La thèse récente (1969) de F. CHABOUSSOU (Station de Zoologie agricole du Sud-Ouest, INRA) étudie certains « déséquilibres biologiques », particulièrement les pullulations d'Acariens sur vigne, à la suite de certains traitements pesticides (insecticides ou fongicides). On pensait que c'est en détruisant les ennemis naturels ou prédateurs des insectes que ces traitements favorisent parfois leur multiplication. Or certains pesticides, parfaitement inoffensifs pour les prédateurs, entraînent cependant, par rapport aux témoins non traités, une multiplication des Acariens. Grâce à des élevages au laboratoire, CHABOUSSOU a été conduit à une explication toute différente : certains traitements pesticides sur vigne (DDT, parathion, carbaryl, captane, cuivre à faible dose, etc...) entraînent un accroissement de la fécondité et de la longévité des individus pouvant être dû soit à une action directe et positive sur leur vitalité (qu'il n'a pas été possible de démontrer), soit à une modification de la physiologie et de la biochimie de la plante (qui est certaine et bien établie dans plusieurs cas).