jeune fille
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2021 ◽  
Vol 18 (2) ◽  
pp. 200-218
Author(s):  
Isabelle Malmon
Keyword(s):  

Une verrière sous le ciel, le roman de la Tchécoslovaque Lenka Horňáková-Civade, raconte la première année d’exil à Paris d’une jeune fille de dix-huit ans, Ana. Ce séjour est pour elle l’occasion de s’interroger sur les idiomes qu’elle pratique, le tchèque et le français. L’antagonisme entre sa langue d‘adoption, langue de culture et de liberté parlée dans sa famille depuis des générations, et sa langue originelle, langage de la subordination, est finalement dépassé, comme se trouve apaisé le conflit entre l’adolescente rebelle et ses parents. Butée dans le mutisme au début du roman, Ana trouve finalement dans l’expression l’occasion d’affirmer sa nouvelle identité.


2021 ◽  
Author(s):  
Judith K. Bernhard

La professeure Judith Bernhard enseigne à la School of Early Childhood Education de l’Université Ryerson. Elle s’appuie sur sa propre expérience de la recherche sur les familles transnationales pour illustrer les difficultés de la collecte de données et pour alimenter ainsi la réflexion sur les pratiques dans ce domaine. Elle commence par exposer sa propre histoire d’immigrante et d’universitaire. Elle vit elle-même les tensions entre la défense des intérêts des familles et son rôle comme chercheuse universitaire. Elle utilise deux études de cas pour illustrer certaines de ces difficultés. La première est celle de points de vue divergents sur le rôle du parent dans le cas d’une jeune adolescente dont la famille était originaire du Salvador. L’enseignante de la jeune fille et sa famille ne partageaient pas les mêmes opinions sur ses droits et responsabilités à cause de leurs valeurs culturelles. La professeure Bernhard explique que ces divergences d’opinions étaient également représentées au sein de l’équipe de chercheurs. Ses propres racines latino-américaines lui ont permis de comprendre la position de la famille et sa formation universitaire de comprendre les buts poursuivis par l’enseignante. L’équipe a rédigé un rapport qui ne reflétait pas totalement la tension entre ces cultures. La professeure Bernhard a cependant conclu que les chercheurs doivent prêter plus attention à leur propre formation professionnelle et acculturation qui sont d’importants marqueurs dans le processus de recherche. La deuxième étude de cas qu’elle présente expose les difficultés qu’elle a rencontrées en utilisant des entrevues pour enquêter sur le vécu de mères somaliennes réfugiées. Le premier enquêteur, bien que ce soit un chercheur chevronné avec des racines immigrantes, s’est avéré inacceptable pour les familles somaliennes parce qu’il était de sexe masculin. La deuxième personne choisie est originaire de la communauté somalienne et a été formée par les chercheurs pour obtenir le consentement éclairé et pour conduire des entrevues normalisées. La professeure explique comment les perceptions et les normes culturelles interdisent d’appliquer ces approches normalisées avec la population de l’enquête, ce qui empêche la publication d’un rapport de recherche crédible. Du fait même, les informations sur la situation de ces familles et sur leur point de vue ne parviendront pas aux professionnels et aux décideurs dont les décisions influencent leur vie. La professeure Bernhard incite le milieu de la recherche à réfléchir aux modalités de définition des « données » significatives et des meilleures méthodes à employer pour les collecter.


2021 ◽  
Author(s):  
Judith K. Bernhard

La professeure Judith Bernhard enseigne à la School of Early Childhood Education de l’Université Ryerson. Elle s’appuie sur sa propre expérience de la recherche sur les familles transnationales pour illustrer les difficultés de la collecte de données et pour alimenter ainsi la réflexion sur les pratiques dans ce domaine. Elle commence par exposer sa propre histoire d’immigrante et d’universitaire. Elle vit elle-même les tensions entre la défense des intérêts des familles et son rôle comme chercheuse universitaire. Elle utilise deux études de cas pour illustrer certaines de ces difficultés. La première est celle de points de vue divergents sur le rôle du parent dans le cas d’une jeune adolescente dont la famille était originaire du Salvador. L’enseignante de la jeune fille et sa famille ne partageaient pas les mêmes opinions sur ses droits et responsabilités à cause de leurs valeurs culturelles. La professeure Bernhard explique que ces divergences d’opinions étaient également représentées au sein de l’équipe de chercheurs. Ses propres racines latino-américaines lui ont permis de comprendre la position de la famille et sa formation universitaire de comprendre les buts poursuivis par l’enseignante. L’équipe a rédigé un rapport qui ne reflétait pas totalement la tension entre ces cultures. La professeure Bernhard a cependant conclu que les chercheurs doivent prêter plus attention à leur propre formation professionnelle et acculturation qui sont d’importants marqueurs dans le processus de recherche. La deuxième étude de cas qu’elle présente expose les difficultés qu’elle a rencontrées en utilisant des entrevues pour enquêter sur le vécu de mères somaliennes réfugiées. Le premier enquêteur, bien que ce soit un chercheur chevronné avec des racines immigrantes, s’est avéré inacceptable pour les familles somaliennes parce qu’il était de sexe masculin. La deuxième personne choisie est originaire de la communauté somalienne et a été formée par les chercheurs pour obtenir le consentement éclairé et pour conduire des entrevues normalisées. La professeure explique comment les perceptions et les normes culturelles interdisent d’appliquer ces approches normalisées avec la population de l’enquête, ce qui empêche la publication d’un rapport de recherche crédible. Du fait même, les informations sur la situation de ces familles et sur leur point de vue ne parviendront pas aux professionnels et aux décideurs dont les décisions influencent leur vie. La professeure Bernhard incite le milieu de la recherche à réfléchir aux modalités de définition des « données » significatives et des meilleures méthodes à employer pour les collecter.


2021 ◽  
Vol 21 (3) ◽  
pp. 209-216
Author(s):  
Anna Ledwina

Mémoires d’une jeune fille rangée: The Beauvoir’s emancipation story Simone de Beauvoir in her autobiography Mémoires d’une jeune fille rangée describes her own way of getting to know herself, her abilities and limitations and her search for identity. Considering the past, she ruminates over how certain episodes from her life influenced her later choices, especially the writer’s sensitivity and personality. The autobiographical perspective allows Beauvoir to present evolution of young Simone’s behaviour and worldview, her dreams, traumas and obsessions. In this way the author sketches convincing portrait of a maturing woman, distinguished by brilliant intelligence, opposing traditional values of bourgeois environment, its morality and all authorities, a woman who could experience a kind of “conversion” and also fulfil her ideal of emancipation, and at the same time her idée fixe, which was to become a writer.


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