Chapitre 8. Diagnostics différentiels de l’aphasie progressive primaire

Author(s):  
Nathalie Ehrlé ◽  
Anne Doé de Maindreville ◽  
Serge Bakchine
2019 ◽  
Vol 90 (3-4) ◽  
pp. 273-287 ◽  
Author(s):  
Laurianne Coutier ◽  
Patricia Franco

Introduction : Chez l’enfant, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) constitue un trouble du sommeil fréquent dont la prévalence est d’environ 3 % entre trois et huit ans. Matériels et méthodes : Son origine est multifactorielle (hypertrophie de tissus mous pharyngés, étroitesse des voies aérifères osseuses, atteinte du tonus neuromusculaire). Les symptômes et les signes cliniques diurnes et nocturnes à rechercher sont directement en rapport avec l’obstruction des voies aérifères supérieures (VAS) ou avec la mauvaise qualité de sommeil. Après une évaluation anamnestique et clinique complètes, incluant une nasofibroscopie, le spécialiste ORL s’orientera vers une adéno-amygdalectomie ou vers un enregistrement nocturne par polysomnographie ou polygraphie pour confirmer le diagnostic chez l’enfant. Chez l’adolescent, la prévalence du SAOS serait entre 0,5 et 6 %. Les facteurs de risque principaux sont l’obésité, le sexe masculin et les antécédents d’amygdalo-adénoïdectomie. Outre les symptômes classiques du SAOS de l’enfant, ce syndrome peut, chez l’adolescent, se manifester par une sémiologie trompeuse à type de dyssomnie, somnolence diurne excessive et/ou troubles de l’humeur. Les diagnostics différentiels à type de conduites à risque, retard de phase ou narcolepsie doivent être systématiquement évoqués. L’enregistrement de la respiration pendant le sommeil s’impose. Même si l’index d’apnées/hypopnées obstructives est faible, il doit être considéré. Conclusion : Chez l’enfant comme chez l’adolescent, la prise en charge multidisciplinaire (ORL, orthodontiste, kinésithérapeute maxillo-facial, pneumologue) doit être précoce afin d’éviter les complications neurocognitives, comportementales, cardiovasculaires et métaboliques. Une chirurgie maxillo-faciale pourra être discutée à partir de l’âge de 15 ans. Il ne faudra pas oublier de veiller aux règles d’hygiène de vie et de sommeil ainsi qu’à la prise en charge de l’obésité.


Author(s):  
Mathieu Gerfaud-Valentin ◽  
Jean-Christophe Richard ◽  
Maxime Fauter ◽  
Pascal Sève ◽  
Yvan Jamilloux

La maladie de Still de l’adulte (MSA), actuellement classée parmi les pathologies autoinflammatoires multifactorielles, est une entité rare dont deux phénotypes sont individualisés : une forme rhumatismale articulaire chronique et une forme systémique mono- ou polycyclique. C’est au cours de cette dernière, souvent de façon inaugurale ou dans la première année d’évolution, que jusqu’à un tiers des patients présentent des complications pouvant engager le pronostic vital : syndrome d’activation lymphohistiocytaire, coagulation intravasculaire disséminée, myo-péricardite, insuffisance hépatique, voire défaillance multiviscérale. Après mise en place des traitements de suppléance adaptés, le médecin réanimateur devra alors entreprendre une démarche diagnostique systématique et, après élimination des diagnostics différentiels, proposer un traitement de ces formes graves de MSA reposant sur la corticothérapie à fortes doses, l’anakinra, et plus rarement la ciclosporine A ou le tocilizumab. Ces différents éléments font l’objet de cette mise au point. 


2020 ◽  
Vol 40 (4) ◽  
pp. 300-305
Author(s):  
Arnault Tauziède-Espariat ◽  
Anne Couvelard ◽  
Johnny Raffoul ◽  
Christine Monnin ◽  
Catherine Lassabe ◽  
...  

2019 ◽  
Vol 175 ◽  
pp. S117
Author(s):  
Sara Joulaibi ◽  
Tony Altarcha ◽  
Nicolas Chausson ◽  
Didier Smadja

2018 ◽  
Vol 2 (1) ◽  
Author(s):  
Amel Chiali ◽  
Amel Khelil ◽  
Naziha Hayet Mahmoudi ◽  
Abdessamad Dali Ali ◽  
Aomar Ammar Khodja ◽  
...  

Introduction - La tuberculose représente toujours un problème de santé publique. Le polymorphisme anatomo-clinique, la multiplicité des diagnostics différentiels et l’isolement inconstant des mycobactéries rendent souvent difficile le diagnostic de la localisation cutanée de cette maladie infectieuse. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’apport de la réaction de polymérisation en chaîne (PCR) dans le diagnostic de la tuberculose cutanée en la comparant avec les autres techniques à savoir la culture sur milieu solide et l’étude histologique Matériels et méthodes - Il s’agit d’une étude d’observation multicentrique incluant 46patients recrutés au niveau de différents services de dermatologie d’Oran, de Tlemcen et d’Alger. Ces patients présentent une tuberculose cutanée évolutive fortement suspectée associée ou non à une localisation extra cutanée et n’ont jamais reçu de traitement antituberculeux. Le test diagnostique utilisé est l’Xpert® MTB/RIF. Il porte sur des fragments biopsiques des lésions cutanées et du pus quand celui-ci existe. L’analyse statistique a été réalisée grâce au logiciel Epi Data 3.1. Une comparaison des résultats obtenus avec l’Xpert® MTB/RIF, la culture sur milieu solide et l’histologie avec ceux retrouvés dans d’autres études ayant utilisé une PCR classique, a été établie. Résultats - La comparaison des résultats obtenus avec l’Xpert® MTB/RIF et ceux de la culture a montré d’une façon globale, une sensibilité de 71,5%, une spécificité de 100%, une Valeur Prédictive Positive de 100% et une Valeur Prédictive Négative de 88,9% (p<0,001). La comparaison des résultats obtenus avec l’Xpert® MTB/RIF et ceux de l’histologie, a estimé une sensibilité à 20,5%, une spécificité à 71,4%, une valeur prédictive positive à 81,2% et une valeur prédictive négative à 13,9% (p=0,63). Conclusion - Dans le diagnostic de la tuberculose cutanée, la sensibilité de l’Xpert® MTB/RIF s’avère moindre par rapport à celle de la culture et à celle de l’histologie. Les seuls avantages sont la rapidité des résultats et sa bonne spécificité.


2008 ◽  
Vol 89 (10) ◽  
pp. 1289
Author(s):  
M. Panuel ◽  
J.F. Chateil ◽  
C. Adamsbaum

Author(s):  
Nathalie Ehrlé ◽  
Anne Doé de Maindreville ◽  
Serge Bakchine

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