Samuel Beckett Today / Aujourd hui
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Published By Brill

1875-7405, 0927-3131

2021 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 221-236
Author(s):  
Matthieu Protin
Keyword(s):  

Résumé A première vue, la mise en scène par Alain Françon, en 2011, de Fin de partie sur la scène du théâtre de la Madeleine, paraît s’ inscrire dans la tradition des mises en scène françaises soucieuses de respecter le texte, rien que le texte, et, évidemment, ses didascalies. Cependant, cette conformité n’ est qu’ apparente. En prenant en compte les mises en scène réalisées par Beckett lui-même, en établissant le texte à partir des réécritures opérées à l’ occasion de celles-ci, Alain Françon opère une véritable révolution – au sens de renversement du regard – dans l’ appréhension non seulement de l’ œuvre, mais de l’ auteur lui-même. Ainsi s’ opèrent un nombre de ruptures significatives qui la rendent à la fois exemplaire, et profondément singulière.


2021 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 268-281
Author(s):  
Catherine Frot ◽  
Jean-Michel Gouvard

Résumé Après une brève introduction qui replace dans son contexte la reprise du rôle de Winnie par Catherine Frot en 2012, un entretien avec l’ actrice relate pourquoi elle a souhaité s’ attaquer à ce rôle, comment le projet s’ est monté, comment elle a abordé et s’ est approprié le texte de Beckett, comment elle a travaillé avec Marc Paquien, le metteur en scène, de quelle manière la pièce a été reçue par le public en France et au Canada, et enfin ce que la pièce en elle-même lui a apporté à titre personnel.


2021 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 192-209
Author(s):  
Yannick Hoffert
Keyword(s):  

Résumé Au rebours de l’ idée abstraite de la pièce longtemps dominante en France, la mise en scène de Godot dirigée par Jean Lambert-wild, Lorenzo Malaguerra et Marcel Bozonnet mobilise des références contextualisées très nettes : migrants africains qui nourrissent des espoirs d’ Europe, Shoah, univers clownesques. Ces références n’ apparaissent pas comme des clés de lecture obligatoire et définitives. Elles s’ inscrivent dans un jeu de sens qui laisse place à la fois à la littéralité et à l’ universalité. Par la place donnée aux contextes explicites, la mise en scène s’ inscrit donc au rebours des options beckettiennes ; par le souci de préserver les espaces de circulation du sens, elle rejoint l’ esprit des dynamiques scéniques mises en place par l’ auteur.


2021 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 167-178
Author(s):  
Matthieu Protin

2021 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 165
Author(s):  
Matthieu Protin ◽  
Bruno Clément ◽  
Sjef Houppermans

2021 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 237-253
Author(s):  
Alain Françon ◽  
Matthieu Protin
Keyword(s):  

Résumé Dans cet entretien, Alain Françon développe les raisons qui l’ ont conduit à travailler sur les pièces de Samuel Beckett, et, en particulier, sur Fin de partie. Il insiste en particulier sur la découverte qu’ a constitué pour lui l’ existence des différentes versions des pièces et des carnets de mise en scène, ce qui a radicalement changé sa perception des pièces et de l’ auteur. Il évoque également ses modalités de création, et compare Edward Bond et Beckett.


2021 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 309-325
Author(s):  
Charles Chemin ◽  
Matthieu Protin
Keyword(s):  

Résumé Dans cet entretien, Charles Chemin décrit le processus de création qui a donné naissance à la mise en scène de Krapp’s Last Tape par Bob Wilson. Il explique comment ils ont travaillé ensemble selon des modalités qui font étrangement écho à l’ intrigue même de la pièce : un jeune Charles Chemin a joué dans un premier temps le rôle de Krapp, défrichant la représentation, et offrant à Bob Wilson une vision de lui-même en jeune homme. Puis Bob Wilson monte à son tour sur scène pour s’ emparer, à sa façon, du rôle. Charles Chemin, en évoquant la création de la pièce, aborde aussi la question de la relation entre Bob Wilson et Beckett, et les affinités qui existent entre ces deux artistes.


2021 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 254-267
Author(s):  
Catherine Naugrette
Keyword(s):  

Résumé L’ œuvre théâtrale de Samuel Beckett présente une belle diversité d’ écritures dramatiques, parmi lesquelles quatre pièces muettes, dont certaines présentent un fort potentiel de théâtralité, telles Acte sans paroles 1 et Quad. De ces deux textes, écrits à une trentaine d’ années de distance (en 1956 et en 1980), le premier présente un dispositif ouvert, qui permet de multiples interprétations, du côté du théâtre comme de celui des autres arts du spectacle. En ce début de XXIe siècle, deux mises en scène en sont une belle démonstration : l’ interprétation marionnettique de François Lazaro (2007) et la double chorégraphie de Dominique Dupuy (2013), qui en appelle à la danse et au cirque. Chacun de ces deux artistes, à sa manière et avec son langage propre, parvient ainsi à renouveler notre perception du premier Acte sans paroles de Beckett, mettant à jour son hybridité profonde en même temps que sa très grande plasticité.


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