L'émergence des drones comme outils de cartographie rapide, de par leur capacité à répondre à des besoins trèsspécifiques, offre de nombreuses opportunités aux scientifiques. Par ailleurs, les récentes évolutions des techniques dephotogrammétrie et de vision par ordinateur permettent, à partir de prises de vues aériennes stéréoscopiques, de fourniraux géomorphologues et aux hydrologues des données topographiques à haute résolution (Tarolli, 2014). En effet, lesalgorithmes d'orientation externe (structure from motion en anglais, Snavely et al. (2008)) permettent la déterminationautomatique de la position et de l'orientation des prises de vue d'une collection d'images se recouvrant. La corrélationdense automatique permet ensuite, depuis un bloc d'images orientées, de modéliser finement le relief. L'utilisation engéomorphologie de drones pour la modélisation du relief en est encore à ses premiers souffles, mais montre un potentieltrès intéressant. La précision des mesures photogrammétriques rivalise en effet avec les relevés LiDAR, pour un coûtd'acquisition significativement moins élevé. Cette recherche se focalise sur deux objectifs. Le premier est de déterminersi la précision des mesures photogrammétriques issues d'images acquises avec un mini-drone permet la détection dechangement de relief très fin via la comparaison d'acquisitions multi-dates. Le deuxième objectif, plus spécifique, est dedéterminer la manière la plus optimale de paramétrer la compensation par faisceaux avec points d'appui au sein de la suitephotogrammétrique open-source MICMAC.