Le mésusage des substances psychoactives en milieu de travail : un besoin de recommandations pour les acteurs des équipes de santé au travail

2013 ◽  
Vol 74 (3) ◽  
pp. 238-239
Author(s):  
J.C. Pairon ◽  
J.F. Gehanno ◽  
C. Paris
2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 675-675
Author(s):  
S. Lamauve

« Travail sur le corps et corps au travail en groupe ». Les troubles de l’adaptation liés au stress altèrent la qualité de vie, entraînent arrêts de travail et instabilité professionnelle. Maintenir ou retrouver l’intérêt, voir le plaisir au travail, sont des garants de la motivation, de la solidité du lien social, du soutien de l’estime de soi au travers de sa propre identité professionnelle reconnue et valorisante. La relaxation, est une thérapie de choix dans le stress, elle améliore les tensions excessives et permet à la personne de comprendre le sens de ses somatisations. Elle peut être une nouvelle action en milieu de travail, action de prévention, contre les effets dévastateurs du stress, conduisant à l’absentéisme puis au burn out, à la désinsertion professionnelle, au suicide… « Le training autogène se propose de développer des facteurs de santé comme le rendement, la maîtrise de soi et le délassement » Schultz. Nous avons expérimenté, dans le service de santé au travail. Le cycle inférieur de Schultz, outil transmis en 10 ou 15 séances, nous vous en livrons les résultats, problématiques, et analyses.


Author(s):  
Fabien COUTAREL ◽  
Valérie PUEYO ◽  
Marianne LACOMBLEZ ◽  
Catherine DELGOULET ◽  
Béatrice BARTHE

La pandémie n’est pas seulement une crise sanitaire : elle est une crise du travail à plusieurs titres. Tout d’abord, cette crise révèle les difficultés que nous avons à articuler la santé publique et la santé au travail. Cette situation pourrait bien conduire au retour d’un certain hygiénisme en santé au travail, renforçant la difficulté à intégrer l’expérience du travail dans la gouvernance des organisations du travail. Cette crise révèle que cette difficulté est le produit de principes contemporains de gouvernance des organisations qui ont aussi contribué au déploiement planétaire d’une épidémie régionale. Si les effets en matière de santé au travail de ces principes étaient bien connus, la crise révèle donc l’erreur économique et anthropologique que portent ces critères de gouvernance des organisations. Cette crise révèle enfin les ressources d’un renouveau organisationnel : face à l’urgence, des réorganisations majeures se sont faites par le bas, via les travailleurs.ses et les collectifs de travail. La gouvernance locale du travail a su faire preuve de son agilité et de sa performance. Les enseignements que nous soulevons concernent la manière de penser ensemble la santé publique et la santé au travail, santé des expositions et santé constructive, jusque dans la conception et la formation à l’intervention en milieu de travail, notamment l’intervention ergonomique.


2006 ◽  
Vol 11 (2) ◽  
pp. 175-187
Author(s):  
Dominique Scarfone

Résumé Les réactions individuelles à des facteurs traumatiques pour le psychisme dans le milieu de travail ne se limitent pas à une symptomatologie mentale. Pour rendre compte de façon satisfaisante des questions de santé au travail en relation avec des facteurs d'ordre psychosocial, il convient donc de se référer à un cadre théorique qui dépasse la dichotomie psyché-soma. Dans ce but, l'auteur présente les grandes lignes de la théorie psychosomatique de P. Marty et de son école en les articulant à un modèle général de la pathogénie reliée au travail.


2006 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 39-50 ◽  
Author(s):  
Réjean Tessier ◽  
Guylaine Dion ◽  
Claude Mercier

Résumé Dans cette étude, qui concerne le milieu de travail en garderie, quatre questions sont abordées: l'état de stress des travailleuses en garderies est-il plus élevé que celui observé dans une population standard ? Y a-t-il des dimensions du travail qui sont davantage associées à l'état de stress personnel ? Quel lien peut-on établir entre l'état de stress et l'état de santé dans cette population ? Enfin, le soutien social peut-il atténuer l'impact nocif de certains environnements de travail ? Cent soixante-cinq travailleuses, dont 85 % sont des éducatrices, participent à l'étude sur une base volontaire à la suite de la sélection aléatoire de leur garderie. Elles répondent à cinq questionnaires afin de mesurer l'état de stress, la santé mentale, la santé physique, le soutien émotif du conjoint et l'échelle de stresseurs au travail. Selon les résultats obtenus, l'état de stress de ces travailleuses n'est pas plus élevé, en moyenne, que celui observé dans une population standard; toutefois, les situations de travail concernant le contrôle des enfants, les relations entre les membres du personnel ainsi que l'impression de surcharge sont parmi les situations environnementales les plus stressantes. Par ailleurs, ces situations de travail, même les plus stressogènes, ne sont pas associées à l'état de santé physique ou mental des travailleuses. C'est l'état de stress qui, par son rôle de variable intermédiaire, fait le lien entre les sources de tensions et l'état de santé. Enfin, le soutien social est relié à l'état de stress mais n'a aucun lien direct avec l'état de santé physique ou mental. Le soutien apporté par le conjoint représente une protection efficace et régulière contre une élévation de l'état de stress. Plusieurs implications méthodologiques sont discutées.


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