Politique économique : quel bilan pour Angela Merkel ?

2021 ◽  
Vol N° 238 (4) ◽  
pp. 10-22
Author(s):  
Henrik Uterwedde
Eurostudia ◽  
2011 ◽  
Vol 5 (2) ◽  
Author(s):  
Jean-François Jamet

La crise de l’euro du premier semestre 2010 a suscité un débat très vif en Europe sur le rôle stabilisateur ou déstabilisateur qu’y a joué l’Allemagne. D’un côté, les marchés financiers perçoivent l’Allemagne comme un pôle de stabilité en raison de ses performances économiques. A l’opposé, de nombreux observateurs ont dénoncé les tergiversations allemandes qui ont précédé la création du Fonds de stabilité financière et le plan d’assistance à la Grèce. La chancelière Angela Merkel a été accusée d’agir de façon irresponsable, c’est-à-dire de mettre en péril l’existence même de l’euro pour des motifs de politique interne (l’opposition de la presse et d’une partie importante de l’opinion publique au plan d’assistance à la Grèce dans un contexte électoral), avant de se résigner au dernier moment et à contrecoeur devant l’insistance de ses partenaires et le risque d’un krach boursier. Ce débat intervient dans un contexte de crise qui a révélé d’importantes divergences, économiques et politiques, au sein de la zone euro. Des divergences économiques d’abord mais aussi des divergences sur la politique à mener face à la crise. L’objet de cet article est de revenir sur la position allemande dans la crise grecque afin d’examiner ce qu’elle révèle du rapport de l’Allemagne à l’Union économique et monétaire (UEM). Il analyse les fondements de l’ « éthique » économique allemande et la façon dont elle s’est exprimée pendant la crise. Puis il examine le difficile positionnement de l’Allemagne, entre “normalisation” de sa politique économique européenne – qui reflète désormais les enjeux de politiques internes comme dans les autres États membres – et tentative de prendre le leadership de la réforme de la gouvernance économique européenne.


2016 ◽  
Vol 13 (2) ◽  
pp. 307-319 ◽  
Author(s):  
Philip L. Martin

The European Union’s 28 member nations received over 1.2 million asylum seekers in 2015, including 1.1 million in Germany[1] and over 150,000 in Sweden. The US, by comparison, has been receiving 75,000 asylum applications a year. One reason for the upsurge in asylum applicants is that German Chancellor Angela Merkel in August 2015 announced that Syrians could apply for asylum in Germany even if they passed through safe countries en route. The challenges of integrating asylum seekers are becoming clearer, prompting talk of reducing the influx, reforming EU institutions, and integrating migrants.[1] Some 1.1 million foreigners were registered in Germany’s EASY system in 2015, but only 476,500 were able to complete asylum applications because of backlogs in asylum offices.


1979 ◽  
Vol 14 (3) ◽  
pp. 118-125
Author(s):  
Roma Dauphin

1965 ◽  
Vol 20 (6) ◽  
pp. 1216-1221
Author(s):  
Pierre Pouthier

Dans l'esprit de son auteur, cette très belle thèse relève à la fois du domaine littéraire et du domaine historique ; la matière est incontestablement historique ; mais le but n'est pas de préciser les causes et le déroulement des guerres civiles — office d'historien, dit M. P. Jal. Il s'agit de déterminer comment les Romains ont jugé ces guerres, quelles ont été leurs réactions sentimentales ou littéraires, comment est né le « thème » de la guerre civile. Même si l'historien trouve dans ce livre ample matière à réflexion, il ne faut y chercher ni l'aspect événementiel de ces luttes, ni même une étude du caractère politique, économique et social des faits. Des allusions simplement, des références. L'ouvrage doit avant tout, comme le soulignent les mots « étude littéraire et morale » joints au titre, évoquer l'attitude des Romains devant le phénomène du bellum civile. C'est, à partir des textes, une vue sur la civilisation romaine, une étude de psychologie individuelle et surtout collective.


1960 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 120-129 ◽  
Author(s):  
J. Meyer

C'est à la date de 1774 que s'arrête la grande étude de Gaston Martin sur le trafic négrier nantais, rejoignant l'opinion de Léon Vignols écrivant : « La date de 1774 apparaît nettement dans l'histoire politique, économique, mais surtout sociale comme la date centrale… Dans l'histoire négrière, elle est… comme l'aube d'une vie nouvelle ». A ces phrases se répercutent en écho celles de Gaston Martin : « A la veille de la guerre d'indépendance… la traite est en légère régression… La campagne antiesclavagiste française… commence à agir sur l'opinion… On commence d'éprouver quelque vergogne de tenir sa fortune des nègres ».


1975 ◽  
Vol 30 (5) ◽  
pp. 1062-1083 ◽  
Author(s):  
Lucie Bolens

Aux grands défrichements du XIe siècle qui étendent l'espace colonisé en Europe tempérée, l'Andalousie répond, après l'éclatement du khalifat de Cordoue, par une réorganisation économique qui est une décentralisation et tend à stimuler la production agricole à l'échelle régionale.Émanant des princes locaux (Tolède, Grenade, Séville, Valence...), une nouvelle politique économique se formule, politique qui passe par l'intensification des méthodes culturales. A cette fin, se dessine un puissant mouvement de recours aux textes savants du Bas Moyen Age et de l'Antiquité, destinés à prouver par ces références anciennes (mésopotamienne, grecque, indienne ou romaine) la fiabilité de méthodes médiévales présentées comme un héritage inerte. De Théophraste aux auteurs du Moyen Age s'établit une étonnante continuité de la transmission agronomique ' et sur le plan de l'histoire des mentalités d'incessantes allusions aux origines mythiques de l'agriculture.


1986 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 113-143 ◽  
Author(s):  
Pierre-Alain Muet ◽  
Alain Fonteneau ◽  
Françoise Milewski

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