Supports non invasifs d’oxygénation et de ventilation chez les patients de réanimation considérés comme « palliatifs »

2020 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 86-91
Author(s):  
René Robert ◽  
Grégoire Monseau ◽  
Damien Marie

L’admission en réanimation de patients en détresse respiratoire aiguë considérés comme « palliatifs » conduit à l’utilisation privilégiée de ventilation non invasive. Plus récemment l’oxygénothérapie nasale à haut débit humidifi é est venuecompléter les possibilités de prise en charge. Le pronostic de ces patients est à l’évidence réservé, notamment si lapathologie sous-jacente est un cancer ou une hémopathie évolutive. Cependant un certain nombre de ces patientspeut avoir une évolution favorable et retrouver une qualité de vie satisfaisante. Cet article passe en revue les pratiquesutilisées pour ces patients.

2021 ◽  
Vol 26 (1) ◽  
pp. 42-49
Author(s):  
Eugene H Ng ◽  
Vibhuti Shah

Résumé Le traitement par surfactant exogène joue un rôle essentiel dans la prise en charge des nouveau-nés atteints du syndrome de détresse respiratoire (maladie des membranes hyalines) parce qu’il améliore la survie et limite les troubles respiratoires. Puisque la ventilation non invasive est de plus en plus utilisée comme principal mode d’assistance respiratoire chez le nouveau-né prématuré à la naissance, l’administration prophylactique de surfactant n’est plus bénéfique. L’administration précoce de surfactant sous forme de traitement de rattrapage est préconisée chez les nouveau-nés dont le syndrome de détresse respiratoire s’aggrave. La stratégie qui consiste à intuber, administrer du surfactant, puis extuber (INSURE) est largement acceptée en pratique clinique, mais des méthodes non invasives plus récentes à l’aide d’un cathéter fin, d’un masque laryngé ou d’un nébuliseur sont en cours d’adoption ou d’exploration. Selon des données limitées, un traitement d’appoint par surfactant exogène pourrait être efficace pour traiter d’autres affections que le syndrome de détresse respiratoire, telles que le syndrome d’aspiration méconiale.


2009 ◽  
Vol 16 (6) ◽  
pp. 750-751 ◽  
Author(s):  
P. Desprez ◽  
A.-L. Ribstein ◽  
C. Didier ◽  
A. Barats ◽  
C. Scheib ◽  
...  

2020 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 14-16
Author(s):  
Jean-Philippe Salaun ◽  
Adrien Bouglé ◽  
Emmanuel Futier ◽  
Jean-Michel Constantin

2018 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 24
Author(s):  
L. De Sanctis ◽  
S. Khirani ◽  
J. Olmo Arroyo ◽  
A. Frapin ◽  
L. Ouss ◽  
...  

Author(s):  
Christophe Guitton ◽  
Marie Lemerle ◽  
Mickaël Landais

L’intubation endotrachéale est un geste fréquent en réanimation, mais pourvoyeur de nombreuses complications. La complication la plus sévère et la plus fréquente reste la désaturation profonde en oxygène, favorisée par l’apnée liée à l’anesthésie. La pré-oxygénation est un des éléments clés pour en diminuer l’incidence.  L’objectif de la pré-oxygénation est de saturer la capacité résiduelle fonctionnelle pulmonaire en oxygène pur pour en faire un réservoir. A cette phase, peut s’associer l’oxygénation apnéique afin de maintenir un apport d’oxygène pendant toute la phase d’apnée.  La pré-oxygénation est plus compliquée et moins efficace en réanimation qu’au bloc opératoire. Sa durée recommandée est de trois ou quatre minutes. Les études se sont multipliées ces dernières années, intégrant notamment la ventilation non invasive (VNI) et l’oxygénothérapie à haut débit (OHCN). Compte tenu de ces travaux, il faut probablement avoir aujourd’hui des stratégies non univoques mais adaptées aux patients, notamment à leur pathologie et leur sévérité. La stratégie conventionnelle (ballon à valve unidirectionnelle avec masque facial ou masque à réservoir d’oxygène) garde possiblement une place pour les malades les moins sévères. Pour les malades plus sévères, même si l’incidence des désaturations reste élevée, l’OHCN et la VNI semblent avoir des résultats assez proches pour prévenir les désaturations, la VNI étant probablement la stratégie à privilégier chez les malades sévèrement hypoxémiques.


2020 ◽  
Vol 29 (1) ◽  
pp. 32-39
Author(s):  
M.-C. Fèvre ◽  
R. Lewandowski ◽  
G. Francony ◽  
J.-F. Payen

Les enjeux de la prise en charge du traumatisme vertébromédullaire (TVM) cervical sont fondamentaux. Le pronostic vital peut être engagé dans l’immédiat. Cette prise en charge découle des conséquences de l’atteinte médullaire sur ses différents contingents moteur, sensitif et autonome et des objectifs de limiter les lésions secondaires. L’évaluation neurologique initiale repose sur le score ASIA (American Spinal Injury Association score). Le scanner ou l’imagerie par résonance magnétique à l’admission sont indispensables. L’optimisation hémodynamique repose sur un remplissage vasculaire minutieux et l’emploi adapté des amines vasopressives chez ces patients qui ont une défaillance des systèmes adaptatifs cardiaques. La prise en charge respiratoire repose sur une stratégie globale comportant une évaluation respiratoire et, si possible, une extubation précoce avec relai par ventilation non invasive et kinésithérapie intensive. Cette stratégie permet la diminution du recours à la trachéotomie et une réduction de la durée de ventilation mécanique. La prévention et le traitement des autres complications liées à la pathologie et à l’immobilisation ne doivent pas être négligés.


Author(s):  
Catherine Beninca ◽  
Emmanuelle Nathalie Couttin ◽  
Stéphanie Litzler Renault

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