The guilds of homo prudens in late medieval England

1992 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 163-179 ◽  
Author(s):  
Barbara A. Hanawalt ◽  
Ben R. McRee

Les corporations de jeunes et les corporations carnavalesques, c'est a dire de l'homo ludens, ainsi que les corporations des métiers ou de marchands ont bénéficié d'une recherche historique abondante, alors que les corporations tant socio-religieuses que celles des paroisses n'ont retenu l'attention que depuis peu de temps. Ces derniéres sont pourtant devenues de plus en plus importantes en Europe au bas Moyen Age. Alors que ces associations bénévoles jouaient une quantité de r^les pour leurs membres ou leurs communautés cet article recherche le rôle qu'elles jouent dans le changement politique et religieux lors d'une période de crise. La période qui suit la peste noire voit des changements radicaux de la structure sociale aussi bien dans les zones rurales que dans les villes. Les corporations sont manifestement des institutions qui doivent jouer un rôle lors d'une révolution (la révolte des paysans en 1381) ou en période d'hérésie (les Lollards); elles peuvent également être des forces de stabilité et de médiation dans leurs communautés. En évaluant leur rôle politique et religieux, cet article étudie l'hypothése de Gabriel Le Bras qui déclare que les associations apportent la bonne entente dans les communautés lorsqu'elles sont accessibles à tous les résidents, elles appliquent leurs statuts et elles autorisent la participation du curé de la paroisse. Si, d'autre part, les corporations créent une oligarchie, elles peuvent contrôler la communauté à leurs propres fins. Nous avons recherché la composition de la liste des membres et les activités des corporations en matiére de religion et de politique. Notre conclusion est la suivante: les guildes rurales ont tendance à rester ouvertes quant aux membres et à être apolitiques et religieusement conservatrices. Dans les villes marchandes toutes les corporations sont religieusement conservatrices, mais dans certaines de ces villes une ou même plusieurs corporations sont formées et elles dominent l'administration de la ville. Ces corporations au nombre limité de membres ne sont pas nécessairement à l'origine des dissidences dans la communauté, comme prédit dans l'hypothése de Le Bras. A cause de la forte accentuation des régles de comportement entre membres, les villes hantées par la discorde s'addressent à la guilde d'élite pour régler les bagarres entre membres à l'intérieur même des structures de la corporation plutôt que dans le contexte de la politique de la ville.

1970 ◽  
Vol 25 (3) ◽  
pp. 775-788 ◽  
Author(s):  
Miguel Angel Ladero Quesada
Keyword(s):  

La connaissance que nous avons des finances castillanes au XVIe siècle et dans les premières décennies du XVIIe contraste avec l'obscurité qui règne sur d'autres périodes, soit postérieures — le XVIIIe siècle, par exemple — soit antérieures. Pour la même époque nous ne savons rien ou presque rien des finances des autres royaumes et pays réunis sous le sceptre de la dynastie autrichienne. Rien non plus sur les siècles qui précèdent l'extraordinaire moment que représente pour les finances publiques le XVIe siècle en Castille : c'est une lacune dans les recherches sur le bas Moyen Age en Espagne, compréhensible, étant donné la documentation incohérente et hétérogène dont nous disposons ; mais la même difficulté existe aussi pour des périodes antérieures, sur lesquelles existent du moins des essais globaux et des monographies de type « institutionnel ».


1974 ◽  
Vol 29 (3) ◽  
pp. 693-704 ◽  
Author(s):  
Claude Gauvard ◽  
Altan Gokalp
Keyword(s):  

Point n'est sans doute besoin de définir le charivari : concert discordant donné devant le domicile de quelqu'un pour des circonstances déterminées.Notre propos n'est pas non plus d'analyser des documents inédits. Nous avons essentiellement utilisé les lettres de rémission dont une première analyse avait été faite par R. Vaultier.


Mediaevistik ◽  
2020 ◽  
Vol 32 (1) ◽  
pp. 315-318
Author(s):  
Jane Beal

Matthew Cheung Salisbury, a Lecturer in Music at University and Worcester College, Oxford, and a member of the Faculty of Music at the University of Oxford, wrote this book for ARC Humanities Press’s Past Imperfect series (a series comparable to Oxford’s Very Short Introductions). Two of his recent, significant contributions to the field of medieval liturgical studies include The Secular Office in Late-Medieval England (Turnhout: Brepols, 2015) and, as editor and translator, Medieval Latin Liturgy in English Translation (Kalamazoo: Medieval Institute Publications, 2017). In keeping with the work of editors Thomas Heffernan and E. Ann Matter in The Liturgy of the Medieval Church, 2nd ed. (Kalamazoo: Medieval Institute Publications, 2005) and Richard W. Pfaff in The Liturgy of Medieval England: A History (Cambridge University Press, 2009), this most recent book provides a fascinating overview of the liturgy of the medieval church, specifically in England. Salisbury’s expertise is evident on every page.


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