risques sanitaires
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(FIVE YEARS 37)

H-INDEX

6
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 15 (4) ◽  
pp. 1338-1354
Author(s):  
Abdou Wassiou Tassou ◽  
Sabbas Attindéhou ◽  
Sahidou Salifou

L’agriculture béninoise subit depuis 2016 une mutation structurelle qui favorise la levée des contraintes notamment celles financières. Alors que le sous-secteur des productions végétales en tire déjà un grand profit affichant des performances record, l’élevage peine encore à faire sa révolution. La présente étude a pour objectif de faire la typologie de l’élevage porcin au Bénin et d’élaborer un plan de relance de la filière. Une revue de la littérature sur l’élevage porcin et une enquête typologique auprès de 308 éleveurs de porcs ont été réalisées d’Octobre 2019 à Février 2020. Les résultats ont montré que le porc, notamment celui de la race locale, est élevé dans toutes les contrées du Bénin, par tous les groupes socioculturels. L’activité parait bien secondaire pour la plupart (91%) des éleveurs qui possèdent de petites unités de moins de vingt animaux dans 83% des cas. Le mode d’élevage en divagation (54,4%) est le plus pratiqué et les risques sanitaires (peste et cysticercose) sont fréquemment évoqués pour expliquer la sous-production. Mais le défaut de technicité, de vocation et de financement semble être le véritable blocage. Une sensibilisation et/ou formation des éleveurs et des jeunes diplômés des écoles agricoles sur les nouvelles opportunités de développement de la filière devrait la dynamiser.   English title: Characterization of the pig farming in Benin Since 2016, Benin agriculture has undergone a structural change which favors the lifting of constraints, particularly financial ones. While the crop production sub-sector is already profiting greatly, showing record performance, livestock are still struggling to revolutionize. The objective of this study is to establish the typology of pig farming in Benin and to develop a revival plan for the sector. A review of the literature on pig breeding and a typological survey of 308 pig farmers were carried out from October 2019 to February 2020. The results showed that the pig, especially that of the local breed, is raised in all the regions of Benin, by all socio-cultural groups. The activity appears to be secondary for most (91%) of breeders who own small units of less than twenty animals in 83% of cases. The method of rearing in straying (54.4%) is the most practiced and health risks (plague and cysticercosis) are frequently mentioned to explain underproduction. But the lack of technicality, vocation and financing seems to be the real blockage. Awareness-raising and / or training of breeders and young graduatesof agricultural schools on new development opportunities in the sector should boost it.


2021 ◽  
pp. 49-54
Author(s):  
C. LECARPENTIER ◽  
C. FELIERS ◽  
S. THIBERT ◽  
V. HEIM

Cet article décrit l’évaluation du risque microbiologique dans trois usines de traitement d’eau potable du Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif, 151 communes). Les usines produisent et distribuent de l’eau à 4,6 millions de consommateurs à partir de la Seine, de l’Oise et de la Marne, contaminées en pathogènes. Un plan de gestion des risques microbiologiques a été mis en place de la prise d’eau au robinet du consommateur. La sécurité microbiologique de l’eau est assurée par deux piliers : une stratégie multibarrière avec différentes étapes de traitement de l’eau (clarification, filtration sur sable, ozonationfiltration sur charbon actif en grains, UV, chloration) complétée d’une analyse quantitative du risque microbiologique (QMRA). Grâce à la QMRA, le Sedif évalue l’efficacité de traitement des filières et optimise les étapes de désinfection. La stratégie utilisée pour caractériser le risque parasitaire repose sur l’évaluation quantitative de la contamination des ressources par les pathogènes (Cryptosporidium et Giardia) et de l’efficacité des étapes de traitement avec des données d’exploitation. L’estimation stochastique du risque parasitaire repose sur des simulations probabilistes (Monte-Carlo). L’analyse QMRA a mis en évidence des points critiques du système de traitement d’eau. Elle a conduit à l’installation d’une étape de désinfection par le traitement supplémentaire aux UV pour la maîtrise du risque lié au Cryptosporidium sur les trois usines. La mise en oeuvre des UV permet de réduire les consignes d’ozonation et de chloration calculées grâce à la QMRA. Cette démarche de gestion des risques sanitaires est reconnue par la certification ISO 22000 depuis 2007, et répond aux exigences du plan de gestion de la sécurité sanitaire des eaux (PGSSE).


Author(s):  
Stéphane Lefevre ◽  
Sébastien Genin-Lomier ◽  
Philippe Orlandini ◽  
Olivier Cabre
Keyword(s):  

La bonne connaissance et la maîtrise des paramètres chimiques et organoleptiques des eaux destinées à la consommation humaine produites à bord des bâtiments de la marine représentent un enjeu capital de maîtrise des risques sanitaires en permettant l’ajustement desmesuresd’exploitation des matériels de production, stockage et distribution. L’interprétation des résultats des mesures de ces paramètres doit préférentiellement se faire de manière combinée, par groupesd’indicateurs, pour une meilleure compréhension d’une situationou d’un problème rencontré. Ainsi, il seranotamment possible d’obtenir des informationsdéterminantessur le fonctionnement des installations de production (post traitement inclus), sur la présence éventuelle de biofilm, ou encore de détecter très rapidement de potentielles contaminationspar actions malveillantes. La bonne connaissance de la chimie de l’eau permet d’établir des mesures de maîtrise adaptées afin d’anticiper et de limiter au maximum l’apparition de non-conformités des eaux destinées à la consommation humaine. Ces mesures concernentles moyens techniques, le mode d’exploitation, la surveillance et doivent être associées à une formationadaptée et ciblée.


Author(s):  
Olivier Cabre ◽  
Cédric Roqueplo ◽  
Stéphanie Watier-Grillot ◽  
Emmanuel Dumas ◽  
Jean-Paul Demoncheaux

Les missions des vétérinaires des armées en opérations extérieures sont variées, exigeantes et essentielles pour la protection de la santé de la force déployée. L’exercice des compétences vétérinaires sur un théâtre d’opération est rendu difficile par l’environnement d’emploi, dans des contextes sécuritaires et sanitaires pouvant être très dégradés. L’exécution des missions en opérations extérieures nécessite l’acquisition et le maintien de compétences solides, pouvant ne pas être usuellement rattachées à la profession vétérinaire et nécessitant des compléments de formation interne au sein du service de santé des armées. La qualité de l’expertise des vétérinaires des armées est reconnue et recherchée sur les théâtres d’opérations extérieures. Le périmètre de leurs missions est amené à s’élargir davantage, en particulier dans le domaine de l’hygiène en campagne, illustrant ainsi une véritable mise en œuvre du concept « One Health / Une seule santé » visant à protéger les militaires de l’ensemble des risques sanitaires auxquels ils sont susceptibles d’être exposés en opérations.


2021 ◽  
Vol 30 ◽  
pp. 39
Author(s):  
Junior Bitsoumanou Nkounkou ◽  
Ludovic Temple

La crise économique et sanitaire due à la Covid-19 interpelle les trajectoires de reconfiguration des systèmes alimentaires en République du Congo. Elle questionne la capacité des mesures de régulation prises par les pouvoirs publics et des stratégies d’adaptation des acteurs à induire des inflexions dans la gouvernance structurelle du système alimentaire du pays. L’article analyse les stratégies d’adaptation à la crise en mobilisant des données secondaires et des expériences d’accompagnement de politiques publiques agricoles et alimentaires conduites par les auteurs. Au Congo, le secteur alimentaire reste tributaire des importations et repose sur une agriculture vivrière extensive. Pour gérer la pandémie, un confinement général « flexible » de la population a été appliqué. Les achats de panique, la réduction de la durée d’activité des marchés et la hausse temporaire des prix des produits alimentaires ont révélé les fragilités du secteur, liées à sa dépendance aux marchés internationaux. La crise a cependant confirmé la capacité d’innovation collective du secteur informel. Elle réhabilite la reconnaissance d’une agriculture de proximité, source d’emplois pour des populations vulnérables. Elle interpelle la conception de politiques agricoles et alimentaires futures au regard d’enjeux d’intégration des risques sanitaires, alimentaires et sociaux, dans le contexte du bassin forestier du Congo, qui est exposé à des risques de résurgence de zoonoses existantes et d’arrivée de maladies émergentes.


2021 ◽  
Vol 30 ◽  
pp. 42
Author(s):  
Alain Ratnadass ◽  
Péninna Deberdt

Une revue bibliographique récente montre que les pratiques de protection agroécologique des cultures (PAEC) contre les ravageurs, pathogènes et adventices, réduisent généralement les risques zoonotiques viraux en santé publique et vétérinaire, alors que les pratiques conventionnelles (à base agrochimique) tendent à les augmenter. Nous avons analysé la littérature scientifique pour déterminer si ces conclusions pouvaient être élargies aux infections bactériennes, avec focus sur les agroécosystèmes tropicaux. En santé publique et vétérinaire, les principales infections bactériennes impactées par des pratiques de protection des cultures sont celles ayant pour réservoirs des rongeurs (avec arthropodes vecteurs, comme la peste, ou pas, comme la leptospirose), et les maladies à entérobactéries (e.g., Salmonella) et autres bactéries opportunistes (e.g., Pseudomonas). La problématique d’antibiorésistance en santé publique est peu affectée par les pratiques de protection des cultures conventionnelles. Des pratiques relevant de la substitution aux intrants de synthèse (variétés résistantes aux attaques de rongeurs ou à la colonisation par des entérobactéries ; pesticides minéraux; solarisation) peuvent se traduire par une réduction plus importante du risque sanitaire que certaines pratiques relevant de la reconception des agroécosystèmes (push-pull ; intégration agriculture-élevage). Toutefois, vu ses effets vertueux en termes de réduction des pollutions, conservation de la biodiversité et résilience climatique, la PAEC, basée sur la reconception, contribue, à des échelles spatiotemporelles supérieures, à la réduction du risque sanitaire lié aux infections bactériennes. Les impacts des pratiques de protection des cultures, basées sur l’amélioration de l’efficience des pratiques conventionnelles, sur la substitution ou sur la reconception, sur les risques d’infection bactérienne en santé publique et vétérinaire, sont sensiblement différents de ceux observés avec les risques zoonotiques viraux. Des recherches sont encore nécessaires pour concilier, dans une perspective « Une seule santé », les trois types de pratiques, afin de réduire les risques sanitaires liés aux maladies infectieuses autant à bactéries qu’à virus, parasites (protozoaires et vers) ou champignons.


Author(s):  
Geneviève IACONO

La vulnérabilité, cette condition essentielle de notre humanité entre en tension avec l’autonomie de la personne et du principe de dignité. Indissociable de la montée des nouveaux risques sanitaires, climatiques, politiques et technologiques, le concept de vulnérabilité tend à irriguer les politiques publiques et à s’imposer comme un référentiel largement mobilisé dans les textes juridiques contemporains.


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