La langue française, un vecteur de « l’être-les-uns-avec-les-autres » chez Fatou Diome et Léonora Miano
La question de l’utilité du français comme langue de communication ne semble plus se poser aujourd’hui. Même si certains pensent que c’est une propriété exclusive des pays qui l’ont comme legs ancestral : il s’agit ici de la France. Et que d’autres, à contre-courant, y voient un instrument d’aliénation culturelle des locuteurs francophones des ex-colonies de la France. Pour en finir avec ces débats « stériles » qui détourent les regards sur l’indispensabilité du français en Afrique et dans le monde, Fatou Diome et Léonora Miano démontrent respectivement dans leurs œuvres d’une part, que cette langue est un instrument au service de la construction d’une altérité positive dans l’espace francophone. Et, d’autre part, que c’est un moyen de communication permettant la rencontre des peuples en Afrique subsaharienne francophone. D’un commun accord, elles pensent que le français est « une langue africaine à part entière ».