scholarly journals Prospective study on thyroidectomy by technical vascular microsurgery

2019 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 27-30
Author(s):  
Yacine AMOURACHE ◽  
◽  

La chirurgie d’exérèse de la glande thyroïde repose sur les principes d’une chirurgie vasculaire fine avec en conséquence une hémostase parfaite ainsi que sur la préservation des nerfs laryngés et les glandes parathyroïdes ; le coût des moyens techniques doit aussi être mis en exergue. Notre étude tient à montrer qu’outre l’hémostase parfaite sans drainage post opératoire, la recherche des nerfs récurrents n’est pas indispensable en utilisant une technique dite « Thyroïdectomie par technique de microchirurgie vasculaire », avec un coût de prise en charge réduit. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, comprenant 41 patients ; la technique chirurgicale mise à l’oeuvre est dite : technique de microchirurgie vasculaire thyroïdienne. Les paramètres étudiés sont : l’indication opératoire concertée, l’état antérieur et post-opératoire de la mobilité des cordes vocales et de la calcémie, la technique chirurgicale (type d’hémostase et la recherche ou non des nerfs récurrents), la place du drainage, la durée d’hospitalisation et le coût de prise en charge globale. Résultats : 62 lobo-isthmectomies ont été réalisées. L’état antérieur et post-opératoire de la mobilité des cordes vocales et de la calcémie était bien notifié. La quasi-totalité des patients n’avaient pas été drainés. Il n’y avait aucune complication hémorragique et aucune paralysie récurrentielle, on a relevé 3 cas d’hypocalcémie transitoire. Conclusion : la Thyroïdectomie par technique de microchirurgie vasculaire trouverait bien une place parmi les autres techniques chirurgicales. Notre mode de prise en charge s’avère assez concurrentiel, notamment en termes d’économies de santé.

2018 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
pp. 60-67
Author(s):  
Yacine AMOURACHE ◽  
◽  
Sadek DOUCHE ◽  
Taha FILALI ◽  
Hocine BOUNECER ◽  
...  

Objectif : Les cancers ORL, de la face et du cou, ont fait l’objet, dans le cadre de prise en charge multidisciplinaire (PECMD), de quelques travaux notamment européens et américains. Une étude prospective sur l’approche pluridisciplinaire de ces cancers, dans notre pays (Algérie), nous a paru intéressante à réaliser afin de déterminer l’impact de la pluridisciplinarité sur la PEC des patients et sur les pratiques professionnelles. Matériel et méthodes : Notre structure multidisciplinaire a assuré le recrutement des patients (fiche technique préétablie), a organisé et a veillé sur le bon fonctionnement des réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) afin de faire bénéficier de la qualité de PECMD, à ces patients. L’évaluation et la discussion des résultats intéressent, d’une part, le fonctionnement des RCP et leur impact sur les pratiques professionnelles et d’autre part, la qualité de PECMD des patients dans son aspect épidémiologique, diagnostique et thérapeutique. Résultats : Le taux de patients recrutés est de 52,80 %. Le nombre de patients traités sur les 2 ans d’étude est de 147 cas. Le délai de PEC de nos patients se révèle assez performant (de 12 à 21 jours). Sur le plan épidémiologique, notre étude fournit des données précises concernant notamment les nouveaux cas de cancer et les récidives, leur localisation et leur sous-localisation. Sur le plan diagnostique, la PECMD améliore la précision diagnostique et redresse d’éventuels erreurs. Sur le plan thérapeutique, la PEC MD est sensée améliorer le traitement et la survie des patients ainsi que les coûts des différentes thérapeutiques. Conclusion : Le mode de PECMD serait plus habilité à prendre en charge les patients en cancérologie, mais faute d’une bonne organisation des soins, de moyens et de support législatif, son existence et sa pérennité sont vouées à l’échec.


2019 ◽  
Vol 35 (4) ◽  
pp. 78-84
Author(s):  
B. Fernandez ◽  
E. Marque ◽  
A. Baciulescu ◽  
D. Viejo-Fuertes

Introduction : La rééducation postopératoire des chirurgies de l’hallux valgus est primordiale dans la prise en charge globale de cette pathologie. Selon le type de kinésithérapie, les résultats fonctionnels des patients opérés à distance de l’intervention varient. Objectif : Il s’agit d’évaluer l’intérêt d’une rééducation proprioceptive par Propriofoot® comparée à une rééducation standard sur plan dur. Matériels et méthode : Étude prospective, randomisée, contrôlée, en simple insu réalisée entre décembre 2015 et mars 2016 à l’hôpital d’Agen-Nérac en France. Les patientes étaient randomisées en vue de recevoir soit une rééducation proprioceptive classique sur sol dur (n = 8), soit par Propriofoot ® (n = 8). Résultats : Le test statistique de U de Mann-Whitney ne montre pas de différence significative entre le groupe témoin et l’expérimental (p > 0,05) ; ces deux groupes sont homogènes. Pour l’échelle visuelle analogique et le test de six minutes de marche, il existe une différence significative (p = 0,01 < 0,05 et p = 0,008 < 0,05) en fin de rééducation pour le groupe expérimental. Pour le score de Kitaoka et le bilan visuel de marche, toujours d’après ce même test, il n’y a pas de différence significative (p = 0,26 > 0,05 chacun) entre les deux groupes étudiés.


2020 ◽  
Vol 14 (3) ◽  
pp. 155-158
Author(s):  
M. Aubert ◽  
Y. Panis

Contexte : L’exérèse totale du mésorectum par voie transanale (TaTME) pour la prise en charge du cancer du rectum est récemment apparue comme alternative à l’exérèse totale du mésorectum par voie abdominale. Cependant, certaines inquiétudes à propos des résultats oncologiques de cette technique chirurgicale ont émergé. Le but de cette étude était d’évaluer le taux de récidives locales après TaTME. Les objectifs secondaires s’intéressaient à la mortalité postopératoire, au taux de fistule anastomotique et au taux de stomie définitive. Méthodes : Les données de tous les patients opérés par TaTME ont été rapportées et comparées aux données issues des registres nationaux norvégiens de cancers colorectaux (NCCR) et de chirurgie gastro-intestinale (NoRGast). Les taux de récidive locale étaient estimés selon Kaplan-Meier. Résultats : En Norvège, 157 patients ont été opérés par TaTME pour un cancer du rectum entre octobre 2014 et octobre 2018. Trois des sept centres hospitaliers participants ont abandonné la réalisation de cette intervention après cinq procédures. Le taux de récidive locale était de 12 sur 157 patients (7,6 %) ; huit récidives locales étaient multifocales ou étendues. Le taux de récidive locale après un suivi de à 2,4 ans était estimé à 11,6 % (IC 95 % : [6,6‒19,9]) après TaTME contre 2,4 % (IC 95 % : [1,4‒4,4]) dans le registre NCCR (p < 0,001). Le hasard ratio était estimé à 6,71 (IC 95 % : [2,94‒15,32]). Le taux de fistule anastomotique nécessitant une réintervention était de 8,4 % dans le groupe TaTME contre 4,5 % dans le registre NoRGast (p = 0,047). Cinquante-six patients (35,7 %) étaient porteurs d’une stomie à la fin du suivi, dont 39 (24,8 %) étaient définitives. Conclusion : Le taux de fistule anastomotique était plus élevé après TaTME en comparaison aux données des registres nationaux norvégiens. Le taux de récidive locale ainsi que les caractéristiques de cette récidive après TaTME étaient défavorables.


2020 ◽  
Vol 36 (2) ◽  
pp. 37-43
Author(s):  
M. Brière ◽  
M. Cermolacce ◽  
X. Flecher ◽  
R.-A. Rochwerger ◽  
J.-C. Mattei

Introduction : Les fractures du calcanéus sont des fractures fréquentes, touchant l’homme jeune à la suite d’un mécanisme à haute énergie. Les complications en sont le pied plat valgus et l’arthrose sous-talienne. Différents traitements sont possibles. L’ostéosynthèse par plaque verrouillée permet de restaurer l’architecture du calcanéus. L’objectif principal de ce travail était d’étudier les complications cutanées et infectieuses de l’ostéosynthèse par plaque des fractures du calcanéus. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer les résultats fonctionnels ainsi que la survenue d’arthrose sous-talienne. Notre hypothèse était que le taux de complications était peu élevé. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective incluant les ostéosynthèses par plaque verrouillée du calcanéus (février 2008 à mars 2015) à l’exclusion des patients atteints d’une comorbidité sévère. Résultats : La série comprend 26 ostéosynthèses : 23 patients majoritairement masculins (82,6 %) et jeunes (âge moyen : 39 ans), avec un recul moyen de 32 mois. Vingt-trois fractures ont été analysées. Nous avons relevé cinq complications cutanées ou infectieuses, dont trois ont nécessité une reprise chirurgicale. Elles étaient corrélées au tabagisme (p < 0,05). Le score AOFAS moyen était de 74,2 : [33–95]. Les résultats fonctionnels étaient excellents dans 22 % et bons dans 44 % des cas. L’accident du travail, le tabagisme, les fractures de type Duparc V, et les variantes propagées étaient des facteurs de mauvais pronostic. Il y avait dix cas d’arthrose soustalienne au dernier recul. Six cas de grades quatre étaient corrélés à des scores fonctionnels péjoratifs. Cinq patients ont dû subir une arthrodèse sous-talienne. Discussion : Nous avons retrouvé un taux de complications légèrement moins élevé que dans la littérature corrélées au tabagisme. Les scores fonctionnels étaient légèrement inférieurs. Les dysesthésies du nerf sural sont une complication relativement fréquente. L’arthrose sous-talienne survient dans près d’un cas sur deux. Un taux élevé de complications et des résultats parfois modestes poussent à réfléchir sur la technique chirurgicale et son indication. Les abords miniinvasifs ou la chirurgie percutanée pourraient être une alternative. Conclusion : La prise en charge des fractures du calcanéus doit être une chirurgie à la carte, tenant compte des lésions associées, de l’état cutané et du patient, car les complications liées à une chirurgie à foyer ouvert ne sont pas négligeables.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 601-601
Author(s):  
D. Carmelo ◽  
S. Lamy ◽  
A. Charles-Nicolas ◽  
N. Pascal ◽  
L. Jehel

IntroductionLa suicidalité à l’adolescence est une question importante de santé publique, en termes de mortalité, de morbidité. Celle-ci est peu évaluée et quantifiée dans les en Martinique au sujet des adolescents. Notre objectif à travers de notre étude prospective exploratoire est de déterminer de la prévalence des tentatives de suicide chez les adolescents en Martinique consultant au CHUM.MéthodesNous avons inclus tous les adolescents âgés de 11 à 18 ans ayant réalisé une tentative de suicide en Martinique, admis sur les différents services d’urgences et de réanimations du CHUM, sur une période continue de 4 mois.RésultatsQuarante-trois tentatives de suicide ont été enregistrées au cours de cette période : 88,4 % des cas impliquaient des filles (avec une récidive sur la période d’inclusion), 58,1 % des jeunes ont utilisé comme méthode l’intoxication médicamenteuse volontaire, la majorité concernait des primosuicidants (60,5 %), près de la moitié des cas avait identifié un événement traumatisant, 34,9 % ont déclaré consommer de façon régulière une substance psychoactive enfin 72,5 % des situations ont fait intervenir le SAMU et 65,2 % de ces adolescents ont bénéficié d’une prise en charge hospitalière.ConclusionCette étude pilote permet de contribuer à la description de la tentative de suicide chez les adolescents, qui s’estimerait à 1 tentative de suicide tous les 3 jours, et confirme bien une problématique suicidaire touchant cette population spécifique dans ce département. Elle suggère par ailleurs la nécessité de renforcer l’offre de soins qui semble insuffisante à ce jour. Au vu des résultats de cette étude, l’implication forte du SAMU dans ce travail pourrait être un partenaire idéal dans le repérage de ces conduites suicidaires dans cette région.


2014 ◽  
Vol 21 ◽  
pp. S46-S49 ◽  
Author(s):  
C. Boulay ◽  
M. Lemoine ◽  
B. Chabrol

Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document