Montaigne and the Sports of Italy
De son propre aveu (Essais II, 17) Montaigne n’était pas très sportif. Pourtant, dès la première édition des Essais il y inséra de nombreuses allusions aux sports et de fréquentes métaphores tirées de pratiques athlétiques.De même, pendant son voyage en Allemagne, Suisse et Italie il assista — à une exception près — à toutes les manifestations sportives qui se présentèrent, préférant toutefois celles qui impliquaient la noblesse ou qui lui rappelaient la Rome ancienne. En France à l’époque il y avait très peu de possibilités de regarder des concours athlétiques, et encore moins de parler sport avec des gens de sa classe sociale et intellectuelle. En Italie, il a pu faire les deux, et se réjouissait d’être invité parmi des nobles florentins à discourir un après-midi sur l’escrime.