Les territoires réhabilités du Tōhoku face aux enjeux de la reconstruction : entre politique publique et application locale, quelle place pour la résilience ?

2021 ◽  
Vol 23 (2) ◽  
pp. 139-160
Author(s):  
Camille Cosson
Keyword(s):  
2011 ◽  
Vol 1 (2) ◽  
pp. 45-77 ◽  
Author(s):  
Marcela Ceballos Medina

This article examines Ecuadoran policy toward the forced migration of Colombians to Ecuador. It identifies the main changes in Ecuadoran immigration policy, including asylum, for the period 1996-2008. To do this, the author examines two dimensions of immigration policy: the normative framework and political practices (implementation of the normative framework). The article tries to answer the following questions: What are the main changes in Ecuadoran immigration policy toward Colombian forced migration? How can we explain those changes? The author suggests that the policy oscillates between regional or binational integration and border contention. The variables that explain those changes are: (1) the magnitude of Colombian migration; (2) the transnational dynamics of the internal armed conflict along the Colombia-Ecuador border and the political context in Ecuador; and (3) the international relations of Colombia and Ecuador and the political agenda of the South American region.Spanish El propósito del artículo es examinar la respuesta del Estado ecuatoriano a las migraciones forzadas de colombianos hacia ese país, identificando los principales cambios en la política de inmigración (incluida la política de asilo y refugio) de Ecuador durante el periodo 1996- 2008. Para ello, se observan dos dimensiones de la política migratoria ecuatoriana: 1) el marco normativo y 2) las prácticas políticas para la implementación de las normas. La autora se propone responder a las preguntas ¿Cuáles son los principales cambios en la política migratoria del Estado ecuatoriano hacia las migraciones colombianas? ¿Cómo se explican esos cambios? Concluye que la política migratoria de Ecuador hacia las migraciones colombianas oscila entre una posición integracionista y abierta a la inmigración y una política de cierre de fronteras y contención del conflicto armado dentro del territorio colombiano. Las variables que explican dichos cambios son: 1) el creciente flujo de migrantes colombianos hacia Ecuador, 2) las dinámicas transnacionales del conflicto armado colombiano en la frontera y el contexto político al interior del Ecuador, y 3) las relaciones político-diplomáticas entre los dos países y la agenda política en la región suramericana.French Cet article examine la politique de l'Équateur concernant l'immigration forcée de Colombiens vers ce pays. Il identifie les changements principaux effectués dans la politique d'immigration équatorienne (en incluant la politique publique d'asile) pour la période 1996-2008. Dans ce but, l'auteur examine deux dimensions de la politique publique d'immigration : 1) le cadre normatif, et 2) les pratiques politiques (la mise en œuvre du cadre normatif). L'auteur souhaite répondre aux questions suivantes : quels sont les changements principaux dans la politique d'immigration équatorienne concernant les migrations colombiennes forcées ? Comment pouvons-nous expliquer ces changements ? L'hypothèse est que la politique d'immigration de l'Équateur oscille entre l'intégration régionale ou binationale et le contrôle des frontières. Les variables perme ant d'expliquer ces changements sont : 1) l'ampleur des migrations colombiennes vers l'Équateur ; 2) les dynamiques transnationales du conflit armé interne au niveau de la frontière colombo-équatorienne et le contexte politique en Équateur ; et 3) les relations internationales entre la Colombie et l'Équateur ainsi que l'agenda politique de la région sud-américaine.


1990 ◽  
Vol 45 (1) ◽  
pp. 167-189 ◽  
Author(s):  
Hilton L. Root

Généralement, les spécialistes d'histoire de France et d'Angleterre s'accordent pour dire que les émeutes frumentaires représentent la forme d'action collective la plus caractéristique à la fin du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Selon George Rude, l'un des premiers à s'être penché sur l'étude des soulèvements collectifs, elles furent la cause d'une grande partie des troubles fomentés en France et en Angleterre par les masses populaires au cours de la période préindustrielle. Les mouvements de révolte occupent une place essentielle dans l'historiographie de l'Europe au début de l'époque moderne car ils jouent un rôle important dans les interprétations différentes que les historiens donnent des changements à long terme. Des études récentes, inspirées par les travaux de Rude, ont porté sur le conflit moral et culturel qui se fit jour alors que les élites et les gouvernements abandonnaient un système de valeurs et de politique publique de type précapitaliste pour un système de type capitaliste.


2017 ◽  
pp. 41
Author(s):  
Abdelkader Hamadi ◽  
Ahmed Dif ◽  
Aimad Datoussaid
Keyword(s):  

2008 ◽  
Vol 2 ◽  
pp. 123-133 ◽  
Author(s):  
Anne Tricot

Résumé Cet article confronte deux approches de la prévention des risques d’inondation en France : l’une institutionnelle et menée par les services de l’État, l’autre locale et prise en charge par les collectivités territoriales. La prévention institutionnelle de l’État définit le risque comme majeur. L’approche est normative et définit un type de risque valant pour tous les territoires. La gestion locale du risque s’accorde avec des perceptions plus ordinaires de ce dernier. De plus, localement, le risque s’inscrit dans un territoire ; la prévention doit alors composer avec d’autres logiques. Les deux approches n’impliquent pas les mêmes critères de rationalisation et de connaissance en matière de risque. Sur la base du risque majeur, la première postule une impossibilité de vivre avec le risque, tandis que les expériences locales du risque relèvent de compromis difficiles entre présence du risque et nécessité d’aménager un territoire. La prévention du risque d’inondation en France accorde une place quasi exclusive à l’approche institutionnelle menée par les services de l’État, sans coordination avec les connaissances locales du risque. Cela ne manque pas de causer une certaine dissonance dans la mise en oeuvre de la politique publique de prévention des risques.


2017 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
Author(s):  
Fweley Diangitukwa

L’article s’attarde sur une origine méconnue de la gouvernance, la palabre africaine, afin de compléter les deux autres origines souvent citées, à savoir la corporate governance et la multi‐level governance. La palabre, en tant que lieu de rencontre et de discussion publique sans fin, remplit toutes les conditions pour être analysée comme le meilleur outil de politique publique utilisé dans les sociétés africaines traditionnelles. Cette pratique regroupe les acteurs venant de différents horizons, et couvre presque tous les domaines de la vie : tous les sujets sont publiquement discutés. La volonté générale qui se dégage des échanges est imposée aux parties. En Afrique, la palabre est l’équivalent de l’ « espace public » en Occident (voir Jürgen Habermas) ou encore de l’ « espace participatif ». Dans ce lieu, la vérité ne vient pas de l’autorité, mais elle résulte de la palabre qui met en scène le pouvoir et qui donne du sens au langage. Sans arrogance et sans mépris, l’un va à la rencontre de l’autre pour (r)établir la vérité afin de consolider les liens sociaux et l’unité. Ce texte se limite à présenter les manifestations de la palabre en Afrique subsaharienne dans ses rapports avec la gouvernance moderne.


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