vulnérabilité psychique
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H-INDEX

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2021 ◽  
Vol 13 (2) ◽  
pp. 77-82
Author(s):  
J.-B. Muller ◽  
D. Subtil ◽  
R. Dugravier

La mise en place des liens d’attachement concerne tous les acteurs de la périnatalité. Les comportements d’attachement chez l’enfant ainsi que les soins maternels sont observés en maternité puis en consultations par les pédiatres, sages-femmes et infirmières puéricultrices. Néanmoins, dès le suivi de grossesse, tous les professionnels peuvent repérer des éléments témoignant d’une certaine insécurité ou pouvant affecter les représentations maternelles. Détailler la clinique des comportements d’attachement permet d’évaluer cette dimension au cours des soins quotidiens aux nouveaunés et à sa famille. Dans certaines situations particulières telles que l’hospitalisation du nouveau-né, la vulnérabilité psychique maternelle ou au décours d’un accouchement prématuré, les équipes soignantes doivent notamment être attentives aux éléments cliniques de ces premiers liens.


2019 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 14-25
Author(s):  
R.-M. Toubin ◽  
A. Jacquot ◽  
P. Boulot

Les acteurs de santé en période périnatale sont désormais confrontés à la nécessité d’intégrer les multiples registres en jeu dans le développement de l’enfant à venir en fonction des connaissances récentes sur la plasticité cérébrale. Le cerveau présente une réceptivité maximale à des compétences spécifiques au cours des « périodes sensibles » des deux premières années de vie : passée cette période, il devient difficile, voire impossible, pour la structure cérébrale considérée, de reprendre un développement normal. Un manque ou un dysfonctionnement dans l’ajustement environnemental sur cette période est fort préjudiciable. Les objectifs de l’étude sont d’optimiser les conditions d’accueil du nouveau-né et de croiser les regards sur le développement précoce dans l’espoir de réduire les troubles ultérieurs de l’enfant. La collaboration croissante et rigoureuse avec l’ensemble des équipes concernées, et particulièrement des pédiatres depuis une dizaine d’années, a permis de développer des stratégies innovantes visant à améliorer la continuité sensorielle et émotionnelle des parents et de l’enfant, de la vie foetale aux toutes premières étapes de son développement. La méthode expérimentale de « posturage » du nouveau-né a été conçue dans ce climat de collaboration étroite : simple et reproductible, s’appuyant sur le bon sens, elle permet au bébé de ressentir un sentiment de continuité dans le temps de la naissance et d’exprimer de nombreuses compétences interrelationnelles. Dans les situations de vulnérabilité psychique maternelle majeure, les pères se sont mobilisés en grand nombre pour venir dès la consultation pédopsychiatrique anténatale échanger sur cette thématique. Ils ont fait l’effort d’être présents en post-partum et dans le suivi pluridisciplinaire des trois premiers mois, ce qui laisse présager de l’efficacité de cette démarche. Une telle perspective ouvre de sérieux espoirs sur une recherche permettant de valider ces pistes de réflexion au regard de l’avancée fulgurante des neurosciences. Poursuivre l’effort de repérage par la diffusion de l’entretien prénatal précoce et prendre soin des nouveau-nés à terme avec la même rigueur que dans les soins de développement pour les grands prématurés sont autant de défis à relever ensemble avec des parents devenus coacteurs du développement de leur enfant.


Soins ◽  
2018 ◽  
Vol 63 (827) ◽  
pp. 20-25
Author(s):  
Layla Tarazi Sahab ◽  
Lina Abi Rizk Khoury ◽  
Mayssa’ El Husseini ◽  
Marie Rose Moro

Author(s):  
Khadija Chahraoui ◽  
Alexandra Laurent ◽  
Antoine Bioy ◽  
Jean-Pierre Quenot ◽  
Gilles Capellier

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 576-576
Author(s):  
A. Ionita

La transition vers le grand âge s’accompagne des modifications neurobiologiques, physiques, psychologiques et environnementales augmentant le risque de décompensation psychiatrique. Cette vulnérabilité psychique du sujet âgé intègre des dimensions multiples endophénotypiques (génétiques, épigénétiques), diachroniques (traumas précoces, expériences de vie passées) et synchroniques (facteurs de stress actuels liés à la transition vers le grand âge). Les troubles psychiatriques, sous diagnostiqués dans ce groupe d’âge sont représentés notamment par la dépression, suivie des troubles anxieux, abus de substance et suicide. Un des mécanismes neurobiologiques impliqué dans cette vulnérabilité psychique du sujet âgé est la perturbation de l’axe du stress (hypothalamo-hypophyso-surrénalien) [1]. Deux profiles sont retrouvés dans la dépression chez la personne âgée : une hypercortisolemie urinaire, marquer de vulnérabilité à la dépression a tout âge et l’hypocortisolemie urinaire retrouvée chez des personnes âgées déprimés avec plus de fragilités physiques [2]. L’ hypercortisolémie sérique est une cause possible d’atrophie hippocampique secondaire, la dépression du sujet âgé représentant ainsi un facteur de risque important d’une démence ultérieure [3]. La relation dépression tardive/démence est probablement bidirectionnelle, la physiopathologie de la maladie Alzheimer pouvant induire une atrophie hippocampique, les symptômes dépressifs représentent alors un prodrome du processus neurodégénératif.La dépression représente le trouble psychiatrique le plus fortement associé aux conduites suicidaires chez la personne âgée (60–90 % des cas). La vulnérabilité suicidaire chez le sujet âgé semble avoir comme mécanismes étiopathogénique spécifique le vieillissement pathologique [4]. L’atrophie cérébrale au cours du vieillissement affecte les circuits connectant le cortex frontal aux noyaux gris centraux qui jouent un rôle important dans la régulation des comportements, des émotions et des fonctions cognitives complexes.Détecter la vulnérabilité psychique chez le sujet âgé est particulièrement pertinent dans une démarche de screening des patients à risque pour lesquels des mesures thérapeutiques spécifiques doivent être proposées.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 576-576
Author(s):  
A. Braitman

Les schémas cognitifs précoces inadaptés et les schémas de détresse subjective plus spécifiques de la personne âgée sont de possibles marqueurs de vulnérabilité psychologique à la dépression [1]. Plus particulièrement, la réactivité cognitive a été identifiée comme facteur prédictif de rechute parmi des sujets atteints de trouble dépressif récurrent en rémission [2]. Elle est la propension à l’activation des schémas dépressiogènes dans des contextes de stress de moins en moins importants au fur et à mesure des épisodes dépressifs successifs. Elle témoigne d’un style ruminatif de réponse au stress, d’un déficit de contrôle de l’attention et de l’activation excessive d’un processus de contrôle des divergences qui pourraient être l’expression au niveau neuropsychologique des dysrégulations neurobiologiques sous-tendant la vulnérabilité psychique. En effet, cette conception de la vulnérabilité à la dépression soutient l’existence d’un défaut de régulation corticale sur l’activité hippocampique et amygdalienne [3]. Mieux comprendre ses facteurs de risque cognitifs est primordial pour le développement de stratégies de prévention efficaces de la rechute dépressive chez le sujet âgé. La thérapie des schémas et la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (MBCT) sont particulièrement pertinentes concernant ce trait. Les premières études du protocole de thérapie de groupe MBCT pour les personnes âgées montrent que cette intervention non pharmacologique est acceptable et associée à des changements positifs [4]. Ce programme de thérapie cognitive consiste moins en une restructuration cognitive visant un contrôle émotionnel qu’à un changement dans le mode de relation avec l’émotion perturbatrice et les ruminations.


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