scholarly journals Cartographie de l’occupation du sol du Gabon en 2015 - changements entre 2010 et 2015

2021 ◽  
Vol 223 ◽  
pp. 118-128
Author(s):  
Farrel NZIGOU BOUCKA ◽  
Conan Vassily OBAME ◽  
Francis MANFOUMBI ◽  
Armel NZUE MBA ◽  
Michel NGUI ONDO ◽  
...  

La cartographie de l’occupation du sol du Gabon en 2010 et 2015 et celle des changements entre ces deux dates a été réalisée dans le cadre du programme OSFACO [1] par l'Agence Gabonaise d'Etudes et d'Observations Spatiales (AGEOS). Il s’agit de la première carte d’occupation du sol de référence à l’échelle nationale dont la légende est issue d’une concertation des acteurs majeurs du secteur forestier gabonais. Cette carte a été obtenue en affinant celle du couvert forestier du Gabon (forêt/non forêt) obtenue dans le cadre des projets OSFT [2] et GEOFORAFRI [3]. La cartographie s’est basée sur l’utilisation des images satellitaires SPOT 5/7, Sentinel 2 pour l’année 2015 et les images SPOT 4, ASTER et ALOS 1 pour l’année 2010. Les méthodes de classification semi-automatisée et d'amélioration manuelle ont été combinées pour une meilleure précision des classes d’occupation du sol. Les résultats obtenus mettent en évidence 10 classes d’occupation du sol représentant les grands ensembles paysagers du pays, dominés par les forêts qui occupent 89% de la superficie totale du Gabon en 2015. Les classes d’occupation du sol qui ont le plus évolué entre 2010 et 2015 sont les forêts, les savanes, les terres agricoles et les surfaces artificialisées. Les principales pertes en forêt sont liées à la conversion des forêts vers les surfaces artificialisées, les terres cultivées et les sols nus. Les gains en forêt les plus importants quant à eux sont observés au niveau de la fermeture des pistes forestières. La validation du produit, réalisée par une équipe indépendante de celle qui a produit la carte, s’est basée sur une donnée de référence issue d’un plan d’échantillonnage combinant une composante systématique et aléatoire suivant la méthodologie de Sannier et al. (2016). L’analyse de la correspondance entre la donnée d’occupation du sol produite et la donnée de référence a permis d’estimer la précision globale à 95%. [1] Observation Spatiale des Forêts d’Afrique Centrale et de l’Ouest, projet financé par l’Agence Française de Développement (AFD), de 2016 à 2020.[2] Observation Spatiale des Forêts tropicales, projet financé par l’AFD, de 2011 à 2015.[3] Renforcement des capacités et accès aux données satellitaires pour le suivi des forêts en Afrique Centrale et de l’Ouest, projet financé par le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM), de 2012 à 2017.

2020 ◽  
Vol 12 (13) ◽  
pp. 2155 ◽  
Author(s):  
Hezhen Lou ◽  
Pengfei Wang ◽  
Shengtian Yang ◽  
Fanghua Hao ◽  
Xiaoyu Ren ◽  
...  

Research into global water resources is challenged by the lack of ground-based hydrometric stations and limited data sharing. It is difficult to collect good quality, long-term information about river discharges in ungauged regions. Herein, an approach was developed to determine the river discharges of 24 rivers in ungauged regions on the Tibetan Plateau on a long-term scale. This method involved coupling the Manning–Strickler formula, and data from an unmanned aerial vehicle (UAV) and the Gaofen-2, SPOT-5, and Sentinel-2 satellites. We also compared the discharges calculated by using the three satellites’ data. Fundamental information about the rivers was extracted from the UAV data. Comparison of the discharges calculated from the in-situ measurements and the UAV data gave an R2 value of 0.84, an average NSE of 0.79, and an RMSE of 0.11 m3/s. The river discharges calculated with the GF-2 remote sensing data and the in-situ experiments for the same months were compared and the R2, RMSE, and the NSE were 0.80, 1.8 m3/s, and 0.78, respectively. Comparing the discharges calculated over the long term from the measured in-situ data and the SPOT-5 and Sentinel-2 data gave R2 values of 0.93 and 0.92, and RMSE values of 2.56 m3/s and 3.16 m3/s, respectively. The results showed that the GF-2 and UAV were useful for calculating the discharges for low-flow rivers, while the SPOT-5 or the Sentinel-2 satellite gave good results for high-flow river discharges in the long-term. Our results demonstrate that the discharges in ungauged tributaries can be reliably estimated in the long-term with this method. This method extended the previous research, which described river discharge only in one period and provided more support to the monitoring and management of the tributaries in ungauged regions.


2004 ◽  
Vol 14 (3-4) ◽  
pp. 331-357
Author(s):  
Anne Jacquin ◽  
Michel Gay ◽  
Véronique Chéret
Keyword(s):  

2005 ◽  
Vol 15 (2) ◽  
pp. 143-157
Author(s):  
Christian Puech ◽  
Michel Deshayes ◽  
Yolanda Navarro
Keyword(s):  

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