽  
...  

La municipalité de Porto Grande a été créée le 1er mai 1992 et est située dans la région nord de l’État d’Amapá, avec une superficie de 4 400 km². L’objectif de ces travaux est d’effectuer l’analyse semi-quantitative d’un échantillon de sable d’Areal situé dans la municipalité de Porto Grande, l’échantillon prélevé est passé par quelques étapes fondamentales telles que : séchage, détermination de l’humidité, détermination des fractions d’argile, de limon et de sable, homogénéisation, quarteamento et analyse de la taille des particules. Dans la détermination de l’humidité, nous avons obtenu le pourcentage de 2,4%, et c’était la différence entre la masse humide et la masse sèche de notre échantillon P1, après le processus de tamisage, le pourcentage du matériau retenu dans chaque tamis a été calculé pour analyser la performance de notre tamisage et enfin la détermination des fractions d’argile a été effectuée, qui avait comme poids 0,17 g , limon pesant 24,83 g et sable pesant 275 g. Cependant, à la fin des essais, nous pouvons observer une anomalie dans les résultats de l’analyse de la taille des particules, en raison du fait que le tamis en question serait humide, empêchant ainsi l’ensemble du matériau de granulométrie fine de passer.


OENO One ◽  
1974 ◽  
Vol 8 (4) ◽  
pp. 375-393
Author(s):  
Yves GLORIES

Dans une précédente publication (GLORIES, 1974), nous avons montré la réactivité des molécules de flavanes vis-à-vis de l'aldéhyde formique et leur instabilité en milieu acide chlorhydrique très concentré. Dans ce nouveau travail, nous étudions la contribution des sels minéraux et des protéines, au fractionnement et à la connaissance de la structure des tanins condensés.Les tanins du vin sont un mélange d'oligomères de flavanes ou flavolanes, possédant un encombrement stérique important, sans être de véritables macromolécules. Par analogie avec d'autres grosses molécules nous pouvons considérer que la solubilité de ces flavolanes en solution aqueuse, dépend entre autre de la concentration ionique de la solution. On peut espérer ainsi provoquer la précipitation de certaines de ces molécules et par conséquent effectuer un fractionnement par l'augmentation ou la diminution de cette concentration.


2016 ◽  
Vol 39 (2) ◽  
pp. 259-283 ◽  
Author(s):  
Pierre M. Desrosiers ◽  
Jrène Rahm
Keyword(s):  

Depuis 30 ans, le département d’archéologie de l’Institut culturel Avataq organise des écoles de fouilles suivant le mandat en éducation que lui ont confié les aînés du Nunavik. La vocation des écoles de fouilles a évolué, de sorte que l’expérience vécue par les jeunes est devenue un outil pour encourager leur scolarisation. Des activités connexes ont été progressivement utilisées pour améliorer le suivi avec les jeunes. Avec le projet Sivunitsatinnut ilinniapunga (« Pour notre futur, je vais à l’école »), nous avons tenté d’aller encore plus loin. Cet article présente les étapes de ce projet et analyse son impact en replaçant cette expérience dans la perspective de l’évolution des écoles de fouille au Nunavik. Cet exercice nous amène à discuter de la manière dont nous pouvons évaluer les résultats de cette initiative et améliorer son impact sur les jeunes en vue de développer une archéologie inuit et l’éducation dans le Nord.


2012 ◽  
Vol 41 (1) ◽  
pp. 107-130
Author(s):  
Cédric Ghislain
Keyword(s):  

Les recensements canadiens constituent une source incontournable dans l’étude de l’histoire des mouvements migratoires au Canada. Cependant, leur utilisation est limitée par les données agrégées publiées : toutes les origines ne peuvent être répertoriées dans les compilations faisant l’objet de publications officielles. Ainsi, les immigrants belges sont répertoriés dans les recensements de 1901 et 1911, mais ni en 1881, ni en 1891. Dans le cadre d’une recherche historique longitudinale, pour saisir le mouvement d’immigration dans ses débuts, nous pouvons utiliser les microdonnées intégrales. C’est le cas pour le recensement de 1881, grâce auquel nous avons pu reconstituer les données agrégées en distinguant les immigrants belges de ceux des autres origines. On peut ainsi, pour la première fois, avoir une image du volume, de la répartition et des caractéristiques de l’immigration belge en 1881.


Author(s):  
Oumaima LEHMER ◽  
Abderrazak El ABBADI

Les patrimoines naturel et culturel sont minés par les actions humaines sournoises, le rapport homme-environnement actuel est considéré comme étant un présage de déstabilisation de la balance de l’environnement, de l’écosystème et de l’économie. La question de la mise en protection, de la conservation et de la régénération ne date pas d’hier. En effet, plusieurs interventions ont eu lieux pour pouvoir permettre au Maroc une croissance soutenue et durable. Cependant, elles semblent à bien des égards être reprochées. Dans le secteur du tourisme, l’appauvrissement des atouts de la biodiversité, paysagers et génétiques dû aux activités touristiques est très considérable, de ce fait, la régulation des équilibres devrait être imminente surtout suite à l’ouverture du monde rural et naturel au tourisme. Voulant axer l’activité touristique, le développement durable et l’environnement au centre d’une politique de gestion originale et durable. Les Paiements pour Services Environnementaux sont considérés comme étant le vocable commun qui permet de tracer un enjeu collectif mobilisant différents acteurs et mariant des secteurs malgré leur divergence. C’est une nouvelle approche managériale de développement représentant un gage d’efficacité par rapport aux autres mesures de conservation et ayant des échos de réussite dans plusieurs pays du globe. Nous pouvons les considérer comme étant un nouvel parangon face aux problèmes venant pallier les limites des instruments antérieurs. Dans notre cas, l’idée est de procréer une production monétaire au service de l’environnement et du patrimoine culturel et naturel dans un cadre touristique et durable. De ce fait, notre fond PSE est une notion discursive qui lie plusieurs raisonnements et les rend conciliables, mais aussi, qui fait remonter une panoplie d’interrogations relatives à la détermination des acteurs concernés, au montant de financement, à la définition du service environnementale, de son bénéficiaire et de ses bénéfices… Des interrogations auxquelles nous avons apporté des éléments de réponse à travers cet article qui vise à recentrer les principes de ces procédés socioéconomique et environnemental et les converger vers une application sur le secteur touristique dans les régions rurales.


2005 ◽  
Vol 14 (4) ◽  
pp. 525-533 ◽  
Author(s):  
K. Beven ◽  
A. Musy ◽  
C. Higy

C'est avec plaisir que nous avons récemment relu les "Tribunes Libres" de Ghislain de MARSILY (1994) et Jacques GANOULIS (1996), plus particulièrement leur discussion relative à une nouvelle typologie des modèles hydrologiques ainsi que leurs réflexions concernant l'analyse des incertitudes. Il nous apparaît toutefois, à la lecture de ces deux articles, qu'il subsiste encore quelques confusions ou interprétations alternatives concernant la modélisation hydrologique. Il est donc important et ceci malgré le fait que nous adhérons à beaucoup de points examinés par ces deux auteurs, de discuter encore quelques éléments de la modélisation hydrologique afin de lever certaines ambiguïtés. La distinction effectuée par de MARSILY entre les modèles conditionnés par les phénomènes observables et les modèles à base physique utilisés lorsque aucun phénomène n'a été constaté, invite à la critique eu égard aux pratiques réalisées. Par ailleurs, l'argument de GANOULIS affirmant que les modèles à base physique peuvent fournir une description valable des processus si l'on utilise des coefficients empiriques à différentes échelles spatiales et temporelles, ne résiste pas non plus à une analyse détaillée des effets d'échelle. En d'autres termes, la question soulevée par ces auteurs réside dans l'impossibilité d'utiliser une modélisation à base purement physique pour des applications pratiques, en raison de la difficulté de prendre en compte et de transcrire les caractéristiques et le comportement unique de chaque unité du paysage ou chaque sous-bassin versant. Face à cette attitude, nous pouvons affirmer aujourd'hui qu'il existe d'autres voies de réflexion en ce qui concerne l'usage de modèles dits à base physique. Affirmer que tous les lieux concernés par une modélisation distribuée ont des caractéristiques uniques est une évidence géographique. Il n'en reste pas moins que les limitations de la modélisation, exprimées par de MARSILY (1994) dans le contexte des trois principes d'unité de lieu, d'action et de temps, peuvent être mieux définies en procédant à une analyse plus fine dans le contexte de l'unicité. Les unicités expliquent en partie le développement très répandu de la modélisation par rapport à la théorie et des outils propres à des applications particulières. Force est de constater que les attentes face aux prévisions quantitatives en hydrologie ont augmenté parallèlement à l'évolution de la disponibilité et la puissance des ordinateurs. Cette évolution est toutefois due essentiellement aux avancées technologiques plutôt qu'à de réels progrès scientifiques. Pourquoi? En raison principalement des caractéristiques uniques des bassins versants. Celles-ci transcendent, à notre point de vue, toutes les théories disponibles en matière de modélisation hydrologique. De surcroît, cet aspect ne change pas si on émet de meilleures hypothèses physiques ou si on réalise des prévisions pour les variables ou "phénomènes non-observables" discutés par de MARSILY. Dans cette communication, nous tenterons une évaluation de ces questions et nous suggérerons une approche pertinente de la modélisation hydrologique pour prendre en compte le caractère unique des bassins versants.


2018 ◽  
Vol 72 (3) ◽  
pp. 819-862
Author(s):  
Hakan Özkan

Résumé Le zaǧal oriental a été considéré comme le petit frère du zaǧal des grands maîtres andalous comme Ibn Quzmān, Mudġalīs et d’autres – du moins, c’est ce que nous pouvons déduire en lisant les premières poétiques de cette forme poétique qui ont été écrites sur la rive orientale de la Méditerranée. Safīyaddīn al-Ḥillī (677/1278–749/1348) qui a été le premier à rédiger une telle poétique fonde sa théorie sur les zaǧals modèles d’Andalousie. Dans sa poétique il catalogue et explique les lois et les règles morphologiques, lexicales et syntactiques selon lesquelles un zaǧǧāl aspirant devrait forger ses vers, tout en soulignant qu’Ibn Quzmān ne voulait défendre que l’utilisation excessive de l’iʿrāb (la flexion désinentielle). Dans une large mesure al-Ḥillī laisse de côté la réalité de la production des zaǧals par les poètes de Syrie, d’Irak et d’Égypte à ce moment-là. Par contre, une poétique postérieure comme le Dafʿ aš-šakk wa-l-mayn fī taḥrīr al-fannayn d’un certain Ǧamāladdīn al-Banawānī (m. 860/1456) ne mentionne de zaǧals andalous et ne tente pas d’en établir des règles. Notre présente contribution a pour but de démontrer d’une part que les poétiques sur le zaǧal se sont émancipées de leurs modèles andalous et les règles de composition que les auteurs tels qu’Ibn Quzmān, pour nommer le plus important, n’ont jamais formulées. D’autre part nous examinons les anthologies de zaǧal et des encyclopédies littéraires écrites en Orient pendant le 7e/13e siècle jusqu’au 9e/15e siècle pour mesurer l’importance des zaǧals andalous comparée à celle des zaǧals autochtones. Finalement nous avons identifié deux groupes distincts auxquels les zaǧǧālūn orientaux appartiennent et nous essaierons de mieux définir le lieu et la date où des zaǧǧālūn orientaux se sont manifestés pour la première fois.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document