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(FIVE YEARS 80)

H-INDEX

9
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 223 ◽  
pp. 159-172
Author(s):  
Assoule DECHAICHA ◽  
Djamel ALKAMA

L’urbanisation incontrôlée est actuellement considérée comme l’un des défis majeurs que rencontrent les villes algériennes, compte tenu des effets néfastes sur l’environnement et des problèmes engendrés par cette modalité de croissance spatiale. Les espaces agricoles et naturels se trouvent en péril face à l’avancée excessive des surfaces bâties. La mise en œuvre d’un développement urbain durable nécessite une connaissance effective de l’état d’occupation et d’utilisation du sol. Avec les procédures technico-administratives actuelles de planification urbaine, les responsables locaux ne disposent pas d’outils efficaces permettant l’actualisation permanente des données spatiales qui rendraient possible une meilleure gestion de l’étalement rapide des zones urbanisées. Un suivi régulier de l’évolution des extensions urbaines nécessite le recours aux outils techniques et méthodologiques offerts par la télédétection spatiale et les systèmes d’information géographique (SIG). La présente étude consiste à mettre en évidence le processus de croissance spatial caractérisant la ville de Bou-Saâda (Algérie) au cours de la période 1984 – 2020. La méthodologie suivie est basée sur l’analyse multitemporelle des images satellitaires Landsat et l’application de la détection du changement d’utilisation et d’occupation du sol pour la cartographie et la quantification des différentes formes d’urbanisation. Les résultats de la comparaison post-classification des images satellitaires des années 1984, 1996, 2008 et 2020 ont révélé deux tendances spatiotemporelles nettement opposées : un important étalement spatial des surfaces bâties, contre une perte progressive de la palmeraie. Pendant la même période, la tache urbaine a enregistré un gain de surface estimé à plus de 470 ha, tandis que la palmeraie a perdu près de 47 ha. La lecture diachronique des cartes obtenues a permis de distinguer trois formes de croissance spatiale : des extensions en continu avec le tissu existant caractérisent la première période (1984 – 1996) ; un passage du mode continu vers un mode éclaté, après apparition de la nouvelle ville et des quartiers périphériques spontanés s’est manifesté au cours de la seconde période (1996 – 2008) ; un mode de densification des nouvelles zones urbaines domine la dernière période (2008 – 2020). La cartographie du changement d’occupation et d’utilisation du sol a permis l’identification des surfaces agricoles converties en surfaces bâties, et la mise en valeur de l’impact négatif de l’urbanisation incontrôlée sur la palmeraie. La quantification de ces transformations spatiales a montré que près de 40 % de la palmeraie est convertie, soit en surfaces bâties, soit  en sols nus. Le suivi de l’évolution des classes d’occupation du sol a également révélé une variation de rythmes d’évolution spatiale. Ces rythmes étaient plus accélérés pendant la dernière période (2008 – 2020), aussi bien pour les surfaces urbanisées, dans un sens croissant, que pour la palmeraie, dans un sens décroissant. Cette étude montre ainsi l’importance de la télédétection spatiale et des SIG comme moyens efficaces permettant le suivi et la compréhension de la croissance des villes et des transformations spatiales accompagnantes.


Author(s):  
Pierre Musso

Pour Pierre Musso, la notion de territoire numérique est nécessairement pensée en lien avec le cyberespace lorsque l’on souhaite dépasser une simple vision augmentée du territoire. Selon lui, le cyberespace « désigne la totalité du système technique télé-informatique, à la fois “matériel”, constitué pour l’essentiel de l’Internet et des systèmes d’information, et “immatériel” fait d’algorithmes de production et de stockage de données ». Pierre Musso nous invite à inventer de nouveaux outils méthodologiques et conceptuels pour étudier l’hybridation de ces deux espaces. Il propose, entre autres, de saisir la topologie de ce cyberterritoire réticulaire (le couple cyberespace/territoire numérique) par une approche sociocognitive qui permet d’analyser les distances, qui ont cette particularité de ne plus être seulement physiques mais sociales, symboliques et mentales.


2021 ◽  
Vol 17 (21) ◽  
pp. 66
Author(s):  
Youssef ◽  
El-Arbi Ait Yacine ◽  
Brahim Benzougagh ◽  
Laila Nassiri ◽  
Jamal Ibijbijen

Le sous-bassin versant (SBV) d’Agoudal est la partie amont de la vallée d’Imilchil relevant de la province de Midelt et la région de Draa-Tafilalet au Sud-Est du Maroc. Il s’étale sur la tranche altitudinale asylvatique du Haut Atlas central, allant de 2400 à plus de 3150 m. Ce sont des écosystèmes fragiles dont les sols sont peu arables et peu protégés, à haut risques d’érosion. Ils sont dans un stade très avancé de dégradation, sous l’effet de l’action de l’Homme, des facteurs écologiques, aggravés par les changements climatiques. L’objectif principal de cette recherche est d’évaluer le degré de sensibilité de la zone d’étude vis-à-vis de l’érosion hydrique et de cartographier les zones vulnérables prioritaires pour d’éventuelles interventions d’atténuation. La méthode utilisée s’est basée sur l’Équation Universelle Révisée des Pertes en sols (RUSLE) en intégrant les différents facteurs causaux de ladite équation dans le Systèmes d’Information Géographique (SIG) et en se servant des données officielles (cartes géologiques et topographiques de la zone d’études, données climatiques, les études sur l’érosion réalisées par les départements étatiques concernés) et la télédétection, validées par les réalités de terrain. Les résultats dégagés montrent que la quasi-totalité de ce bassin est soumis à une forte dégradation des sols ; en effet près de 66% de la superficie de la zone d’étude est couverte par les classes de dégradation spécifique de 50 à 400 t/ha/an et 18.9% affiche des taux faibles à moyens allant de 7,4 à 32,17 t/ha/an. Seulement 1,4% du SVB est soumise à des taux de dégradation spécifique inférieurs à 7,4 t/ha/an. La valeur moyenne du taux d’érosion est de 255t/h/an, avec un écart type de près 285 t/an/ha, dû l’hétérogénéité des caractéristiques du milieu et de ses conditions. Ces chiffres attestent que cette région est soumise aux hauts risques d’érosion. Ce phénomène ajouté aux inondations récurrentes, constituent la principale menace qui met en péril l’agriculture vivrière de cette zone, ce qui donne le signal d’alarme pour intervention de mitigation urgente. The Agoudal sub-basin is the upstream part of the Assif Melloul watershed in the Imilchil valley belonging to the province of Midelt and the region of Draa-Tafilalet in south-eastern Morocco. It is located on the Asylvatic altitudinal slice of the Central High Atlas, ranging from 2400 to more than 3150 m. These are fragile ecosystems with poor arable land that are poorly protected, with a high risk of erosion. They are in fact in their advanced stage of degradation due to human activities and ecological factors aggravated by climate change. This paper focuses on assessing the degree of sensitivity of this area to water erosion, and it aims to map priority vulnerable areas for any future mitigation intervention. The method was based on the Revised Universal Soil Loss Equation (RUSLE) by integrating the causal factors of this equation in Geographic Information Systems (GIS) and by using remote sensing data validated based on official data (geological maps and topography of the study area, climatic data, studies on erosion carried out by the state departments concerned) and remote sensing (validated by the realities on the ground). The results show that almost all the watershed is subject to severe soil degradation due to water erosion. In fact, nearly 66% of its area is covered by specific degradation classes of 50 to 400 t / ha / year, and 18.9% of the area displays low and medium erosion rates. Only 1.4% of the study area is subject to specific degradation rates less than 7.4 t / ha / year. The average erosion rate is 255 t / h / year, with a standard deviation of 285 t / year / ha, mainly due to the heterogeneity of the characteristics and its conditions. These figures show that this region is subject to high risks of erosion. This phenomenon, along with recurrent floods, constitutes the main threat that is endangering subsistence agriculture, which gives the alarm signal for urgent mitigation intervention.


2021 ◽  
pp. 1-7
Author(s):  
Amélie Gabet ◽  
Clémence Grave ◽  
Edouard Chatignoux ◽  
Philippe Tuppin ◽  
Yannick Béjot ◽  
...  

<b><i>Introduction:</i></b> COVID-19 was found to be associated with an increased risk of stroke. This study aimed to compare characteristics, management, and outcomes of hospitalized stroke patients with or without a hospital diagnosis of CO­VID-19 at a nationwide scale. <b><i>Methods:</i></b> This is a cross-sectional study on all French hospitals covering the entire French population using the French national hospital discharge databases (<i>Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information</i>, included in the <i>Système National des Données de Santé</i>). All patients hospitalized for stroke between 1 January and 14 June 2020 in France were selected. A diagnosis of COVID-19 was searched for during the index hospitalization for stroke or in a prior hospitalization that had occurred after 1 January 2020. <b><i>Results:</i></b> Among the 56,195 patients hospitalized for stroke, 800 (1.4%) had a concomitant COVID-19 diagnosis. Inhospital case-fatality rates were higher in stroke patients with COVID-19, particularly for patients with a primary diagnosis of COVID-19 (33.2%), as compared to patients hospitalized for stroke without CO­VID-19 diagnosis (14.1%). Similar findings were observed for 3-month case-fatality rates adjusted for age and sex that reached 41.7% in patients hospitalized for stroke with a concomitant primary diagnosis of COVID-19 versus 20.0% in strokes without COVID-19. <b><i>Conclusion:</i></b> Patients hospitalized for stroke with a concomitant COVID-19 diagnosis had a higher inhospital and 3 months case-fatality rates compared to patients hospitalized for stroke without a COVID-19 diagnosis. Further research is needed to better understand the excess of mortality related to these cases.


2021 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 338-353
Author(s):  
Gildas Boko ◽  
Bernadin Elegbede Manou ◽  
Isaline Wertz ◽  
Maëlle Vercauteren Drubbel ◽  
Nelly Ahouangnivo Kelome

Cette étude aborde le problème de l’approvisionnement en eau potable dans la Commune de Kétou au Sud du Bénin. L’objectif poursuivi était d’évaluer la distribution spatiale des ouvrages d’approvisionnement en eau potable et la satisfaction des populations de la Commune de Kétou par rapport à la demande en eau potable. La distribution spatiale, l’accessibilité et la surexploitation des ouvrages d’approvisionnement en eau potable fonctionnels ont été évalués grâce à la cartographie thématique et l’analyse spatiale. Les résultats obtenus indiquent que les infrastructures sont inégalement réparties sur le territoire de la Commune. L’arrondissement d’Adakplamè est le moins desservi en ouvrages hydrauliques tandis que l’arrondissement de Kpankou présente le plus grand nombre d’ouvrages. Plus de 30% des ouvrages disponibles sont en panne, ce qui crée une surexploitation des points d’eau fonctionnels. L’accessibilité aux différents ouvrages est acceptable seulement dans les arrondissements au Sud de la Commune. Les ouvrages fonctionnels sont surchargés par rapport aux normes de desserte en fonction du type d’ouvrage. Au vu de ces constats, il s’avèrenécessaire de prévoir la réalisation de nouveaux ouvrages et de procéder à la réparation de certaines infrastructures en panne afin de faire face aux demandes croissantes en eau potable dans la Commune.Mots clés : Distribution spatiale, ouvrages hydrauliques, inégale répartition, Kétou, département du plateau.   English Title: Contribution of GIS in the diagnosis of the drinking water supply system in the town of Kétou in south BeninThis study addresses the problem of drinking water supply in the Municipality of Kétou in southern Benin. The objective was to assess the spatial distribution of drinking water supply structures and the satisfaction of the populations of the Municipality of Kétou in relation to the demand for drinking water. The spatial distribution, accessibility and overload of the functional drinking water supply structures were assessed using an approach based on thematic mapping and spatial analysis. The results obtained indicate that theinfrastructures are unevenly distributed over the territory of the Municipality of Kétou. The district of Adakplamè is the least  concentrated in hydraulic works while the district of Kpankou presents the greatest number of works. Accessibility as a function of the time required to reach the various structures is acceptable only in the districts to the south of the Commune. Functional structures are overloaded compared to service standards depending on the type of structure. In view of these findings, it is necessary to plan for theconstruction of new structures and to repair certain broken down infrastructures in order to cope with the increasing demands for drinking water in the Municipality. Keywords: Spatial distribution, hydraulic works, unequal distribution, Kétou, plateau department.


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