La transmission d’informations en psycho-oncologie : des recommandations à la clinique

2021 ◽  
Author(s):  
E. Favré ◽  
T. Normandin ◽  
K. Lamore

La transmission des informations en psychooncologie est une condition nécessaire pour permettre une prise en charge globale adaptée aux spécificités et aux besoins du patient. Nous rappellerons ici les recommandations publiées en 2012 par la Société française et francophone de psycho-oncologie afin de les mettre en perspective de deux situations cliniques. Ces dernières se centrent sur deux troubles de la personnalité dont le diagnostic, plus complexe en situation oncologique, rend la transmission des informations d’autant plus nécessaire que pour d’autres troubles psychiques plus fréquents.

2014 ◽  
Vol 21 ◽  
pp. S46-S49 ◽  
Author(s):  
C. Boulay ◽  
M. Lemoine ◽  
B. Chabrol

2019 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 27-30
Author(s):  
Yacine AMOURACHE ◽  
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La chirurgie d’exérèse de la glande thyroïde repose sur les principes d’une chirurgie vasculaire fine avec en conséquence une hémostase parfaite ainsi que sur la préservation des nerfs laryngés et les glandes parathyroïdes ; le coût des moyens techniques doit aussi être mis en exergue. Notre étude tient à montrer qu’outre l’hémostase parfaite sans drainage post opératoire, la recherche des nerfs récurrents n’est pas indispensable en utilisant une technique dite « Thyroïdectomie par technique de microchirurgie vasculaire », avec un coût de prise en charge réduit. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, comprenant 41 patients ; la technique chirurgicale mise à l’oeuvre est dite : technique de microchirurgie vasculaire thyroïdienne. Les paramètres étudiés sont : l’indication opératoire concertée, l’état antérieur et post-opératoire de la mobilité des cordes vocales et de la calcémie, la technique chirurgicale (type d’hémostase et la recherche ou non des nerfs récurrents), la place du drainage, la durée d’hospitalisation et le coût de prise en charge globale. Résultats : 62 lobo-isthmectomies ont été réalisées. L’état antérieur et post-opératoire de la mobilité des cordes vocales et de la calcémie était bien notifié. La quasi-totalité des patients n’avaient pas été drainés. Il n’y avait aucune complication hémorragique et aucune paralysie récurrentielle, on a relevé 3 cas d’hypocalcémie transitoire. Conclusion : la Thyroïdectomie par technique de microchirurgie vasculaire trouverait bien une place parmi les autres techniques chirurgicales. Notre mode de prise en charge s’avère assez concurrentiel, notamment en termes d’économies de santé.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S110-S110
Author(s):  
E. Watrin ◽  
J. Madigand

IntroductionIntégrés dans la prise en charge globale du trouble de l’usage d’alcool, les traitements addictolytiques présentent un réel intérêt mais restent relativement peu prescrits [1]. Afin de faciliter leur utilisation, nous proposons une mise au point sur les différentes possibilités pharmacologiques actuelles et les pistes thérapeutiques d’avenir. État des lieux : en partenariat avec le patient, deux types d’objectif de consommation peuvent être proposés : la réduction ou l’abstinence [1]. Dans le 1er cas, seul le nalméfène a actuellement l’AMM en France [2]. En cas d’objectif d’abstinence, la naltrexone, l’acamprosate et le disulfirame sont les traitements addictolytiques de 1er choix [2]. Encadré par son actuelle recommandation temporaire d’utilisation, le baclofène peut être employé en 2e intention [2] et nécessite certaines précautions d’emploi lors de son instauration et de son sevrage [3]. Les résultats de son évaluation dans les 2 types d’objectif (études Bacloville et Alpadir) devraient être éminemment diffusés [2]. D’autres travaux en cours permettront d’étayer nos connaissances sur les systèmes de neurotransmission et les potentialités thérapeutiques qui en découlent [4]. En complément du traitement addictolytique, une bonne relation soignant–malade reste une base indispensable du parcours de soins [2]. Ce dernier permettra au patient un suivi médical de type entretiens motivationnels, une psychothérapie, le traitement d’éventuelles comorbidités somatiques ou psychiatriques, et des entretiens avec des membres d’associations d’anciens buveurs [2].ConclusionRelativement peu prescrit, le traitement addictolytique nécessite une plus large diffusion et une meilleure utilisation en santé mentale et en médecine générale.


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