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(FIVE YEARS 21)

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7
(FIVE YEARS 1)

Author(s):  
Richard-Emmanuel Eastes
Keyword(s):  

Les enseignants formés aujourd’hui enseigneront à nos petits et arrière-petits-enfants, qui eux-mêmes exerceront leur vie active jusqu’à l’horizon 2100. On prend la mesure des enjeux quand on pense à l’enseignement reçu par nos arrière-grands-parents, dans un monde qui ne semble pas avoir cessé d’évoluer depuis, loin s’en faut. Réfléchir à l’éducation dont auront besoin les élèves du futur nécessite de commencer dès aujourd’hui à penser également la formation des enseignants du futur, sur la base de la vision simultanée d’un avenir désirable et d’une société adaptée aux transformations du monde. C’est pourquoi nous pensons que les institutions de formation d’enseignants doivent développer une vision prospective forte et pas seulement une stratégie adaptative. Alors, à quoi et comment voulons-nous que soient formé(e)s les enseignant(e)s du XXIe siècle ?


Author(s):  
Identities Journal for Politics, Gender and Culture ◽  
Serge Valdinoci

F. Laruelle soumet à notre attention son Tétralogos, un Opéra de Philosophies. Le but qui est nôtre est de faire justice à l’endroit d’un ouvrage fondamental. L’enjeu est de grande importance, surtout à une époque saturée par les propos historiens—en philosophie précisément. En l’occurrence il importe de s’interroger sur le projet laruellien. L’Essentiel, ici, tient en deux mots. L’invention philosophique est le problème-clef. Telle est la force de cette question, totalement originale. Il est urgent de produire une Fiction, c’est-à-dire un processus qui crée en se créant, ou qui invente en s’inventant. Ce faisant nous reprenons la démarche des grands Romantiques s’exprimant après Kant, en lien avec Kant. Chez ces derniers il faut répéter que le souci d’une esthétique est patent. Et il s’agit de conjoindre alors esthétique et esthésique. Telle est la portée du concept de fiction. Chez F. Laruelle la théorisarion passe par ailleurs, du côté de la connaissance dont on bénéfice ou qu’on ignore. En ce sens et à notre avis, Laruelle échappe au nihilisme passif de nos contemporains. Mais Kant n’est pas adopté tout simplement. Car la fiction, selon F. Laruelle, est positive, et surtout pas fictive. Elle est fictionnante plus que nouménalement ; elle invente dans un réel « écouménal » qui n’est pas ectypal pour autant. Avec Laruelle, nous quittons la psychologie des Facultés, et même celle qui plus tard sera reprise par Modernes et Postmodernes. La fiction, bien entendue, est de ressort créateur. Elle dit inventer du réel et ce dans le réel. Elle est de/dans le réel. Esthésique et esthétique collaborent unement. Et ce encore en brisant la contemporanéité illusoire de la fonction sujet et de la fonction objet. Oui : le fictionnement invente en s’inventant, fait un effect dans l’affect. En termes laruelliens, une Tétralogie, ici très puissante, est un domaine de référence. Par exemple, il convient de dire avec force que la Philosophie non-standard touche à l’immense, alors que la Culture Europe, ou Culture Occident, compose sans broncher ni additivement, ni soustractivement. En résumé, la mesure projective, ou de mensuration, qui est effective, éloigne de l’immensité affective, tandis que la démesure, celle qui mord sur soi, s’effondre dans son soi, mais dans un potentiel non-philosophique, ou en Univers unionnant. Depuis son soi d’Univers, travaille un forcing, comme le conçoivent Cohen et Badiou. Ce dernier modélise scientistement le passage de l’Être à l’Événement. Chez Laruelle, on échappe totalement au scientisme malgré l’avis des tenants idéologisants de notre culture Europe. Nous pensons aux péri-philosophes de l’Institution, en France notamment.


2021 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
pp. C20A23-1-C20A23-5
Author(s):  
Alfred Dèdonougbo Dohou ◽  
◽  
Koto Gabin N’Gobi ◽  
Clément Adéyèmi Kouchade ◽  
Basile Bruno Kounouhewa

La jacinthe d’eau (Eichornia crassipes) est une plante aquatique invasive. Elle est devenue un véritable fléau dans les eaux du monde entier en générale et dans les eaux du lac Nokoué en particulier rendant difficile la navigation aux usagers locaux de la plus grande cité lacustre du Bénin. Devant cette urgence, nous pensons que la biomasse lignocellulosique issue de l’exploitation de la jacinthe peut constituer une voie prometteuse permettant son utilisation comme matière première pour la production du bio méthane. De plus, l’urgence de trouver d’autres sources d’énergie énergies renouvelables suite à l’amenuisement des énergies fossiles n’est plus à démontrer. L’objectif de notre travail est d’évaluer le pouvoir méthanogène de la jacinthe d’eau prélevée sur le lac Nokoué à Ganvié dans la commune de So-Ava au Bénin. Ainsi, nous avons introduit à titre expérimental, dans un bidon de 25litres, 150g de jacinthe d’eau hachée avec 1litre d’inoculum. Après 40 jours de fermentation, il a été produit 5169,025 ml de méthane ou 34,46 ml/g CH4 soit 58% du volume total de biogaz produit. Le taux du sulfure d’hydrogène remarqué dans le biogaz produit permet de conclure que la concentration en soufre ou en ses dérivés dans l’eau du lac Nokoué est importante. La jacinthe d’eau (Eichornia crassipes) peut être un bon substrat pour la bio méthanisation anaérobie en milieu lacustre.


2021 ◽  
pp. 78-101 ◽  
Author(s):  
Simon Levesque

L’oeuvre littéraire de l’écrivain et peintre français Pierre Klossowski (1905-2001) présente d’importantes récurrences sur le plan thématique. Le bain de Diane (1956), Les lois de l’hospitalité (1965) et La monnaie vivante (1970) forment le corpus ici à l’étude. C’est au personnage de Diane/Roberte que nous nous intéressons plus particulièrement, en tant qu’elle est le « signe unique » et le symbole organisateur de la scène fantasmatique dans l’oeuvre littéraire klossowskienne. Nous profitons de la parution récente de feuillets inédits de l’écrivain rassemblés sous le titre Du signe unique (2018) pour revisiter sa pensée et tâcher de cerner les propriétés singulières de ce « signe unique », de même que le rôle que tient celui-ci dans l’économie du fantasme klossowskien. C’est aux aspects proprement sémiotiques de cette oeuvre que nous voudrions accorder une attention particulière. La mise en rapport des propriétés singulières du signe unique klossowskien avec l’utopie de la monnaie vivante envisagée par l’écrivain en 1970 nous fournit l’occasion d’interroger le signe du point de vue de la valeur et des moeurs pour repenser à nouveaux frais la fameuse loi d’hospitalité formulée par Klossowski en 1956. En nous intéressant à la notion de signe dans la pensée klossowskienne, nous pensons contribuer à une mise en rapport productive entre les écrits « fictionnels » et les écrits « notionnels » de l’écrivain, dont la connexion n’est pas toujours aisée.


2021 ◽  
Vol 141 (3-4) ◽  
pp. 189-238
Author(s):  
Patrick Henriet

Résumé En 1880 fut créée au Collège de France une chaire d’Histoire des religions. Il s’agissait là d’un des moments forts de l’institutionnalisation de cette discipline en France. Il n’y eut pas alors d’élection, mais une nomination par le ministère. La presse rendit largement compte de l’affrontement entre les deux candidats. Jules Soury était alors le représentant d’un anticléricalisme virulent qui allait bien au-delà du catholicisme et qui affirmait que les religions étaient un archaïsme dont les sociétés évoluées finiraient par se débarrasser. Le pasteur Albert Réville, qui l’emporta, était quant à lui le représentant du protestantisme libéral. On conserve aux Archives Nationales deux rapports défendant l’opportunité de cette création. L’un est de Jules Soury lui-même. Quant à l’autre, anonyme, nous pensons pouvoir l’attribuer à Ernest Renan. Nous publions ces deux textes inédits avec des notes explicatives.


Author(s):  
João Roberto Fortes Mazzei ◽  
Estevão Freire ◽  
Eduardo Gonçalves Serra ◽  
José Ronaldo de Macedo ◽  
Angélica Castanheira de Oliveira ◽  
...  

L’agriculture représente l’un des principaux piliers de l’économie brésilienne, son importance étant liée à la sécurité alimentaire et à la création d’emplois. Cependant, il est nécessaire d’avoir une réflexion critique sur la durabilité de la plantation. Parmi les différents types de cultures, la tomate s’est démarquée comme l’un des fruits les plus plantés et les plus consommés au monde. Cet article propose une évaluation comparative entre trois types de plantation de tomates: conventionnelle, biologique et durable (TOMATEC®), de la préparation du sol à la commercialisation sur le marché. Les travaux ont été menés dans le nord de l’état de Rio de Janeiro, en collaboration avec des groupes qui produisent les fruits dans ces trois types de plantation. La méthodologie était basée sur un questionnaire non structuré, avec des réponses gratuites, appliqué aux agriculteurs de la région. Nous pensons que cette étude contribuera à l’orientation de la société à travers des données issues de critères sérieux de traitement de l’information. Les principaux résultats ont montré, à travers le système de plantation durable de EMBRAPA (innovation), qu’il est possible d’utiliser des pesticides avec une conscience environnementale et de produire des fruits sans résidus. Les maladies, dans le système conventionnel, sont contrôlées par l’application de fongicides et de bactéricides. En plantation durable, un mélange de détergent maison avec de l’huile de soja, de la bouillie bordelaise, du lait de vache, des fongicides de contact et des fongicides systémiques est utilisé, et dans le système de production biologique, il est courant de ne pas laisser la maladie s’installer dans la plante, grâce à un contrôle préventif. de préparation et de protection des sols. Dans la lutte antiparasitaire, le système conventionnel effectue l’application d’insecticides composés de divers principes actifs. Dans le système biologique, le contrôle des insectes est privilégié en équilibrant le sol, ce qui permet aux plantes d’acquérir une plus grande résistance aux maladies et aux ravageurs. Dans le système durable, il n’y a pas de traitement préventif, mais curatif. Les prix du marché des fruits pour la plantation conventionnelle fluctuent et dépendent de l’offre, tandis que les tomates issues de systèmes biologiques et durables ne fluctuent pas. La production biologique n’a pas la capacité installée pour répondre aux demandes du marché. Avec cela, le système durable gagne de la place sur le marché et se développe dans le sud-est et le sud du pays.


2021 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 84-100
Author(s):  
Thibaut Lauwerier

Dans cet article, nous souhaitons comprendre quelles sont les potentialités de l’œuvre de Paulo Freire en Afrique de l’Ouest francophone. Même s’il existe quelques expériences prometteuses que nous présenterons, nous pensons que l’approche de Freire dans ce contexte est surtout pertinente en termes de cadre d’analyse pour ensuite, et ce n’est pas vraiment d’actualité, repenser l’éducation. Nous commencerons par la présentation de la situation générale de l’éducation de base en Afrique de l’Ouest francophone. Nous allons ensuite partir de concepts clés de Freire qui nous permettront d’éclairer la situation de l’éducation de base dans ce contexte. Nous allons nous pencher en particulier sur la question des opprimé-es, de la conscientisation, de la lecture du monde et de l’éducation bancaire. Nous terminerons en présentant des actions utilisant – d’une certaine manière – des approches freiriennes dans ce contexte.


Author(s):  
Bénédicte Meillon
Keyword(s):  

     L’émergence d’un vif intérêt en France pour l’écocritique prête à débat quant à de potentielles spécificités françaises dans ce champ d’études. Nombre d’universitaires francophones se sont emparés du terme « écopoétique ». Certain.es revendiquent une attention plus fine portée à la texture poétique de la littérature, contrairement aux anglophones qui resteraient selon eux plus focalisés sur des aspects idéologiques et thématiques de la littérature environnementale. En m’appuyant sur ma propre expérience liminaire en tant qu’universitaire bilingue et biculturelle, et ayant été formée aux études anglophones à l’Université française mais avec un socle de lectures émanant surtout sur la culture anglophone, je propose ici un essai sous forme de récit, où j’entretisse les divers fils culturels avec lesquels j’ai appris à composer. Je cherche ainsi à démêler les influences multiculturelles enchevêtrées dans mes travaux de recherche en écopoétique et écoféminisme, autre courant écocritique qui fut largement ignoré en France, soudain en vogue aujourd’hui. En outre, cet essai dessine certaines des tendances et initiatives récentes et pionnières en France qui rassemblent les universitaires et divers réseaux autour de l’écocritique francophone, actuellement en plein essor. Pour finir, j’éclaire certains des travaux entrepris au sein de l’atelier d’écopoétique, d’écocritique et d’écoanthropologie de l’Université de Perpignan Via Domitia, à présent baptisé OIKOS, et je synthétise les lignes directrices dont nous pensons qu’elles peuvent déboucher sur une recherche novatrice.


Author(s):  
Luciana Brandão Carreira

ResumoA aposta de que se trata nesse trabalho visa sustentar que a escrita cumpre funções diferentes, para diferentes sujeitos, em diferentes momentos. É nessa direção que acreditamos que Clarice Lispector fez de seu exercício de escriba o próprio manejo implicado no refazer de seu corpo, enlaçando-se, através do ato de escrever, pulsionalmente a uma língua. Essa perspectiva adotada a respeito da escrita nos permite destacar um importante aspecto a ela relacionado, pois julgamos que vida e obra são vertentes indissociáveis na produção de um estilo, não somente para um escritor, mas para todo artista.RésuméL’objectif de cet article est de maintenir que l’écriture remplit différentes fonctions pour différents sujets et à différentes époques. C’est dans cette direction que nous sommes convaincus que Clarice Lispector s’est confiée à l’exercice de scribe la manipulation même impliquée dans la refonte de son corps, s’entremêlant, à travers l’acte d’écriture, pulsionnément à une langue. Cette perspective de l’écriture nous permet de mettre en évidence un aspect important, car nous pensons que la vie et le travail sont des volets indissociables de la production d’un style, non seulement pour un écrivain, mais pour chaque artiste.


2020 ◽  
Vol 17 (1) ◽  
pp. 48-62
Author(s):  
Kathryne Fontaine

La criminalité au féminin doit se penser à travers les discours historiques, anthropologiques, sociologiques, linguistiques et littéraires, lesquels constituent la matière même de la connaissance d’une époque. Plusieurs ouvrages publiés au cours des deux dernières décennies décortiquent la figure de la femme criminelle en l’inscrivant dans un cadre heuristique précis : le contexte des guerres contemporaines. La guerre fournit des perspectives singulières depuis lesquelles envisager la place et les rôles qu’une société, en un temps donné, concèdent aux femmes, voire lui imposent ; en retour, l’angle féminin dans la recherche sur la guerre permet de saisir des enjeux jusqu’ici souvent occultés par l’histoire officielle. Forts de leur dimension narrative capable de recréer des univers et des situations complexes, les romans d’Ahmadou Kourouma (Allah n’est pas obligé, 2000), de Gil Courtemanche (Un dimanche à la piscine à Kigali, 2004) et de Yasmine Char (La main de Dieu, 2008), ainsi que la pièce de Wajdi Mouawad (Incendies, 2003), interrogent, sur fond des principaux problèmes que posent les guerres d’aujourd’hui, les paradigmes dominants associés à la violence au féminin. En ce qu’elles mènent à reconcevoir les catégories mêmes avec lesquelles nous pensons traditionnellement le recours féminin à la violence en situation de guerre, les variantes de la criminelle que ces œuvres présentent forment un angle inédit à partir duquel envisager les guerres de notre époque. Mots clés : femme criminelle, guerre contemporaine, analyse du discours, archétypes, violence


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