scholarly journals A ORIGEM DO ESTRANHAMENTO: PROVOCAÇÕES INTERTEXTUAIS EM EU, TITUBA, FEITICEIRA... NEGRA DE SALEM

2019 ◽  
pp. 29-45
Author(s):  
Arthur Katrein Mora
Keyword(s):  

Este trabalho tem por objetivo investigar a origem do estranhamento provocado pela leitura de Eu, Tituba, feiticeira... Negra de Salem (1986), de Maryse Condé. Ambientada no século XVII, o livro trata de Tituba, negra natural da ilha de Barbados e escravizada na América do Norte. Conforme as teorias Leonor Arfuch (2010), Ingedore Koch (2012) e Ritchie Robertson (2009), a análise revela que Eu, Tituba... é, estilisticamente, uma espécie de mock-epic pós-moderno, projetada com o intuito consciente de desafiar os códigos de expectativa do receptor. Uma performance poética que celebra a cultura e a espiritualidade caribenhas, com fortes elementos de fantasia, interpelando temas como racismo, misoginia, a opressão das estruturas coloniais e o apagamento do negro da história.

2010 ◽  
Vol 15 ◽  
pp. 227-242
Author(s):  
Laura López Morales
Keyword(s):  

En su novela La Vie Scélérate, Maryse Condé, nacida en la isla de la Guadalupe, traza dos líneas históricas paralelas: una que recorre la trayectoria de cuatro generaciones de una familia y, la otra, inscrita en la primera, relacionada con la historia oficial en la que destacan algunas de sus páginas más significativas. Sobresale la manera como la autora entreteje los principales ejes temáticos desarrollados en otras de sus obras: los conflictos identitarios, la discriminación racial, el papel de la mujer…


2021 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 185-198
Author(s):  
Odile Hamot

C’est la question des rapports entre fiction et autobiographie dans l’écriture de Maryse Condé que cette étude aimerait examiner à travers le cas du Cœur à rire et pleurer dont l’ambiguïté générique n’a pas toujours été perçue par les lecteurs, enclins à y voir la relation factuelle de l’enfance guadeloupéenne de l’écrivain. Or, tel n’était sans doute pas le dessein de l’auteur et nombre d’éléments, paratextuels notamment, invitent à la circon­spec­tion : à commencer par la notion, restée ininterrogée, de « conte vrai », mais encore l’épigraphe proustienne qui semble, à l’orée du livre, dénoncer comme vaines toute prétention à la restitution du passé et toute tentation d’une lecture trop clairement biographique. Sans doute est-ce dans cette oscillation entre les deux pôles contra­dictoires de la réalité et de la fiction que s’inscrit l’esthétique du masque et de l’obliquité mise en œuvre par Maryse Condé, comme unique façon, peut-être, d’accéder à une vérité de l’être, éminemment littéraire et, en définitive, seule vraie.


2017 ◽  
Vol 14 (1) ◽  
pp. 72-85
Author(s):  
Maryse Sullivan
Keyword(s):  

Dans cet article, nous étudions la figure de la sorcière dans Moi, Tituba sorcière… de Maryse Condé afin de voir comment elle dialogue avec les discours postcoloniaux et féministes de l’époque. Nous analysons d’abord l’intertextualité construit dans le roman avec la pièce d’Arthur Miller Les sorcières de Salem en regardant comment Condé transforme les événements qui ont eu lieu à Salem en 1692 et comment elle réhabilite le personnage de Tituba. Nous nous penchons ensuite sur la figure de la sorcière et des marginaux dans le texte en vue de comprendre sa construction protéiforme et ses points de contact avec les discours ambiants.


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