Cet article souligne l’importance qu’il faut accorder au premier jury du prix Vie heureuse (ancêtre du prix Femina) comme étant une Académie de femmes bien que, contrairement à l’Académie Goncourt, le « Comité du prix Vie Heureuse » n’ait jamais revendiqué ce titre. L’article analyse dans quelle mesure la création de cette communauté littéraire féminine a facilité l’accès des femmes de lettres au pouvoir culturel en France, au tournant du vingtième siècle.AbstractThis article stresses the similarities between the jury of the Prix Vie Heureuse (the original name of the Prix Femina) and a women's academy though, unlike their colleagues of the Académie Goncourt, the women who sat on the jury of the Prix Vie Heureuse never claimed they formed an academy as such. The article traces the ways that the creation of this women's literary community facilitated the access of women of letters to cultural power in France in the early years of the twentieth century.
Une Académie de femmes?