causes de décès
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Author(s):  
Emily Schleihauf ◽  
Matthew J. Bowes

Introduction La pandémie de COVID-19 et les mesures prises par les instances gouvernementales ont soulevé des inquiétudes quant à la possibilité d’une hausse de la mortalité par suicide et par intoxication aux drogues ou aux médicaments, en raison de l’exacerbation des maladies mentales, des problèmes économiques, des changements dans l’approvisionnement en drogues et en médicaments, de la capacité à accéder aux services de réduction des méfaits et de divers autres facteurs. Méthodes Nous avons obtenu nos données du Service de médecin légiste de la Nouvelle Écosse. Nous avons élaboré des définitions de cas et nous en avons évalué les caractéristiques de performance. Nous avons modélisé les tendances des décès mensuels par suicide et par intoxication aux drogues ou aux médicaments avant la pandémie et nous avons comparé le nombre de décès observé durant l’année de la pandémie aux prévisions. Résultats Il y a eu une diminution importante des décès par suicide au cours de la première année de la pandémie de COVID-19 en Nouvelle-Écosse, avec environ 21 décès par suicide non liés à une intoxication aux drogues ou aux médicaments de moins que prévu entre mars 2020 et février 2021 (rapport de risque = 0,82). Aucun changement n’a été observé en matière de mortalité par intoxication aux drogues ou aux médicaments. Les définitions de cas ont été appliquées avec succès aux déclarations rédigées librement sur les causes de décès et aux cas où la cause et la nature du décès faisaient toujours l’objet d’une enquête. Conclusion Il est possible de mettre en œuvre des processus de classification des cas et de suivi en collaboration avec les médecins légistes et les coroners pour que les autorités de santé publique puissent surveiller en continu et le plus rapidement possible la mortalité par suicide et par intoxication aux drogues ou aux médicaments. Les médecins légistes et les coroners étant les gardiens d’une foule de données utilisables pour prévenir d’autres décès, il est temps de mobiliser ces systèmes dans les suivis par la santé publique.


2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 81-84
Author(s):  
A Bah

Introduction : les pays en développement sont confrontés à de nombreuses difficultés dans le domaine de la santé.. Objectif : Ce travail visait à étudier la morbidité et la mortalité des enfants de 1 mois à 15 ans hospitalisés dans le service de pédiatrie de l’hôpital Nianankoro Fomba de Ségou. Matériel et Méthodes : Notre étude s’est déroulée du 1er janvier au 31 décembre 2016 dans le service de Pédiatrie de l’Hôpital Nianankoro Fomba. Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive. Ont été inclus tous les enfants de 1 mois à 15 ans hospitalisés. Résultats : Nous avons inclus 862 enfants de 1 mois à 15 ans. 70,10% des patients avaient moins de 5 ans. Les garçons représentaient 60,30%. La majorité des patients (75,90%) résidaient dans le district sanitaire de Ségou. Les principaux diagnostics retrouvés étaient le paludisme (53,20%), la malnutrition aiguë sévère avec complications (17,90%) et les infections respiratoires aiguës (10,20%). Les patients guéris représentaient 86,08% et le taux de décès était de 6,61%.La majorité des patients décédés était des garçons (57,89%). Les trois principales causes de décès étaient le paludisme grave (42,10%), la malnutrition aiguë sévère avec complications (35,09%) et les sepsis sévères (7,02%) et les décès concernaient les enfants de moins de 5 ans (71,93%). Conclusion : La morbidité et la mortalité en pédiatrie restent préoccupantes dans nos structures malgré les efforts. Cependant les causes sont évitables par le changement de comportement à tous les niveaux. Mots Clés : morbidité, mortalité, enfants, Ségou.


2021 ◽  
Vol 27 (6) ◽  
pp. 605-611
Author(s):  
Ons Hmandi ◽  
Mehdi Ben Khelil ◽  
Nouha Zoghlami ◽  
Hajer Skhiri ◽  
Moncef Hamdoun
Keyword(s):  

Contexte : les rapports de mortalité en Tunisie n’incluent pas les causes de décès médico-légaux. Objectif : établir les statistiques sur les causes de décès médico-légaux au nord de la Tunisie en 2015 en se basant sur la Dixième Révision de la Classification internationale des maladies (CIM-10). Méthodes : il s’agissait d’une étude transversale et descriptive portant sur tous les décès autopsiés au nord de la Tunisie en 2015. Les caractéristiques socio-démographiques ont été identifiées, ainsi que les formes médico-légales et les causes de décès. Celles-ci ont été codées selon la CIM-10. Résultats : notre échantillon était composé de 1957 cas. Il y avait une prédominance masculine avec un sex ratio de 3,5. L’âge moyen était de 47,2 (écart type [ET] 20,6) ans. Les morts violentes ont représenté 57,4 % de la mortalité globale, suivies du groupe des maladies de l’appareil circulatoire (24,5 %) et de celui des maladies de l’appareil respiratoire (6,5 %). Les causes de décès les plus fréquentes étaient les accidents de transport terrestre (33,7 %) et les cardiopathies ischémiques (17,9 %). Les accidents de la voie publique étaient à l’origine de 56,1 % des morts accidentelles. La pendaison était le mode suicidaire le plus fréquent (51,5 %). Les homicides étaient le plus souvent secondaires à des plaies par arme blanche (35,8 %). Conclusion : la CIM-10 a permis de mettre en avant la part de la mort violente et ses caractéristiques dans la mortalité médico-légale au nord de la Tunisie, ce qui témoigne de son efficacité dans la standardisation des conclusions des rapports d’autopsie.


2020 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 37-72
Author(s):  
France Meslé ◽  
Jacques Vallin

Dans les pays les plus avancés, la mort survient de plus en plus aux grands âges. En France, par exemple, en 2016, 73 % des décès féminins se sont produits après 85 ans, alors que ce n’était le cas que de 41 % en 1975 et même seulement 25 % en 1950. Alors que le sujet paraissait jadis anecdotique, des chercheurs s’interrogent de plus en plus sur ce que peuvent être les causes de décès aux grands âges. Beaucoup, cependant, estiment que la question est relativement vaine car plus l’âge avance, plus les causes sont multiples ce qui rend d’autant plus difficile la détermination d’une cause principale tandis que de leur côté les médecins déclarants posent souvent des diagnostics flous. Il est vrai que le nombre de décès dont la cause est mal définie, voire non déclarée, augmente avec l’âge, mais il nous semble néanmoins que les certificats médicaux de cause de décès portent de plus en plus d’informations exploitables jusqu’à des âges très avancés dans beaucoup de pays, dont la France. Dans le même temps, la précision des âges au décès recueillis par la statistique de l’état civil, longtemps assez défaillante aux grands âges, s’est beaucoup améliorée au cours des dernières décennies. Nous tentons donc ici de suivre l’évolution de la mortalité française par cause et par âge au-delà de 90 ans, depuis la fin des années 1970, tant pour les hommes que pour les femmes. Non seulement, l’étude confirme que la mortalité diminue à tous les âges, y compris les plus élevés, et quel que soit le sexe. Elle nous permet aussi d’évaluer le poids de chacun des grands groupes de causes (cancers, maladies du cœur, autres maladies de l’appareil circulatoire, maladies infectieuses et respiratoires, diabète, démences et maladies neuro-dégénératives, autres maladies, accidents et sénilité), dans ce recul de la mortalité aux âges élevés et donc dans la montée des espérances de vie à 90 ans, ainsi que le rôle qu’ils jouent dans la différence d’espérance de vie entre les sexes dont l’évolution, même aux grands âges s’est récemment retournée.


2020 ◽  
Vol 147 (12) ◽  
pp. A155-A156
Author(s):  
A. Lunati ◽  
S. Ferkal ◽  
F. Hemery ◽  
A. Jannic ◽  
S. Bellaiche ◽  
...  
Keyword(s):  

2020 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 171-175
Author(s):  
Meriem Abdoun ◽  

La comptabilisation annuelle des décès et la détermination des causes sont essentielles pour évaluer l’efficacité du système de santé d’un pays, que l’on estime aussi en mesurant l’impact des maladies et des traumatismes. Ces chiffres permettent aux autorités sanitaires de déterminer si elles prennent des mesures de santé publique adéquates. Les pays industrialisés disposent de systèmes pour déterminer les causes de décès dans la population. En revanche la plupart des pays en développement dont l’Algérie, n’en disposent pas. L'amélioration des statistiques des causes de décès passe par l’amélioration de la certification des décès, qui est encadrée par le format du certificat de décès et par le concept de la cause initiale du décès. Ainsi, le pivot de l’étude ces statistiques repose sur le certificat médical de décès, sa rédaction doit obéir aux règles et aux instructions édictées par l’organisation mondiale de la santé. Le modèle du certificat de décès doit être conforme à un modèle type préconisé par l’OMS, qui propose à tous les états membres un modèle international de certificat médical de la cause de décès, où figurent, suivant un ordre précis, une cause immédiate, une cause initiale et une ou plusieurs causes associées (intermédiaires) ayant contribués de manière indirecte au phénomène morbide. Ensuite, la codification des causes de décès s’appuie sur la classification internationale des maladies de l’organisation mondiale de la santé. Ce cadre garantit un certain niveau de qualité et de comparabilité nationale et internationale des données de mortalité.


2020 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 97-101
Author(s):  
Meriem Abdoun ◽  
◽  
Nadia Merabet ◽  
Nesrine Nouiouet ◽  
Fouzi Rezig ◽  
...  

Objectif. L’objectif de notre étude est de décrire le profil épidémiologique des décès maternels dans la Wilaya de Sétif durant les années 2014–2019. Matériels et méthodes. Les définitions utilisées sont celles de l’OMS. L’analyse porte sur les données observées à partir des statistiques des déclarations obligatoires des décès maternels par la mise en place d’un Audit National des Décès Maternels depuis 2014. Il s’agit d’étude descriptive desdécèsmaternels survenusdans la wilaya de Sétif, durant les années 2014–2019. Résultats. 141 décès maternels ont eu lieu entre 2014 et 2019. L’âge moyen des femmes décédées était de 32 ans (écart-type 5,7 ans). La tranche d’âge 25–29 ans est la plus touchée (33,3%). 79% des décès maternels ont eu lieu dans un établissement hospitalier public, 20% dans une clinique privée et seulement 1% à domicile. La première cause des décès maternels est due aux hémorragies obstétricales avec un taux de 37,6%, suivie par les complications de l’hypertension artérielle (22%) et l’embolie amniotique (15,6%). Les infections sont impliquées dans 5% des décès. Conclusion. De nombreuses améliorations sont encore possibles, d’une part pour connaître la cause exacte conduisant à ce drame, d’autre part, pour optimiser les soins notamment en matière d’hémorragie obstétricale et de complications hypertensives étant donné qu’elles demeurent les premières causes de décès.


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