scholarly journals Éclosion de COVID-19 dans un établissement de services personnels à Kingston, Ontario en 2020

2021 ◽  
Vol 47 (04) ◽  
pp. 236-244
Author(s):  
Anthony Li ◽  
Stéphanie Parent ◽  
Azim Kasmani ◽  
T Hugh Guan ◽  
Kieran Moore

Contexte : Pendant la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), l’Ontario a créé un plan de réouverture de l’économie en trois phases. Des éclosions étaient attendues à chaque phase. Une semaine après la phase deux de réouverture dans la région de l’administration provinciale de santé publique de de Kingston, Frontenac, Lennox et Addington, un cas positif a été signalé après trois semaines sans nouveau cas de COVID-19. L’objectif de ce rapport est de décrire cette éclosion de la COVID-19, déclarée dans un établissement de services personnels, et l’intervention de la santé publique pour contenir cette éclosion. Méthodes : L’enquête sur l’éclosion a porté sur tous les cas de COVID-19 survenus dans la région de Kingston, Frontenac, Lennox et Addington entre le 20 juin 2020 et le 3 juillet 2020. Des inspecteurs et des infirmières en Santé publique ont été rapidement déployés pour inspecter l’ESP. Une approche multimodale des dépistages à haut volume a impliqué des centres d’évaluation fixes, des capacités de dépistage au volant et des dépistages ciblés sur le site de l’éclosion. Les tests de dépistage ont été effectués par une amplification en chaîne par polymérase en temps réel au laboratoire local de Santé publique Ontario. Résultats : Trente-sept cas ont été liés à cette éclosion : 38 % par exposition directe à l’ESP; 32 % par contact familial; et 30 % par contact social et professionnel. Un événement de supercontamination a contribué à 38 % du total des cas. La majorité des cas se situaient dans les quintiles inférieurs ou moyens lorsque l’on analysait la difficulté matérielle. Les taux de dépistage ont été multipliés par quatre par rapport aux semaines de référence précédentes en réponse aux messages médiatiques et aux messages de Santé publique, ce qui a entraîné un faible pourcentage de positivité. Conclusion : L’interaction entre les dépistages intensifs et accessibles, la rapidité d’exécution en laboratoire, la recherche des contacts dans les 24 heures suivant l’obtention de résultats de laboratoire positifs conformément aux normes provinciales, une communication publique fréquente, les inspections rapides, l’auto-isolement et le port obligatoire du masque ont permis de stopper l’éclosion. Des inspections ou des autovérifications doivent être exigées dans tous les ESP avant la réouverture et les responsables de la gestion des éclosions doivent travailler avec les ESP pour réduire la possibilité d’événements de supercontamination.

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 634-634
Author(s):  
D. Charles

Plus ou moins médiatisées, les mises en cause de la responsabilité des médecins en psychiatrie connaissent une grande stabilité en nombre depuis près de 15 ans. Or le suivi psychiatrique est assuré, aux côtés des médecins thésés et des personnels soignants, par des internes, relevant à la fois de l’étudiant par son statut, du personnel soignant maîtrisant de mieux en mieux la notion diagnostic dans sa pratique… et du futur praticien autonome dans son objectif final. Le code de la santé publique a ainsi qualifié l’interne en son article R. 6153-2 de « Praticien en formation spécialisée » en précisant à l’article suivant : « L’interne en médecine exerce des fonctions de prévention, de diagnostic et de soins, par délégation et sous la responsabilité du praticien dont il relève ». La problématique de la responsabilité de l’interne va donc reposer sur la prééminence alternative entre la notion de délégation qui suppose une réelle autonomie et la notion de responsabilité du praticien qui rappelle que les actes des internes sont présumés recevoir la validation d’un praticien non seulement sur le plan de la traçabilité mais surtout du fait de l’existence d’échanges en temps réel sur les cas présentés. Au surplus, la particularité de la psychiatrie consiste à donner un sens somatique ou purement imaginaire à tout ou partie de l’expression plaignante du patient. Autrement dit, hors la psychiatrie, l’interrogatoire du patient a pour but d’orienter la clinique et les moyens complémentaires vers un type d’affection. Or la reconnaissance de la nécessité de soins psychiatriques constitue un redoutable filtre de lecture qui risque de conduire l’interne à négliger une réalité somatique au profit de la simple expression d’un tableau psychiatrique documenté.


Author(s):  
Semra Tibebu ◽  
Vicky C. Chang ◽  
Charles-Antoine Drouin ◽  
Wendy Thompson ◽  
Minh T. Do

Nous avons utilisé les médias sociaux comme source de données potentielle pour obtenir de l’information en temps réel sur l’usage des opioïdes et sur les perceptions entourant ces substances au Canada. Nous avons recueilli des messages sur Twitter au moyen d’une plateforme d’analyse des médias sociaux entre le 15 juin et le 13 juillet 2017, puis nous les avons analysés afin d'y déceler les thèmes récurrents. Nous avons souvent relevé des messages concernant l’usage d’opioïdes à des fins médicales ainsi que des commentaires sur les efforts d’intervention déployés par le gouvernement du Canada dans le cadre de la crise des opioïdes. Les résultats de l’étude pourraient aider à orienter les pratiques en santé publique ainsi qu'à soutenir les intervenants communautaires dans leurs efforts pour contrer la crise.


2014 ◽  
Vol 198 (2) ◽  
pp. 365-368
Author(s):  
André Aurengo ◽  
André Aurengo ◽  
Alain Astier ◽  
Jean-Philippe Vuillez ◽  
Olivier Mundler ◽  
...  

2010 ◽  
Vol 194 (2) ◽  
pp. 415-430
Author(s):  
Jean-Pierre Goullé ◽  
Élodie Saussereau ◽  
Michel Guerbet ◽  
Christian Lacroix

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