Discussion suite aux communications : « Toxine botulinique A et douleurs neuropathiques » et « Toxine botulique de type A et migraine chronique : une revue des données récentes »

2020 ◽  
Vol 204 (4) ◽  
pp. 395-396
Author(s):  
D. Ranoux ◽  
N. Attal
2020 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 101-112
Author(s):  
X. Moisset ◽  
D. Bouhassira ◽  
J. Avez Couturier ◽  
H. Alchaar ◽  
S. Conradi ◽  
...  

Les douleurs neuropathiques (DN) restent très difficiles à soulager. Plusieurs recommandations ont été proposées au cours de ces dernières années, mais aucune n’a pris en compte à ce jour l’ensemble des approches thérapeutiques disponibles. Nous avons réalisé une revue systématique portant sur toutes les études concernant le traitement des DN périphériques et centrales de l’adulte et de l’enfant, publiées jusqu’en janvier 2018 et avons évalué la qualité des études et le niveau de preuve des traitements au moyen du système GRADE. Les principaux critères d’inclusion étaient l’existence d’une DN chronique (≥ 3 mois), une méthodologie contrôlée et randomisée, un suivi supérieur ou égal à trois semaines, un nombre de patients supérieur ou égal à dix par groupe et une évaluation en double insu pour les traitements pharmacologiques. Sur la base du GRADE, nous recommandons en première intention les antidépresseurs inhibiteurs mixtes de recapture des monoamines (duloxétine et venlafaxine), les antidépresseurs tricycliques, la gabapentine pour toute DN, et les emplâtres de lidocaïne 5 % et la stimulation électrique transcutanée pour les DN périphériques localisées. Nous recommandons en deuxième intention la prégabaline, le tramadol (avec les précautions d’emploi afférentes aux opioïdes) et certaines associations pharmacologiques (antidépresseurs et gabapentine ou prégabaline) pour toute DN, et les patchs de haute concentration de capsaïcine (8 %) et la toxine botulique de type A (en milieu spécialisé) pour les DN périphériques localisées. Nous recommandons en troisième intention la stimulation magnétique transcrânienne répétitive à haute fréquence du cortex moteur (en milieu spécialisé) et les opioïdes forts (en l’absence d’alternative et en respectant les précautions d’emploi afférentes aux opioïdes) pour toute douleur neuropathique, et la stimulation médullaire pour les douleurs radiculaires chroniques postchirurgicales et la polyneuropathie diabétique douloureuse. La psychothérapie (thérapie cognitivocomportementale et thérapie de pleine conscience) peut être recommandée en deuxième intention en association avec les traitements précédents.


2008 ◽  
Vol 18 (3) ◽  
pp. 168-171 ◽  
Author(s):  
E. Dobremez ◽  
B. Llanas ◽  
E. Shao ◽  
M. de Seze
Keyword(s):  
Type A ◽  

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