Claude Bernard, la méthode expérimentale, et la Société de Biologie

2009 ◽  
Vol 203 (3) ◽  
pp. 235-247 ◽  
Author(s):  
Christian Bange
Author(s):  
Catherine Cyr

Le dialogue interdisciplinaire qui s’établit entre divers champs de l’expérience humaine peut prendre plusieurs formes. Ainsi, différents processus de percolation se sont souvent mis en place entre les arts et les sciences dites « dures ». Quelles sont les manifestations récentes, au théâtre, de cet étonnant processus? Que permet ce métissage? Nous observerons ici les possibles modalités de cette percolation en nous penchant sur ce qui fut longtemps l’un des moteurs de la démarche créatrice de Jean-Pierre Ronfard. En effet, devinant un « cousinage secret » entre théâtre et médecine, ce dernier a intégré à sa pratique et à sa réflexion certains des principes de la médecine expérimentale tels qu’établis par Claude Bernard. À travers l’analyse de quelques-unes des expérimentations théâtrales concoctées par l’auteur et le metteur en scène — Les objets parlent, Autour de Phèdre, La voix d’Orphée — nous verrons comment une telle appropriation interdisciplinaire, inventive et ludique permet à Ronfard d’opérer la délicate symbiose entre le questionnement théorique et la pratique du théâtre.


Author(s):  
Georges Didi-Huberman

À l’époque où triomphait, dans les laboratoires de biologie, la méthode expérimentale théorisée par Claude Bernard, Henri Bergson a proposé une « philosophie expérimentale » dont le réel comme apparaître constituait l’objet central. Contrepoint à une véritable épistémologie des limites du scientisme, la proposition bergsonienne place les images au centre du connaître. À travers une mise en parallèle des modèles bergsoniens et des images instrumentalisées par Étienne-Jules Marey, ce texte questionne la constitution de l’image-temps à la fin du XIXe siècle.


2021 ◽  
Vol 60 (3) ◽  
pp. 347-361
Author(s):  
Hélène Sicard-Cowan

This article makes the case for reading Zola’s protagonists Laurent and Thérèse as literary foils for one of the founding fathers of the experimental method, namely the physiologist Claude Bernard, and his wife, Fanny Martin. Drawing more particularly on elements from Bernard’s and Martin’s lives, as well as Bernard’s scientific writings, the article shows that Zola ‘performs’ two grueling experiments in the aforementioned novel: the first one, initiated by the author himself, results in the death of three protagonists and the paralysis of the fourth one; the second experiment, initiated by Laurent, reveals that the latter’s evaluation of Thérèse and his ensuing hypothesis are seriously flawed. In fact, Laurent’s gaze is marred by his tendency to ‘dirty’ nature (‘salir la nature,’ to borrow Zola’s expression), and his experiment doesn’t turn out the way he had originally planned, as both lovers turned murderers end up committing suicide together. This article thus argues that, in Thérèse Raquin, Zola resorts to critical posturing as a vivisector in a text that can be read as a revenge narrative which gestures towards the possibility for vivisectors to be ‘redeemed’ as individuals made fully capable of feeling compassion for their objects through angelic intervention.


1966 ◽  
Vol 27 (3-4) ◽  
pp. 195-200
Author(s):  
C. Peyre ◽  
J. Pujol ◽  
J. Thouvenin

The Lancet ◽  
1914 ◽  
Vol 183 (4718) ◽  
pp. 330-331
Keyword(s):  

1981 ◽  
Vol 11 (6) ◽  
pp. 349-352 ◽  
Author(s):  
D. Mechali ◽  
J. Le Bas ◽  
F. Bricaire ◽  
E. Bouvet
Keyword(s):  

2005 ◽  
Vol 22 (1) ◽  
pp. 117-117
Author(s):  
ROMAIN BOUET ◽  
KENNETH KNOBLAUCH

(article appeared in Visual Neuroscience (2004), 21, 283–289Due to a production error, the second author affiliation is incorrectly cited. It should have read as follows:INSERM U371, Cerveau et Vision, IFR 19, Institut Fédératif des Neurosciences, Université Claude Bernard Lyon I, Bron France


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document