III. Thèses d'Histoire du XIXe siècle à la faculté des lettres et sciences humaines de Rennes

1964 ◽  
Vol 71 (2) ◽  
pp. 333-336
Author(s):  
Michel Denis ◽  
A M
2002 ◽  
Vol 57 (3) ◽  
pp. 753-772
Author(s):  
James Turner ◽  
Eli Commins

RésuméLes historiens des États-Unis présument que le mot «science», au XIXe siècle, signifiait, implicitement, les sciences naturelles, tout comme au XXe siècle. Il en résulte qu’ils attribuent les changements profonds dans la vie intellectuelle à l’importance grandissante des sciences naturelles. Une lecture plus attentive montre que «science», avant 1900, avait un sens plus large, comprenant les sciences humaines tout autant que les sciences naturelles. Cette reconsidération de la carte épistémologique de l’Amérique du XIXe siècle apporte un éclairage nouveau sur les traits déterminants de la vie intellectuelle des années post-1900, tels que l’essor des sciences sociales, la formation des universités consacrées à la recherche et l’origine de la modernité séculaire elle-même.


1965 ◽  
Vol 20 (6) ◽  
pp. 1128-1149
Author(s):  
I. D. Koval'čenko ◽  
V. A. Ustinov

La transformation radicale des méthodes et des techniques de la recherche scientifique, réalisée actuellement par l'application de plus en plus large des machines à calculer modernes et des mathématiques, s'étend progressivement aux divers domaines de la science. Le tour de la science historique est venu, et l'application des nouvelles méthodes dans ce domaine apparaît aujourd'hui comme une nécessité.Les expériences effectuées à l'Institut de Mathématiques de la Section de l'Académie des Sciences de Sibirsk par le laboratoire chargé d'étudier les possibilités d'application des calculateurs électroniques aux sciences humaines ont prouvé qu'il est possible d'appliquer dès aujourd'hui les machines électroniques et les méthodes mathématiques à l'étude des matériaux historiques de caractère statistique, et que cette application scientifique est non seulement possible mais rentable.


1993 ◽  
Vol 48 (5) ◽  
pp. 1221-1230 ◽  
Author(s):  
Gérard Lenclud

Idéal nomologique pas mort dans les sciences sociales. Telle est, en style télégraphique, la nouvelle qu'on se doit d'annoncer sitôt refermé Y Essai d'épistémologie d'Alain Testart*. On imaginait, en effet, à peu près admise par tous, quoique pour des motifs différents, l'idée que la connaissance de l'homme social par l'homme relevait d'un autre genre de savoir que la connaissance par ce même homme des phénomènes de la nature. Cela allait, nous semblait-il, de nos jours presque sans dire, pas toujours pour de bonnes raisons. On s'abandonnait donc à croire que prévalait, dans la communauté savante, le sentiment d'une dualité insurmontable de régime épistémologique entre sciences déductives et expérimentales d'une part, sciences humaines et sociales de l'autre. Le véritable combat à mener, à l'intérieur des sciences ni déductives ni expérimentales, paraissait consister à faire reconnaître, pièces en mains, aux utilisateurs du modèle physicaliste (et aux gestionnaires de la recherche qui se recrutent parmi eux) la dignité des procédures intellectuelles mises en oeuvre dans les disciplines appliquées à l'étude des actions et des oeuvres de l'homme. De quel droit le discours de la généralité naturelle s'arrogerait-il le monopole de l'intelligibilité scientifique ? Or voici que, venue de l'anthropologie, une voix s'élève pour affirmer le plus simplement possible, par l'intermédiaire d'un court ouvrage au ton alerte, peu encombré de références bibliographiques, que le monde social constitue bien une nature au sens kantien du terme: quelque chose qui doit être conçu comme existant sous des lois. Elle nous somme de nous débarrasser au plus vite de toutes sortes de préjugés, de renouer avec l'inspiration du xixe siècle et l'espèce de raideur qui la caractérisa, de reprendre le projet d'une « physique sociale » comme laissé en plan depuis l'époque des pères fondateurs.


2002 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 121-137 ◽  
Author(s):  
Jean-François CÔTÉ

Résumé L'œuvre de Mikhaïl Bakhtine développe des positions très importantes relativement aux possibilités d'analyse des manifestations culturelles de la société contemporaine. Dans ce sens, elle contribue de façon très significative au débat entourant le développement des " sciences de la culture " ou des " sciences de l'esprit " qui a cours dans les sciences humaines depuis la fin du XIXe siècle, en particulier vis-à-vis des problèmes de la " mémoire sociale " et du " sens de l'histoire ". En montrant comment la réflexion de Bakhtine s'inscrit dans le prolongement des sciences de la culture, en engageant un dialogue implicite avec l'onto-épistémologie hégélienne, cet article montre comment on peut saisir, chez Bakhtine, des développements théoriques importants concernant les problèmes de la compréhension et de l'interprétation. En portant notamment attention à la façon dont les analyses bakhtiniennes touchant le discours, puis la littérature (romanesque), contribuent à un approfondissement des possibilités de l'analyse culturelle en général, nous suggérons en retour comment la sociologie peut bénéficier de ces positions révélant une compréhension d'une " poétique historique ".


2021 ◽  
Vol 153 (3) ◽  
pp. 337-358
Author(s):  
Gerald Hartung

Au XIXe siècle se constitue le monde moderne que nous connaissons aujourd’hui. Non seulement la formation des sociétés, mais aussi les formes de connaissance sont considérées comme socialement et culturellement variables. La tentative d’arrêter ou de renverser ce processus en inventant des traditions via la construction de concepts généraux tels que, par exemple, « esprit », « culture », « peuple », « nation » ou « race » ne peut pas arrêter le processus d’historicisation radicale de nos formes de vie et de connaissance. Cet article tente de montrer les conséquences de ce développement pour une architecture de la connaissance dans les sciences humaines et les études culturelles. L’hypothèse de travail est qu’une différence entre les disciplines du savoir provient de la différence de vitesse à laquelle elles se ferment ou, au contraire, s’ouvrent à la pensée historique. Plus précisément, il s’agit de montrer comment la discipline qu’est la « philosophie » continue à se développer dans l’ambivalence de l’ouverture et du refus de la pensée historique – et, ce faisant, pose sans cesse à nouveau la question fondamentale du rapport entre vérité et histoire.


2018 ◽  
pp. 211
Author(s):  
Patrice Vermeren

Traducción de la Dra. Carolina Ávalos Valdivia, chilena, Doctora en Filosofía por la Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis y por la Pontificia Universidad Católica de Valparaíso. Académica de la Université de Technologie de Compiègne, Campus Viña del Mar, Chile. Contanto: [email protected] texto forma parte de la publicación colectiva Les sauvages de la cité. Auto-émancipation du peuple et instruction des prolétaires au XIXe siècle. Seyssel: Champ Vallon, 1985. Con prólogo de Jacques Derrida, la presentación de Jean Borreil y textos de Stéphane Douailler, Jean-Claude Pompougnac, Jacques Rancière, entre otros. Esta publicación es el resultado de las discusiones que se dieron en el Coloquio Les savoirs populaires, l’instruction des prolétaires et la philosophie des clases pauvres au XIXe siècle, llevado a cabo en Creusot, Francia los días 6 y 7 de octubre de 1984. La dirección estuvo a cargo de Jacques Derrida y la coorganización de Patrice Verme- ren (Collège International de Philosophie), Daniel Puymèges (Institut Jean-Baptiste Dumay), Jean Borreil y Jacques Rancière (Groupe d’Etudes sur les Répresentations du Social, C.N.R.S.) y por Rose-Marie Ferenczi (Ecole de Hautes Etudes en Sciences Humaines et Sociales).


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