LE LANGAGE DU CARE ET LES POLITIQUES DE SANTÉ MENTALE DE L’ONTARIO, 1976-2006

Author(s):  
Sandra Harrisson ◽  
Marie-Claude Thifault
2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 73-73
Author(s):  
W. Alarcon

L’association Santé Mentale en Afrique de l’Ouest a été créée par des soignants de l’hôpital psychiatrique du centre hospitalier Mas Careiron à Uzès dans le Gard. Son objectif est de nouer des partenariats avec des structures de soins psychiatriques en Afrique (ONG, Hôpitaux publics, Associations,…) et de sensibiliser la communauté psychiatrique à la nécessité de développer de véritables politiques de santé mentale à l’échelle du continent. La faiblesse des politiques publiques, le faible niveau d’équipement et de formation psychiatrique dans la majorité des pays d’Afrique subsaharienne obligent à penser des modèles d’organisation sanitaire adaptés à la réalité du terrain [3]. Nous prendrons pour exemple le partenariat passé entre SMAO et l’ONG Ivoiro-béninoise Saint-Camille de Lellis qui depuis trente ans, œuvre à la mise en place de soins et d’outils de réinsertion pour les malades psychiatriques dans ces deux pays. À ce jour, ce sont huit centres d’hospitalisation, autant de centres de consultation et sept centres de réhabilitation par le travail qui y ont vu le jour. Le modèle de soins proposé par l’ONG St-Camille repose essentiellement sur la compétence infirmière du fait d’une carence réelle sur le plan médical. L’idée des soins proposés par cette association est intéressante car elle rappelle par bien des points la naissance de la sectorisation psychiatrique en France : modicité et accessibilité des soins, maillage territorial, volonté de déstigmatisation de la pathologie psychiatrique dans un environnement culturel chargé de représentations négatives [2]. Il apparaît cependant nécessaire d’imaginer à court et moyen termes des aides plus importantes sur la question de l’aide à l’achat des traitements psychotropes, et ce d’autant que le coût moyen d’un traitement annuel par patient reste très modique au regard d’autres traitements (ex VIH) pour lesquels la communauté internationale a su se mobiliser [1].


Author(s):  

La santé mentale positive est un état de bien-être qui permet aux personnes de sentir, de penser et d’agir de façon à renforcer leur capacité à profiter de la vie et à gérer les difficultés. Le Cadre d’indicateurs de surveillance de la santé mentale positive (le Cadre) offre des renseignements exhaustifs de grande qualité sur les résultats et les facteurs de risque et de protection associés à une santé mentale positive, sélectionnés dans quatre domaines (individu, famille, communauté et société), pour appuyer la recherche et l’élaboration de politiques. Le Cadre pour les jeunes de 12 à 17 ans est le deuxième d’une série, avec le Cadre pour les adultes de 18 ans et plus, qui a été lancé au début de 2016. Le Cadre a été élaboré en consultation avec des intervenants dont le travail est lié à la surveillance, aux programmes et aux politiques de santé mentale. Les détails de l’élaboration des cadres tout au long de la vie, pour les adultes, les jeunes et les enfants, peuvent être consultés dans l’article intitulé « Surveillance de la santé mentale positive et de ses facteurs déterminants au Canada ». On peut également obtenir de plus amples données sur la santé mentale positive en ligne, en consultant l’outil interactif de l’Agence de la santé publique du Canada, Infobase.


2012 ◽  
pp. 217-232 ◽  
Author(s):  
Benoît Eyraud ◽  
Pierre A. Vidal-Naquet

Les politiques psychiatriques et les politiques sociales se rejoignent aujourd’hui autour d’un principe qui consiste à mettre la personne et son projet de vie au centre des interventions dans une perspective de « rétablissement ». L’article interroge la manière dont ce principe est appliqué dans des programmes d’intervention en direction de personnes ayant des troubles psychiques graves. À partir de l’analyse d’une étude de cas, nous tirons des enseignements épistémologiques et politiques quant au rôle de la notion de « projet de vie » dans les recompositions du champ de la santé mentale.


2008 ◽  
Vol 17 (2) ◽  
pp. 6-18
Author(s):  
Claudette Lafond

Résumé Cet article est une invitation à réfléchir sur les manifestations de la résistance et du dogmatisme à la fois chez les cliniciens et dans les politiques de santé mentale. Le propos met en évidence les répercussions de ces manifestations qui influencent le clinicien d’orientation psychodynamique. Il énonce les collusions possibles avec l’idéologie ambiante caractérisée par les impératifs économiques et les impératifs d’intégration sociale. L’auteure souligne l’hétérogénéité entre l’approche analytique et celles qui se veulent scientifiques d’inspiration positiviste, tentant ainsi de montrer l’incompatibilité des finalités poursuivies. À partir de ces constats, l’avenir du clinicien d’orientation analytique se concevrait par l’affirmation de son identité en phase avec l’héritage subversif de la psychanalyse et par l’obligation de rendre compte de son travail dans le social.


2014 ◽  
Vol 39 (1) ◽  
pp. 65-84 ◽  
Author(s):  
Georges-Charles Thiebaut ◽  
Lambert Farand ◽  
Marie-Josée Fleury

Cette étude examine les politiques de santé mentale énoncées au cours des quinze dernières années par les pays de l’OCDE et les provinces canadiennes afin d’en décrire les variations, d’identifier certaines configurations et d’en tirer des leçons pour le Québec. Vingt et une politiques sont analysées en faisant appel à un modèle conceptuel dérivé de la théorie de l’action sociale de Parsons. Les politiques varient en termes de différenciation (besoins et groupes priorisés, niveaux d’intervention, finalités, bases factuelles, niveaux de spécification), en termes d’intégration (mécanismes d’efficacité variable allant du fonctionnement en créneaux à l’intégration complète de certaines composantes) et en termes de gouvernance (théories de programme plus ou moins explicites ou fondées, importance variable donnée aux structures, aux processus et aux résultats, mécanismes d’imputabilité et de financement, systèmes d’information et gouvernance clinique variables). Cinq configurations sont identifiées : santé publique, professionnelle, technocratique structurelle, technocratique fonctionnelle et politique. La politique québécoise actuelle, correspondant à une configuration technocratique structurelle, pourrait être bonifiée par le renforcement de ses aspects de santé publique, professionnels et fonctionnels si les obstacles politiques pouvaient être surmontés.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S98-S98
Author(s):  
R. Bennegadi

Dans la partie historique, seront succinctement présentées les grandes figures qui ont participé à la création de la psychiatrie sociale en France. Dans la partie paradigmatique, l’auteur réinstaure le débat du rôle de la psychiatrie sociale devant les enjeux de la mondialisation. La santé mentale se globalise et les outils de prévention et de réhabilitation doivent s’adapter à la problématique nouvelle de l’impact exceptionnel des déterminants sociaux, autant d’ailleurs autour de la précarité et de la vulnérabilité de certaines couches sociales, que devant les grands enjeux de la mobilité internationale liée à la migration, l’exil et les grands déplacements de populations devant les risques encourus par les mutations de l’environnement. La psychiatrie sociale non seulement a son mot à dire dans ce nouveau paradigme d’une santé mentale mondialisée (Global mental health), mais aussi doit se donner les moyens autant éthiques que épidémiologiques pour intervenir dans les politiques de santé publique.


2018 ◽  
Vol 1 ◽  
pp. S110-S111
Author(s):  
P. Guézennec ◽  
M. Triantafyllou ◽  
M. Walter

2018 ◽  
Vol 1 ◽  
pp. S60-S61
Author(s):  
M. Melchior ◽  
M. Roze ◽  
S. Vandentorren
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