scholarly journals LE PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE ET LA PRISE EN CHARGE DES PERFORATIONS GRELIQUES POST-TRAUMATIQUES A PROPOS DE 50 CAS

2021 ◽  
Vol 9 (10) ◽  
pp. 1241-1245
Author(s):  
Saad Mahamoud ◽  
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Khalid Rabbani ◽  
Abdeloua Hed Louzi ◽  
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Les perforations greliques post traumatique plus frequents chez les jeunes sont de complications tardives et rare dans les traumatismes de labdomen fermees. La disponibilite dun plateau technique performant constitue classiquement une des principales conditions pour la reussite de cette attitude. Nous essayons detudier les differents aspects epidemiologiques, diagnostiques et therapeutiques de cette affection a travers les resultats dune serie de 50 malades. Une serie de 50 patients est prise en charge par le traitement operatoire. La gravite des lesions est appreciee par les donnees cliniques et paracliniques, ainsi que la morbidite et la mortalite sont analysees. Les accidents de la circulation etaient la premiere cause des perforations greliques, suivi par les plaies par arme blanche (34 % cas) dans notre contexte. Les epanchements intraperitoneaux etaient les plus frequentes (30% des cas). La notion de polytraumatisme etait tres frequente. La duree moyenne de surveillance etait de 7 jours. Une laparotomie en urgence etait indiquee chez tous les patients. On avait note un taux de mortalite de 3.7% soit 4 cas. Il semble a partir de notre experience que la rapidite de la prise en charge pluridisciplinaire peut constituer une reference therapeutique dans les pays occidentaux comme dans les pays en voie de developpement, sûre et justifiee.

2014 ◽  
Vol 21 (5) ◽  
pp. 149-150
Author(s):  
R. Vialle ◽  
A. Dubory ◽  
H. Bouloussa ◽  
P. Mary ◽  
S. Zakine

2005 ◽  
Vol 6 ◽  
pp. 105
Author(s):  
N. Robinson ◽  
P. Henry ◽  
J. Nardi ◽  
A. Guyonneau ◽  
R. Le Leannec ◽  
...  

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S107-S107
Author(s):  
P. Nubukpo ◽  
M. Girard ◽  
M. Faurent ◽  
D. Malauzat

Les troubles de l’usage de l’alcool représentent un problème de santé publique majeur, et sont souvent associés à des co-morbidités psychiatriques [1]. La recherche clinique est indispensable pour mieux connaître la physiopathologie, et ses mécanismes, pour optimiser le diagnostic, et identifier des marqueurs de suivi et rechutes. Nous pensons que l’étude elle-même peut se greffer sur la pratique de routine et modifier celle-ci. Deux recherches biomédicales ont été menées concernant des sujets alcoolo-dépendants venus pour sevrage d’alcool à l’hôpital psychiatrique : un premier suivi de cohorte (2006–2009) tous les semestres pendant deux ans pour connaître le devenir et la consommation de soins, et ayant également permis de mesurer la variation de taux sériques de la neurotrophine Brain Derived Neurotrophic Factor (BDNF) [2,3] entre le sevrage et 6 mois après, et un second (2011–2014) qui a pour objet d’étudier précisément la variation des taux de BDNF et autres facteurs cliniques dans les 6 mois suivant le sevrage en fonction de l’abstinence. Le relevé des variables nécessaires à la recherche permet de mieux connaître la population demandeuse de sevrage en établissement psychiatrique, ainsi que les données associées à leur soin (traitement, suivis médicaux et psychiatriques). L’analyse de ces données montre une bonne insertion des sujets inclus aux études, avec une dépressivité importante à prendre en compte en l’intégrant dans le soin, une intermittence de l’abstinence au cours du temps témoignant de parcours non linéaires, une clinique dépendant du profil d’alcoolisation, une mauvaise concordance des indices biologiques et clinique d’abstinence, un taux de mortalité très élevé (6,4 %), un suivi médical et autre (infirmier…) peu important qu’il importe d’améliorer pour tous. La place et la nature d’indicateurs biologiques et psychométriques dans les suivis doivent être définies.


2019 ◽  
Vol 9 (3) ◽  
pp. 173-183
Author(s):  
J. Jacquet ◽  
G. Catala ◽  
J.-P. Machiels ◽  
A. Penaloza

La neutropénie fébrile (NF) est une situation fréquemment rencontrée aux urgences avec un taux de mortalité non négligeable variant de 5 à 40 %. Cette variabilité importante met en avant l’importance de stratifier le risque afin de permettre un traitement ambulatoire per os de certains patients à faible risque. En plus du MASCC (The Multinational Association for Supportive Care in Cancer) score, d’autres outils permettent d’évaluer ce risque ou sont à l’étude dans ce but, tels que le dosage de la CRP, la procalcitonine ou encore le score CISNE. Après une prise en charge rapide aux urgences incluant l’administration sans délai d’un traitement adéquat, la poursuite de l’antibiothérapie per os à domicile est envisageable chez les patients à faible risque. La combinaison amoxicilline–acide clavulanique et ciprofloxacine est le plus souvent recommandée, mais la moxifloxacine ou la lévofloxacine en monothérapie peuvent également être utilisées pour les patients traités à domicile. Le retour à domicile permet de réduire fortement les coûts engendrés par l’hospitalisation, de diminuer le risque d’infection nosocomiale et d’améliorer la qualité de vie des patients avec NF à faible risque. Dans cette optique, plusieurs critères doivent être remplis, et une discussion avec le patient reste primordiale à la prise de décision. Parmi ceux-ci, nous retiendrons notamment un score MASCC supérieur à 21, une durée attendue de neutropénie inférieure à sept jours, l’accord du patient et de son entourage ainsi que la proximité entre le domicile et un service de soin adapté.


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