Mortalité infanto-juvénile liée à la drépanocytose en Afrique subsaharienne : étude multinationale en Afrique de l’ouest et du centre

2021 ◽  
Vol 42 ◽  
pp. A79
Author(s):  
B. Ranque ◽  
R. Kitenge ◽  
C. Coulibaly ◽  
H. Traore ◽  
L. Adjoumani ◽  
...  
1997 ◽  
Vol 50 (3) ◽  
pp. 209-213
Author(s):  
Philippe Solano ◽  
Marc Desquesnes ◽  
Issa Sidibé

Trypanosoma (Duttonella) vivax est un parasite des ruminants domestiques en Afrique et en Amérique latine. Les souches en Amérique latine, transmises mécaniquement par divers insectes piqueurs, ont perdu la capacité d'infecter les glossines qui les transmettent cycliquement en Afrique subsaharienne. Les auteurs ont passé en revue diverses techniques de diagnostic utilisées pour détecter T. vivax sur le terrain, allant des examens parasitologiques classiques aux techniques moléculaires (PCR), en passant par les tests sérologiques. La PCR, qui offrait une sensibilité et une spécificité non égalées, a été utilisée au CIRDES, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso, et les résultats obtenus par cette technique pour identifier T. vivax sur les bovins et sur les pièces buccales des glossines ont été comparés aux résultats parasitologiques de plusieurs études récentes en Afrique de l'Ouest. Le fait le plus marquant concernait, dans certaines régions, une proportion non négligeable de mouches infectées seulement dans le proboscis (cycle de T. vivax) ne donnant aucun signal PCR avec les amorces T. vivax. Les auteurs ont envisagé plusieurs hypothèses pour expliquer ces résultats, la plus probable semblant être la circulation de souches du sous-genre Duttonella non reconnues par les marqueurs utilisés. Des études de variabilité génétique et de pathogénicité des souches locales seraient intéressantes à mener.


Author(s):  
Sokhna Fatou Seck-Sarr

Cet article explore la professionnalisation et la politisation des commentaires numériques sur la marque de l’opérateur mobile Orange en Afrique subsaharienne. Il souligne d’abord la surreprésentation de commentaires négatifs publiés sur Facebook et Twitter ainsi que la diversité des actions de boycott initiées par les internautes « clients » : orangesatch (2013), Boycott-orange-Niger (2015) Stop aux anarques d’orange Mali (2015) Afrique boycott orange (2016) ou encore Talatay-orange (2018). Il détaille ensuite la nature des commentaires numériques, aux soubassements idéologiques, politiques, voire géopolitiques, ainsi que le détournement des messages publicitaires de la marque (Cultural Jamming) par les contestataires disposant a priori de compétences techniques et sociales. L’étude expose les tactiques privilégiées par la marque Orange notamment la mise en place de « Team digitale » pour animer ses pages Facebook et comptes officiels Twitter ainsi que le recours à des blogueurs/influenceurs pour renforcer son autorité réputationnelle. Enfin, le caractère promotionnel ou divertissant des réponses apportées par les community managers de la marque, dans une situation de communication sensible pouvant déboucher sur une crise, interroge les compétences reliées à l’autorité énonciative de la marque.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 73-73
Author(s):  
W. Alarcon

L’association Santé Mentale en Afrique de l’Ouest a été créée par des soignants de l’hôpital psychiatrique du centre hospitalier Mas Careiron à Uzès dans le Gard. Son objectif est de nouer des partenariats avec des structures de soins psychiatriques en Afrique (ONG, Hôpitaux publics, Associations,…) et de sensibiliser la communauté psychiatrique à la nécessité de développer de véritables politiques de santé mentale à l’échelle du continent. La faiblesse des politiques publiques, le faible niveau d’équipement et de formation psychiatrique dans la majorité des pays d’Afrique subsaharienne obligent à penser des modèles d’organisation sanitaire adaptés à la réalité du terrain [3]. Nous prendrons pour exemple le partenariat passé entre SMAO et l’ONG Ivoiro-béninoise Saint-Camille de Lellis qui depuis trente ans, œuvre à la mise en place de soins et d’outils de réinsertion pour les malades psychiatriques dans ces deux pays. À ce jour, ce sont huit centres d’hospitalisation, autant de centres de consultation et sept centres de réhabilitation par le travail qui y ont vu le jour. Le modèle de soins proposé par l’ONG St-Camille repose essentiellement sur la compétence infirmière du fait d’une carence réelle sur le plan médical. L’idée des soins proposés par cette association est intéressante car elle rappelle par bien des points la naissance de la sectorisation psychiatrique en France : modicité et accessibilité des soins, maillage territorial, volonté de déstigmatisation de la pathologie psychiatrique dans un environnement culturel chargé de représentations négatives [2]. Il apparaît cependant nécessaire d’imaginer à court et moyen termes des aides plus importantes sur la question de l’aide à l’achat des traitements psychotropes, et ce d’autant que le coût moyen d’un traitement annuel par patient reste très modique au regard d’autres traitements (ex VIH) pour lesquels la communauté internationale a su se mobiliser [1].


Author(s):  
Katrien Pype

Cette série de six articles, tous focalisés sur l’Afrique francophone, traite chacun à leur manière du thème principal de l’usage de l’Internet par des groupes religieux sur le continent africain. Cinq de ces contributions explorent l’usage religieux des médias numériques en Afrique de l’Ouest alors que la dernière se concentre sur l’Afrique centrale. Nous en tirons une vue d’ensemble équilibrée sur diverses communautés religieuses telles le Hibut-Tarqiyyah du Sénégal, des églises chrétiennes de Ouagadougou, des chrétiens de la République démocratique du Congo, des fidèles camerounais du pasteur nigérian T. B. Joshua ou encore des musulmans ivoiriens hors ligne comme en ligne ainsi qu’une communauté mixte regroupant des chrétiens et des musulmans au Burkina Faso. Les thématiques dominantes abordées sont : la représentation en ligne ; le numérique en tant qu’espace étendu d’apprentissage et de conversion religieuse ; la religion et la sphère publique ; et, pour terminer, les formes de religiosité en Afrique subsaharienne. Cette compilation d’articles constitue un complément utile à l’abondante littérature anglophone sur les mondes médiatiques africains et leurs enchevêtrements religieux (voir entre autres de Witte, 2011 ; Hackett et Soares, 2014 ; Graetz, 2014 ; Meyer, 2015 ; Pype, 2012 ; Schulz, 2011).


2010 ◽  
pp. 114-119
Author(s):  
Thierry Pellarin ◽  
Truong Tran ◽  
Jean-Paul Laurent ◽  
Théo Vischel

1969 ◽  
Vol 62 (1) ◽  
pp. 139-150
Author(s):  
Julien Bondaz

Comparer la divination par la souris pratiquée au Burkina Faso et les pratiques de dératisation observées au Mali revient à mettre en évidence une même logique de pistage. Dans les deux cas, il s’agit d’expliciter le désordre des choses et les afflictions concernant les humains afin de leur trouver un remède. La comparaison entre les activités du devin spécialiste de myomancie et celle du dératiseur invite alors à interroger les rapports entre pistage cynégétique et procédé divinatoire, mais aussi, plus largement, entre paradigme indiciaire et démarche scientifique. Basé sur une description de la divination par la souris à partir de données tirées de la bibliographie et sur les résultats d’une enquête ethnographique sur les interactions entre humains et rongeurs à Bamako (Mali), cet article oriente ainsi la réflexion non seulement vers la classification des rongeurs, les formes de commensalité ou les techniques de piégeage, mais aussi vers l’interprétation des traces comme activité commune aux devins, aux dératiseurs et aux chercheurs.


2009 ◽  
Vol 19 (3) ◽  
pp. 351-372 ◽  
Author(s):  
Françoise Gourmelon ◽  
Jade Georis-Creuseveau ◽  
Mathias Rouan ◽  
Souadou N'Diaye

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