Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada
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Published By Health Promotion And Chronic Disease Prevention Branch (Hpcdp) Public Health Agency Of Canada

2368-7398

Author(s):  
Jane Francis ◽  
Samantha Ismail ◽  
Alison Mildon ◽  
Stacia Stewart ◽  
Bronwyn Underhill ◽  
...  

Introduction Le Programme canadien de nutrition prénatale (PCNP) soutient les organismes communautaires qui fournissent des services de santé maternelle et infantile aux femmes vulnérables sur le plan social et économique. Dans le cadre de notre programme de recherche visant à explorer les possibilités en matière de soutien à l’allaitement par le biais du PCNP, nous avons étudié les caractéristiques sociodémographiques et psychosociales des clientes inscrites à un centre du PCNP à Toronto et exploré les associations entre ces caractéristiques et la participation des femmes au Programme. Méthodologie Nous avons recueilli des données rétrospectives dans les dossiers de 339 femmes inscrites à un centre du PCNP du sud-ouest de Toronto pour 2013 à 2016. Nous avons effectué des analyses de régression multivariée pour évaluer les associations entre 10 caractéristiques maternelles et trois dimensions de la participation au programme prénatal : le début (âge gestationnel en semaines au moment de l’inscription), l’intensité (nombre de fois où du soutien individuel a été reçu) et la durée (nombre de visites) de la participation. Résultats La moyenne d’âge des clientes était de 31 ans (écart-type : 5,7); 80 % étaient nées à l’extérieur du Canada; 29 % étaient célibataires et 65 % avaient un revenu du ménage inférieur au seuil de faible revenu ajusté en fonction de la taille de la famille établi par Statistique Canada. Le revenu était la seule caractéristique associée à toutes les dimensions de la participation. Comparativement aux clientes dont le revenu était supérieur au seuil de faible revenu, les clientes dont le revenu était inférieur au seuil de faible revenu s’étaient inscrites au programme 2,85 semaines plus tôt (intervalle de confiance [IC] à 95 % : −5,55 à −0,16) et le nombre de services de soutien individuel et le nombre de visites dans le cadre du programme étaient 1,29 fois plus élevés (les IC à 95 % étant respectivement de 1,03 à 1,61 et de 1,02 à 1,63). Conclusion D’après nos résultats, il y a peu de différences dans la participation en fonction des caractéristiques maternelles des femmes vulnérables auxquelles le centre du PCNP offre ses services. Ces données probantes peuvent guider la prestation de services et les décisions en matière de suivi de ce centre. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour établir de nouveaux modèles de prestation des programmes aptes à améliorer les services périnataux destinés aux femmes vulnérables.


Author(s):  
David Huynh ◽  
Caleigh Tracy ◽  
Wendy Thompson ◽  
Felix Bang ◽  
Steven R. McFaull ◽  
...  

Introduction Les chutes accidentelles sont l’une des principales causes de visites à l’hôpital liées à des blessures chez les Canadiens, en particulier chez les personnes âgées. Bien qu’on soupçonne certaines conditions météorologiques d’être des facteurs de risque des blessures liées aux chutes, peu d’études ont quantifié ces associations auprès d’un large éventail de groupes d’âge et en utilisant des bases de données populationnelles. Méthodologie Nous avons appliqué une méthode d’étude de type cas-croisé stratifié en fonction du temps pour caractériser les associations entre les facteurs météorologiques à haute résolution spatiale et les visites aux services d’urgence en raison de chutes en Ontario, chez les personnes âgées de cinq ans et plus, pendant les mois d’hiver (novembre à mars) pour 2011 à 2015. Des modèles logistiques conditionnels ont été utilisés pour estimer les rapports de cotes (RC) avec intervalles de confiance (IC) à 95 % associés à ces visites en fonction de l’accumulation quotidienne de neige (intégrant les écarts variant entre une journée et une semaine avant la visite) et de la température quotidienne moyenne le jour de la visite. Les analyses ont été stratifiées par âge et par sexe. Résultats Nous avons recensé 761 853 visites aux services d’urgence liées à une chute. La probabilité de survenue de ces visites augmente pour la plupart des jours jusqu’à une semaine après une chute de neige de 0,2 cm ou plus (RC = 1,05 à 1,08) par rapport aux jours sans chute de neige. Cette association s’est révélée la plus forte chez les adultes de 30 à 64 ans (RC = 1,16 à 1,19). Le RC des visites aux services d’urgence liées à une chute lors de journées froides (moins de −9,4°C) a été réduit de 0,05 par rapport aux jours où la température quotidienne moyenne était de 3,0°C ou plus (RC = 0,95; IC à 95 % : 0,94 à 0,96), et cette tendance était valide pour tous les âges. Aucune différence notable dans la force de cette association selon le sexe n’a été relevée. Conclusion Les chutes de neige et les températures hivernales plus chaudes sont associées à un risque accru de visites aux services d’urgence liées à une chute pendant les hivers ontariens. Ces conclusions peuvent servir à élaborer les stratégies de prévention des chutes et à s’assurer d’un traitement rapide.


Author(s):  
Robert Higgins ◽  
Brian Hansen ◽  
Beth E. Jackson ◽  
Ashley Shaw ◽  
Nathan J. Lachowsky

Résumé Les minorités sexuelles et de genre vivent un certain nombre d’inégalités en matière de santé. On sait que les déterminants sociaux de la santé sont à l’origine de ces iniquités, mais on dispose de peu de données probantes sur le nombre et les types d’interventions au Canada qui portent sur ces déterminants pour ces populations. Nous avons effectué une analyse des programmes disponibles au Canada qui ciblent les minorités sexuelles et de genre et nous les avons classés en fonction de leur niveau d’intervention (individuel/interpersonnel, institutionnel et structurel). Nous avons constaté que peu de programmes ciblent les femmes, les adultes en milieu de vie, les Autochtones ou les minorités ethnoraciales, les immigrants et les réfugiés récents ou encore les locuteurs de langues minoritaires, et que peu d’interventions se déroulent à un niveau structurel.


Author(s):  
Emily Schleihauf ◽  
Matthew J. Bowes

Introduction La pandémie de COVID-19 et les mesures prises par les instances gouvernementales ont soulevé des inquiétudes quant à la possibilité d’une hausse de la mortalité par suicide et par intoxication aux drogues ou aux médicaments, en raison de l’exacerbation des maladies mentales, des problèmes économiques, des changements dans l’approvisionnement en drogues et en médicaments, de la capacité à accéder aux services de réduction des méfaits et de divers autres facteurs. Méthodes Nous avons obtenu nos données du Service de médecin légiste de la Nouvelle Écosse. Nous avons élaboré des définitions de cas et nous en avons évalué les caractéristiques de performance. Nous avons modélisé les tendances des décès mensuels par suicide et par intoxication aux drogues ou aux médicaments avant la pandémie et nous avons comparé le nombre de décès observé durant l’année de la pandémie aux prévisions. Résultats Il y a eu une diminution importante des décès par suicide au cours de la première année de la pandémie de COVID-19 en Nouvelle-Écosse, avec environ 21 décès par suicide non liés à une intoxication aux drogues ou aux médicaments de moins que prévu entre mars 2020 et février 2021 (rapport de risque = 0,82). Aucun changement n’a été observé en matière de mortalité par intoxication aux drogues ou aux médicaments. Les définitions de cas ont été appliquées avec succès aux déclarations rédigées librement sur les causes de décès et aux cas où la cause et la nature du décès faisaient toujours l’objet d’une enquête. Conclusion Il est possible de mettre en œuvre des processus de classification des cas et de suivi en collaboration avec les médecins légistes et les coroners pour que les autorités de santé publique puissent surveiller en continu et le plus rapidement possible la mortalité par suicide et par intoxication aux drogues ou aux médicaments. Les médecins légistes et les coroners étant les gardiens d’une foule de données utilisables pour prévenir d’autres décès, il est temps de mobiliser ces systèmes dans les suivis par la santé publique.


Author(s):  
Annie Pelekanakis ◽  
Jennifer L. O'Loughlin ◽  
Thierry Gagné ◽  
Cynthia Callard ◽  
Katherine L. Frohlich
Keyword(s):  

Introduction Nous avons comparé l’initiation à l’usage du tabac et l’arrêt du tabac au Québec et dans le reste du Canada en vue d’expliquer pourquoi l’usage de la cigarette restait plus répandu au Québec. Méthodologie Les données proviennent de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC). Nous avons comparé les taux estimés moyens et stratifiés selon le sexe en ce qui concerne 1) l’usage de la cigarette chez les 15 ans et plus, 2) l’initiation à l’usage de la cigarette au cours de l’année précédente chez les 12 à 17 ans et chez les 18 à 24 ans et 3) l’arrêt du tabac au cours de l’année précédente chez les adultes de 25 ans et plus, au Québec par rapport aux neuf autres provinces canadiennes et dans chaque cycle de deux ans l’ESCC entre 2007-2008 et 2017-2018. Résultats Entre 2007-2008 et 2017-2018, le taux de tabagisme est passé de 25 % à 18 % chez les 15 ans et plus au Québec, et de 22 % à 16 % ailleurs au Canada. Le taux d’initiation chez les 12 à 17 ans a chuté de 9 % à 5 % au Québec et de 7 % à 3 % dans le reste du Canada. L’initiation au tabac chez les 18 à 24 ans (respectivement 6 % et 7 %) et l’arrêt du tabac chez les adultes de 25 ans et plus (environ 8 %) sont restés stables au fil du temps au Québec et dans le reste du Canada. Lors de chaque cycle de deux ans de l’ESCC, l’initiation au cours l’année précédente chez les 12 à 17 ans était systématiquement plus élevée au Québec que dans le reste du Canada, mais il n’y avait aucune différence importante ou soutenue en ce qui a trait aux taux d’initiation chez les 18 à 24 ans ou à l’arrêt au cours de l’année précédente. Les résultats demeuraient comparables lorsqu’ils étaient stratifiés selon le sexe. Conclusion Les proportions accrues d’initiation à l’usage du tabac chez les jeunes de 12 à 17 ans pourraient être une cause immédiate de la persistance de taux supérieurs d’usage du tabac au Québec en comparaison du reste du Canada.


Author(s):  
Gillian C. Williams ◽  
Adam G. Cole ◽  
Margaret de Groh ◽  
Ying Jiang ◽  
Scott T. Leatherdale

Introduction Une meilleure compréhension des facteurs individuels associés à l’initiation à la cigarette électronique contribuerait à l’amélioration des mesures de prévention. Ainsi, cette étude vise à 1) relever les caractéristiques de départ associées à l’initiation à la cigarette électronique et 2) déterminer si des changements dans ces caractéristiques sont associés à l’initiation à la cigarette électronique chez les adolescents canadiens. Méthodologie Cette étude a utilisé les données de l’année 6 (2017-2018, année de référence) et de l’année 7 (2018-2019, année de suivi) de l’étude COMPASS. L’échantillon final comprenait 12 315 élèves de la 9e à la 11e année qui avaient déclaré ne jamais avoir essayé la cigarette électronique au cours de l’année de référence. Les renseignements fournis par les élèves portaient sur leurs caratéristiques individuelles, la consommation d’autres substances, les comportements scolaires, l’activité physique, les comportements sédentaires, les troubles du sommeil, les symptômes d’anxiété et de dépression, la régulation émotionnelle et l’épanouissement. Des modèles hiérarchiques faisant appel aux équations d’estimation généralisées (EEG), stratifiés selon le sexe, ont permis d’analyser l’association entre 1) les caractéristiques de départ et l’initiation à la cigarette électronique lors de l’année de suivi et 2) des changements dans les caractéristiques de départ et l’initiation à la cigarette électronique lors de l’année de suivi. Résultats Au total, 29 % des élèves qui n’avaient encore jamais essayé la cigarette électronique ont déclaré en avoir fait l’usage au moment du suivi. Les élèves de 10e et 11e année étaient proportionnellement moins nombreux à avoir essayé la cigarette électronique. La consommation d’autres substances, l’école buissonnière et le respect des directives en matière d’activité physique pendant l’année de référence ainsi que des changements vers ces comportements mesurés au moment du suivi ont été associés à l’initiation à la cigarette électronique à la fois chez les garçons et chez les filles. Certaines différences ont été observées entre les filles et les garçons. Conclusion Étant donné que d’autres comportements liés à la santé ont été associés à l’initiation à la cigarette électronique, les stratégies de prévention devraient cibler les combinaisons de comportements à risque pour la santé afin de prévenir l’usage de la cigarette électronique chez les jeunes. De plus, mettre en œuvre des approches en milieu scolaire au début ou pendant le premier cycle du secondaire serait certainement bénéfique.


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