cause de décès
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2021 ◽  
Vol 37 (12) ◽  
pp. 1119-1124
Author(s):  
Pierre-Michael Coly ◽  
Xavier Loyer

Les maladies cardiovasculaires constituent la principale cause de décès dans le monde. Il est donc urgent de développer de nouvelles approches pour le traitement et la détection de ces maladies. Les vésicules extracellulaires (VE) ont attiré une attention considérable au vu de leur rôle dans la communication intercellulaire. Elles régulent en effet des processus clés comme l’inflammation ou l’angiogenèse, et sont donc impliquées dans de nombreux aspects de la physiopathologie cardiovasculaire. Les VE semblent avoir une action complexe qui dépend de leur origine et de leur contenu. Bien que leur présence soit parfois délétère, elles sont également considérées comme des outils diagnostiques et thérapeutiques potentiels. Cette revue résume les avancées récentes dans la compréhension du rôle des VE dans les maladies cardiovasculaires.


2020 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 37-72
Author(s):  
France Meslé ◽  
Jacques Vallin

Dans les pays les plus avancés, la mort survient de plus en plus aux grands âges. En France, par exemple, en 2016, 73 % des décès féminins se sont produits après 85 ans, alors que ce n’était le cas que de 41 % en 1975 et même seulement 25 % en 1950. Alors que le sujet paraissait jadis anecdotique, des chercheurs s’interrogent de plus en plus sur ce que peuvent être les causes de décès aux grands âges. Beaucoup, cependant, estiment que la question est relativement vaine car plus l’âge avance, plus les causes sont multiples ce qui rend d’autant plus difficile la détermination d’une cause principale tandis que de leur côté les médecins déclarants posent souvent des diagnostics flous. Il est vrai que le nombre de décès dont la cause est mal définie, voire non déclarée, augmente avec l’âge, mais il nous semble néanmoins que les certificats médicaux de cause de décès portent de plus en plus d’informations exploitables jusqu’à des âges très avancés dans beaucoup de pays, dont la France. Dans le même temps, la précision des âges au décès recueillis par la statistique de l’état civil, longtemps assez défaillante aux grands âges, s’est beaucoup améliorée au cours des dernières décennies. Nous tentons donc ici de suivre l’évolution de la mortalité française par cause et par âge au-delà de 90 ans, depuis la fin des années 1970, tant pour les hommes que pour les femmes. Non seulement, l’étude confirme que la mortalité diminue à tous les âges, y compris les plus élevés, et quel que soit le sexe. Elle nous permet aussi d’évaluer le poids de chacun des grands groupes de causes (cancers, maladies du cœur, autres maladies de l’appareil circulatoire, maladies infectieuses et respiratoires, diabète, démences et maladies neuro-dégénératives, autres maladies, accidents et sénilité), dans ce recul de la mortalité aux âges élevés et donc dans la montée des espérances de vie à 90 ans, ainsi que le rôle qu’ils jouent dans la différence d’espérance de vie entre les sexes dont l’évolution, même aux grands âges s’est récemment retournée.


2020 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 171-175
Author(s):  
Meriem Abdoun ◽  

La comptabilisation annuelle des décès et la détermination des causes sont essentielles pour évaluer l’efficacité du système de santé d’un pays, que l’on estime aussi en mesurant l’impact des maladies et des traumatismes. Ces chiffres permettent aux autorités sanitaires de déterminer si elles prennent des mesures de santé publique adéquates. Les pays industrialisés disposent de systèmes pour déterminer les causes de décès dans la population. En revanche la plupart des pays en développement dont l’Algérie, n’en disposent pas. L'amélioration des statistiques des causes de décès passe par l’amélioration de la certification des décès, qui est encadrée par le format du certificat de décès et par le concept de la cause initiale du décès. Ainsi, le pivot de l’étude ces statistiques repose sur le certificat médical de décès, sa rédaction doit obéir aux règles et aux instructions édictées par l’organisation mondiale de la santé. Le modèle du certificat de décès doit être conforme à un modèle type préconisé par l’OMS, qui propose à tous les états membres un modèle international de certificat médical de la cause de décès, où figurent, suivant un ordre précis, une cause immédiate, une cause initiale et une ou plusieurs causes associées (intermédiaires) ayant contribués de manière indirecte au phénomène morbide. Ensuite, la codification des causes de décès s’appuie sur la classification internationale des maladies de l’organisation mondiale de la santé. Ce cadre garantit un certain niveau de qualité et de comparabilité nationale et internationale des données de mortalité.


2020 ◽  
Vol 14 (4) ◽  
pp. 214-225
Author(s):  
V. Képénékian ◽  
L. Villeneuve ◽  
O. Glehen

Le cancer colorectal est la deuxième cause de décès par cancer et 15 % des patients qui en sont atteints présentent des métastases péritonéales (MP) synchrones ou métachrones. Le péritoine est le site métastatique grevé du plus mauvais pronostic. Certaines caractéristiques de la tumeur primitive déterminent un surrisque de progression péritonéale précoce malgré la chimiothérapie systémique adjuvante. Le traitement et le suivi de l’ensemble de ces patients sont rendus complexes par un corpus de données contrôlées spécifiques aux MP encore limité et par la difficulté de leur détection en dehors d’une chirurgie par les examens standard d’imagerie. Les résultats récents d’essais prospectifs randomisés consacrent la prise en charge spécialisée en centre expert autant qu’ils remettent en question la chimiohyperthermie intrapéritonéale à l’oxaliplatine forte dose et courte durée. Le caractère globalement résistant des MP aux traitements systémiques confirme que l’approche locorégionale intrapéritonéale est à privilégier pour l’avenir. La PIPAC (pressurized intraperitoneal aerosol chemotherapy) et la chimiothérapie intrapéritonéale conventionnelle sont en cours d’évaluation dans plusieurs essais. L’immunothérapie systémique ne profite qu’à 5 % des patients atteints de cancers colorectaux métastatiques à ce jour, mais son administration intrapéritonéale bénéficie d’un potentiel d’efficacité plus important. L’évaluation clinique de ces différentes options thérapeutiques, et de leur combinaison optimale, sera soutenue par une meilleure compréhension de la biologie tumorale et le développement de nouveaux marqueurs utiles au suivi telle la mesure de l’ADN circulant.


Author(s):  
Gilbert Fabrice Otiobanda ◽  
Christ Mayick Mpoy Emy Monkessa ◽  
Marie Elombila ◽  
Hugues Brieux Ekouele Mbaki ◽  
Gilles Niengo Outsouta ◽  
...  

Contexte : Le traumatisé grave (TG) est un patient ayant subi un traumatisme violent quelles que soient les lésions apparentes. Aucune donnée épidémiologique n’a été retrouvée au Congo-Brazzaville. L’objectif était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des TG au CHU de Brazzaville (CHU-B). Matériels et méthodes : L’étude était rétrospective en 30 mois sur 82 TG en réanimation. Les variables épidémiologiques, cliniques et évolutives étaient analysées sur Excel 2016. Résultats : L’âge moyen était de 37,2 ± 16,4 ans (sex-ratio : 4,1). Les patients étaient transférés des urgences dans 48,8 %. Les accidents de la voie publique (82,9 %) constituaient la circonstance traumatique la plus fréquente. Le Glasgow moyen était de 10,1 ± 4,1. La détresse respiratoire et l’état de choc étaient respectivement observés dans 35,4 % et 17,1 %. La tête (76,8 %) et le thorax (41,5 %) étaient les régions les plus touchées. Les complications étaient retrouvées dans 34,1 %. Le taux de mortalité était de 42,7 %. La détresse neurologique (62,9 %) était la principale cause de décès. La durée médiane d’hospitalisation était de 5 jours. Conclusion : Le TG occupe 5,7 % des admissions en réanimation. Il touche une population juvénile masculine victime d’AVP. La tête et le thorax étaient les plus touchés. La mortalité est très élevée.


2020 ◽  
Vol 7 (1) ◽  
pp. 45-49
Author(s):  
Mourad Raiah ◽  
◽  
Aicha Henien Djelloul Saiah ◽  
Hadj Mohamed Ali Lahmar ◽  
Zoubir Ahmed Fouatih

Introduction. selon des données de l’Organisation Mondiale de la Santé, sur 50 millions de décès annuels dans le monde, les cardiopathies ischémiques sont la première cause de décès avec 7,4 millions de décès d’origine coronaire. L’objectif de cette étude est de décrire le profil épidémiologique et clinique des patients admis pour infarctus du myocarde au service des urgences cardiologiques de l’EHU d’Oran au cours de l’année 2015. Patients et méthodes. l’étude a concerné tous les patients admis pour infarctus du myocarde au service des urgences cardiologiques de l’EHU d’Oran. Ont été étudiés les paramètres épidémiologiques et cliniques. Nous avions réalisé une analyse statistique avec le logiciel SPSS 20. Les tests de Khi² et t de Student étaient utilisés et étaient considérés comme significatifs pour une valeur de p < 0,05. Résultats. pendant la période de l’étude, 118 patients avaient présenté à l’admission un infarctus du myocarde. Il s’agissait de 77 hommes et (65,3 %) et 41 femmes (34,7 %). L’âge moyen était de 58,9 ± 12,3 ans. Les facteurs de risque cardio-vasculaires étaient dominés par l’HTA (41,5 %), suivie de la dyslipidémie (32,2 %) et du diabète (30,5 %). La consommation du tabac a été rapportée chez 22 % des cas. Conclusion. des mesures préventives par la lutte contre les facteurs de risque cardio-vasculaires doivent être envisagées.


Author(s):  
Hebbar Chafika ◽  
Tires Hachemi ◽  
Hassani Maya Meriem

Si la voiture est le moyen de transport le plus utilisé, les accidents routiers sont la principale cause de décès. Les trois acteurs de la conduite sont : le Conducteur, le Véhicule et l’Infrastructure. L’Algérie est classée parmi les pays qui enregistrent un nombre élevé d’accidents ces dernières années. Les statistiques du centre national de prévention et sécurité routière algérien, montrent que les causes directes des accidents de circulation sont liées à l’homme, au véhicule et à l’environnement. Le comportement humain se manifeste par l’excès de vitesse, suivi de l’alcoolémie et non-respect du code de la route. Nous proposons des mesures qui contribueraient à la réduction des accidents ; Ceci par l’adoption et l’application des lois, prenant en compte les facteurs de risque, les compagnes de sensibilisation et de prévention des catégories sociales concernées par la mortalité routière. Ces propositions peuvent être lancées à travers les mass-médias, la réduction de l’utilisation du véhicule individuel et l’encouragement du transport commun en contribuant à la préservation de la santé humaine et la lutte contre l’apparition des maladies cardio-vasculaires.


Author(s):  
S. Catros ◽  
M. Fenelon ◽  
A. Rui ◽  
K. Ross ◽  
D. Marcio ◽  
...  

Introduction : Actuellement 208 millions de personnes consomment du tabac en Europe dont 12 millions en France. 650 000 décès sont attribuables au tabac en Europe et environ 60 000 décès par an sont imputables à cette consommation en France, ce qui en fait la première cause de décès évitable. Tous les acteurs de santé devraient être mobilisés pour lutter contre ce fléau. Le chirurgien dentiste doit se sentir concerné car il s’agit d’un enjeu général de santé publique mais aussi spécifique de santé bucco-dentaire. En effet le tabac est l’étiologie principale de certaines maladies graves de la muqueuse buccale : carcinomes épidermoïdes, leucoplasies, carcinome verruqueux (1). Le tabac est aussi un cofacteur favorisant les maladies parodontales (2). Enfin la consommation de tabac perturbe la cicatrisation après les actes de Chirurgie Orale et c’est une contre indication relative aux interventions chirurgie implantaire. Malgré ce constat, les chirurgiens dentistes restent peu impliqués dans l’accompagnement du sevrage tabagique (3). Les raisons sont probablement liées à un manque de formation et de connaissances qui limitent la mise en oeuvre du sevrage tabagique auprès de leurs patients. Pour pallier ce manque, un projet européen a été mis en place grâce à un financement du programme ERASMUS + (4). L’objectif de ce projet est de former les professionnels de santé européens au sevrage tabagique grâce à plusieurs outils. Matériels et Méthodes : Le principal outil de formation sera un site internet diffusé en langue Anglaise, Française, Italienne, Portugaise, et Espagnole. Ce site permettra de fournir un outil d’e-learning afin de promouvoir l’implication des professionnels de santé et notamment des chirurgiens dentistes dans le sevrage tabagique. Par ailleurs, un livre téléchargeable reprenant le contenu du site internet sera également diffusé. Enfin, plusieurs actions de diffusion de l’information seront menées tout au long du projet au travers de communications lors de congrès scientifiques et d’articles dans des revues professionnelles. Résultats : Le site et le livre électronique sont accessibles gratuitement à partir du lien : http://smokingcessationtraining.com/ en/home/ en langue anglaise. La version française sera publiée en ligne dans le premier semestre 2018. Le site a été réalisé sous la coordination de Rui Albuquerque (Birmingham Dental Hospital UK) avec la collaboration de Ross Keat (Birmingham Dental Hospital UK), Jean-Christophe Fricain et Sylvain Catros (Université de Bordeaux, France), Marcio Diniz Freitas (Universidade de Santiago de Compostela Espagne), Luis Monteiro (Universitaério de Ciências da Sauéde Portugal), Giovanni Lodi (Universita di Milano, Italy). Conclusions : Ce projet devrait permettre d’augmenter le niveau de compétence des utilisateurs et un certificat sera délivré à ceux qui complèteront l’évaluation en ligne. Ce projet devrait permettre d’avoir un impact éducatif en formant les chirurgiens dentistes, un impact sur la santé des patients et un impact économique en réduisant les couts sociétaux induits par le tabagisme.


Author(s):  
Xiaoquan Yao ◽  
Robin Skinner ◽  
Steven McFaull ◽  
Wendy Thompson

Les blessures demeurent un sujet de préoccupation pour la santé publique au Canada. Disposer de données nationales sur les décès attribuables à des blessures est indispensable pour comprendre l’importance et le profil des blessures. Nous avons utilisé pour cet article la base de données sur les décès des statistiques de l’état civil pour examiner les décès associés aux blessures en 2015. Nous avons réparti les blessures par cause de décès et nous avons effectué une analyse plus approfondie par catégorie de blessure en fonction du sexe et de l’âge. Les blessures non intentionnelles étaient à la sixième place des causes de décès en général, ce classement variant selon le sexe. Les principales causes de décès attribuables à des blessures non intentionnelles étaient les chutes, les empoisonnements, les accidents de la route et la suffocation, avec des variations selon les groupes d’âge.


2019 ◽  
Vol 9 (2) ◽  
pp. 97-101
Author(s):  
M. Bilger ◽  
B. Wiest ◽  
F. Becmeur ◽  
P. Gicquel

Les accidents de la vie quotidienne, fréquents chez les enfants, représentent la principale cause de décès prématuré. Cependant, les sources épidémiologiques portant sur les accidents sportifs sont peu détaillées en France, souvent incluses dans de plus larges études. L’objectif de notre étude était d’analyser la répartition des traumatismes sportifs infantiles et de mettre en évidence les sports associés à des lésions sévères. Il s’agit d’une étude épidémiologique qui recueille l’ensemble des traumatismes induits par l’activité physique sur avril 2014 et 2015 aux urgences pédiatriques chirurgicales du CHU de Strasbourg. Cinq cent cinquantetrois enfants âgés de 11 mois à 18 ans ont été inclus dont 62 % de garçons et 38 % de filles et 26 activités physiques répertoriées. Les principaux sports pourvoyeurs de lésions étaient le football, le vélo, l’aire de jeux et la trottinette. La lésion la plus fréquente était la contusion. Une lésion sur quatre était une fracture/luxation ou une entorse. Quatorze pour cent des lésions étaient des plaies, prédominantes chez l’enfant de moins de dix ans (p < 0,01). Dans plus de 70 % des cas, les membres étaient lésés. Les atteintes céphaliques représentaient 15 % des lésions. Le tronc et le rachis étaient touchés dans 5 % des cas chacun. Le score AIS médian de notre cohorte était de 1 [1–2]. Le taux d’hospitalisation était de 8 %. Le roller, le BMX et le skateboard présentaient un fort potentiel en faveur de lésions sévères.


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