L’eau non facturée (« non-revenue water », soit NRW) est un problème considérable pour la majorité des métropoles dans le monde. La rareté de l’eau, le coût élevé de l’eau, la croissance démographique, les sécheresses et le dérèglement climatique appellent à des changements dans de nombreuses régions du monde. Les pertes d’eau, de l’ordre de 20 à 35 % pour un grand nombre de villes, contribuent à l’appauvrissement des précieuses ressources en eau. Les pertes sont également coûteuses pour le consommateur à cause des importants efforts déployés pour détecter les fuites d’eau, des réparations nécessaires, de la perte d’énergie nécessaire au pompage et au processus, du traitement des eaux gaspillées à cause des fuites et des coûts ultérieurs comme les affaissements de route et les perturbations de trafic. À cause des fuites, l’empreinte totale de l’infrastructure hydrique d’une ville (de l’apport au stockage, au pompage et au traitement) doit être plus importante (plus que le pourcentage perdu) que ce qui serait nécessaire pour simplement répondre à la demande en eau. Des solutions durables, innovantes et rentables sont ainsi demandées par le secteur mondial de l’eau potable. Les branchements en acier inoxydable de type 316 partiellement ondulé ont d’abord été développés pour fournir une solution face aux pertes d’eau au Japon. Ils permettent d’aider les grandes villes à considérablement réduire le volume d’eau non facturée, ainsi que les coûts de maintenance annuels. Par exemple, Tokyo a réduit ses fuites de 15 % à 3 % après avoir remplacé la quasi-totalité des branchements sur une période de 20 ans.