Mise en œuvre de la démarche qualité de vie au travail

2020 ◽  
Vol 34 (221) ◽  
pp. 10-12
Author(s):  
Frédéric Beaussier
2019 ◽  
Vol 28 (4) ◽  
pp. 303-315
Author(s):  
M.-C. Allain ◽  
J.-M. Besson ◽  
P.-Y. Blanchard ◽  
L. Roge ◽  
A. Flechel ◽  
...  

En faisant partie intégrante du processus de soins, les familles des patients hospitalisés en réanimation sont exposées à des agressions à l’origine de troubles psychologiques. Ces situations de fragilité peuvent être, au moins en partie, prévenues par une prise en charge des familles de qualité. Au même titre que la démarche qualité implique l’évaluation de la satisfaction des patients, il paraît donc indispensable de recueillir celle des familles. L’outil OpinionFamily® (OF) a été conçu en partenariat avec une société experte afin de recueillir de façon anonyme, ergonomique, objective et continue la satisfaction des familles concernant leur perception de la qualité de leur prise en charge et de celle de leur proche sur une borne tactile sécurisée disposée dans la salle d’attente. L’analyse en temps réel des réponses permet l’évaluation des pratiques et la mise en place d’actions d’amélioration. Une étude de faisabilité au sein de la réanimation médicochirurgicale de l’hôpital Tenon de mars 2017 à août 2017 a permis le recueil de la satisfaction de 146 proches, essentiellement les référents des patients. L’identification et la disponibilité des soignants, le temps d’attente avant les visites, le confort de la salle d’attente ainsi que l’information relative à l’évolution de l’état de santé des patients demeurent les principaux items nécessitant la mise en oeuvre d’actions d’amélioration. L’implémentation systématique de l’outil OF dans les salles d’attente de réanimation offrirait aux soignants la possibilité de mieux connaître les besoins des familles en fonction de l’organisation mise en place, ainsi que d’évaluer régulièrement les améliorations effectuées.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S39-S39
Author(s):  
B. Pachoud ◽  
P.M. Llorca ◽  
I. Salmona ◽  
J.-B. Trabut

La pratique de la décision médicale partagée est désormais entrée dans l’usage dans les disciplines médicales pour lesquelles les choix thérapeutiques sont complexes, lourds de conséquences et d’enjeux (vitaux, de qualité de vie…), et exigent par conséquent la prise en compte des préférences et valeurs des patients. Devenue un critère de qualité de soin, elle fait l’objet de recommandations de la part des tutelles . En psychiatrie, cette approche, qui transforme la relation médecin–malade, est encore peu revendiquée dans notre pays, et son intérêt sans doute encore sous-estimé. Elle suscite pourtant un intérêt croissant dans de nombreux pays, étant l’expression d’une médecine qui n’est plus seulement centrée sur la maladie, mais désormais aussi sur la personne et sur son devenir. Restaurer la personne dans une posture active de gestion de sa maladie, de reprise d’un contrôle sur sa vie, devient dès lors un objectif majeur, exigeant de valoriser ses compétences et de promouvoir – jusque dans le soin – ses capacités de choisir, de décider et d’agir. Dans le même esprit, en psychiatrie, le recours aux « directives anticipées » concernant la conduite à tenir en cas de rechute, illustre ce souci d’associer la personne aux décisions relatives à son traitement, y compris en période de crise, pour établir une relation de partenariat plutôt que d’assistance. L’enjeu est non seulement une meilleure acceptation et observance des choix thérapeutiques, mais un soutien au processus d’autonomisation et de rétablissement de la personne. Des études montrent que la majorité des patients souhaitent être associés aux décisions concernant leur traitement et de nombreux travaux s’attachent à favoriser l’identification des préférences, valeurs et attentes des patients et à soutenir la mise en œuvre de cette pratique en santé mentale [3,4].


Author(s):  
Y.E. Konan ◽  
J. Kivits ◽  
M. Tanguy ◽  
J. Benie

En Côte d’Ivoire, l’émergence des maladies chroniques ne suscite pas la mobilisation des principaux acteurs autour de l’éducation thérapeutique du patient (ETP). Pourtant, les enjeux d’équité, politiques, médico-économiques et d’amélioration de la qualité de vie des patients montrent qu’il est nécessaire que l’ETP devienne une priorité nationale. Par conséquent, face à ces enjeux, la Côte d’Ivoire se doit de relever un certain nombre de défis. Il s’agit des défis de la formation, de la recherche, du financement, de la démarche qualité, de la multidisciplinarité et du changement de posture éducative.


2008 ◽  
Vol 43 (172) ◽  
pp. 11-17
Author(s):  
Serge Maia ◽  
Benoît Nicol ◽  
Annick Rouleau ◽  
Denis Guilloteau ◽  
Nathalie Van der mee-marquet

Author(s):  
Elsa Marziali

RÉSUMÉCe volume réunit une série d'articles sur le travail social en gérontologie. La plupart des co-auteurs lancent un cri d'alarme à la profession, et soulignent la nécessité de former davantage de travailleurs sociaux en gérontologie pour faire face à la croissance exponentielle du nombre de personnes âgées dans le monde entier. Plusieurs auteurs citent trois secteurs de perfectionnement professionnel qui devront faire l'objet d'une attention particulière au cours des dix prochaines années : (a) la nécessité de disposer de modèles empiriques de pratique clinique en gérontologie ; (b) la nécessité pour les travailleurs sociaux de participer à l'analyse des politiques d'où émaneront les programmes d'action du gouvernement qui influeront sur la qualité de vie des personnes âgées (qu'elles vivent dans la communauté ou en établissements de soins de longue durée) ; et (c) la nécessité pour les travailleurs sociaux de prendre une part beaucoup plus importante à la conception et à la mise en oeuvre des programmes de recherche afin de mieux identifier les pratiques exemplaires en gérontologie. Aucun des articles n'apporte de réponse à ces difficiles questions. Par contre, ils offrent une foule d'informations sur les mesures que doivent prendre les travailleurs sociaux s'ils veulent participer à une stratégie multidisciplinaire et faire face au vieillissement de la population.


2019 ◽  
Vol 38 (03) ◽  
pp. 350-366 ◽  
Author(s):  
Jenna C. Gibbs ◽  
Caitlin McArthur ◽  
James Milligan ◽  
Lindy Clemson ◽  
Linda Lee ◽  
...  

RÉSUMÉNotre étude pilote a évalué la faisabilité, l’efficacité et la mise en œuvre du programme d’exercices fonctionnels en groupe intégrés au mode de vie (Lifestyle-integrated Functional Exercise; Mi-LiFE) créé pour des personnes âgées, dans le cadre d’une pratique interprofessionnelle en soins de première ligne. Un physiothérapeute a enseigné aux participants comment intégrer des exercices de force et d’équilibre dans la routine quotidienne au cours d’une séance individuelle et de quatre séances de groupe, suivis de deux rendez-vous téléphoniques. Les résultats concernant la faisabilité incluaient le recrutement, l’adhésion et la rétention sur une période de six mois. L’activité physique (AP) (accéléromètre, IPAQ), une version courte de la batterie de tests de performance physique (SPPB) et la qualité de vie liée à la santé (EQ5D-3L) ont été évaluées au début de l’intervention et 6 mois plus tard. Des 123 personnes admissibles, 39 % ont participé à l’intervention et 61 % n’étaient pas intéressées ou non joignables. Quarante-huit participants (âge moyen ± ÉT = 81 ± 5 ans ; IMC = 28 ± 5 kg/m2 ; 60 % de femmes ; AP modérée à vigoureuse = 49 ± 87 minutes par semaine) ont pris part à cette étude. Quatre participants se sont retirés avant le début de l’intervention. Trente-deux participants (67 %) étaient présents au suivi. Le taux d’adhésion quotidien documenté dans le journal de bord était de 50 % à 6 mois, et 77 % des participants ont assisté à au moins 4 séances. Aucun changement statistiquement significatif n’a été observé dans les résultats de l’AP modérée à forte et de la SPPB. Cependant, les participants ont déclaré lors du suivi que leur force et leur équilibre dans l’AP se sont améliorés, tout comme leur qualité de vie. Le programme Mi-LiFE présente une bonne faisabilité, avec des taux de recrutement et d’assiduité acceptables. Des modifications pourraient être apportées pour améliorer la rétention et l’adhésion à l’intervention. Ces résultats renseignent sur la faisabilité de programames d’exercices pragmatiques qui pourraient être développés pour être offerts aux personnes âgées se présentant pour des soins de première ligne.


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