Papers of The Bibliographical Society of Canada
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Published By University Of Toronto Libraries - Uotl

0067-6896

2021 ◽  
Vol 58 ◽  
pp. 27-33
Author(s):  
Karol'Ann Boivin ◽  
Mylène Fréchette

Dans l’introduction de ce numéro spécial des Cahiers de la Société bibliographique du Canada, Karol’Ann Boivin et Mylène Fréchette soulignent le peu de visibilité dont bénéficient les intermédiaires de la chaîne du livre dans l’espace public. S’ils intéressent de plus en plus les chercheurs, on doit prendre acte de leur relatif effacement dans l’imaginaire. Qui sont ces travailleurs de l’ombre ? Quelle est la portée de leurs actions sur l’objet-livre et, surtout, comment celles-ci se combinent-elles à celles des autres agents de la chaîne? Ce sont les questions qui ont orienté ce numéro spécial, centré sur l’action collective dans le monde du livre. En terminant, les corédactrices présentent les trois articles qui composent le numéro, signés par Philippe Rioux, Mylène Fréchette ainsi que Maxime Bolduc.


2021 ◽  
Vol 58 ◽  
pp. 155-172
Author(s):  
Ruth Panofsky

“French-English Translation in Canada” is the transcript of a talk given by Montreal publisher Maynard Gertler to an unidentified audience in 1976. When Gertler founded Harvest House in 1959, his aim was to issue the first English-language translations of the works of Québécois writers in inexpensive, accessible editions. The talk is a document of enduring value that provides incisive analysis of contemporary Canadian publishing and presents the challenges facing a domestic publisher who was committed to issuing French works in English translation.    


2021 ◽  
Vol 58 ◽  
pp. 95-119
Author(s):  
Maxime Bolduc

Les nouveaux éditeurs québécois apparus au début des années 2000 se présentent dans leur discours comme entretenant des liens étroits avec leurs auteurs, mais également avec d’autres intervenants de la chaîne du livre, comme les libraires ou les imprimeurs. Sans réduire cet élément à une simple posture, j’avance que la mise en valeur de ce travail de proximité, présenté sous le mode de relations interpersonnelles privilégiées, constitue un point nodal de l’ethos des nouveaux éditeurs, qui l’utilisent pour se démarquer de leurs aînés, tels que Boréal et Leméac. Je montrerai comment cette « édition de proximité » se donne à voir dans le discours des auteurs et des éditeurs de la «relève», en particulier chez Le Quartanier, Alto et Marchand de feuilles. La collaboration et la proximité sont au fondement de l’ethos de ces maisons d’édition, ces valeurs participant de leur image collective. Leur camaraderie s’incarne par exemple en photos sur lesquelles on peut voir les auteurs et leurs éditeurs participant à des événements ou à des activités — littéraires ou non. Au-delà du couple attendu de l’éditeur et de son auteur, on met aussi de l’avant la proximité de nombreux intervenants de la chaîne du livre : libraires, graphistes, diffuseurs, etc. En somme, les nouveaux éditeurs semblent polir leur image en misant sur des collaborations multiples et étroites, ainsi que sur des structures éditoriales à taille humaine, ce qui semble central dans le positionnement des éditeurs de la relève.


2021 ◽  
Vol 58 ◽  
pp. 65-94
Author(s):  
Mylène Fréchette

Le festival littéraire Les Correspondances d’Eastman, qui a lieu en Estrie, au Québec, offre une programmation variée comprenant notamment des lectures publiques, des entrevues d’auteurs, des spectacles littéraires et des ateliers d’écriture. Sa spécificité consiste à proposer aux visiteurs d’écrire des lettres dans des jardins d’écriture aménagés par les citoyens du village d’Eastman. D’un côté, en incitant l’ensemble des visiteurs à prendre la plume, le festival encourage la démocratisation de la littérature et de la création littéraire. D’un autre côté, le festival supporte la professionnalisation des écrivains reconnus en rémunérant leur participation aux activités et en leur offrant une plateforme de promotion et une visibilité accrue. À partir des tensions sous-jacentes à ces deux facettes du festival, l’article propose d’explorer le·s rôle·s des festivaliers dans le cadre des Correspondances d’Eastman et de le·s comparer avec celui des écrivains professionnels. L’analyse sera particulièrement centrée sur les interactions entre les visiteurs et les écrivains professionnels, qui oscillent constamment entre la proximité, l’intimité et la distance.


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