insectes ravageurs
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(FIVE YEARS 8)

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3
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 106-116
Author(s):  
San-Whouly Mauricette Ouali N’goran ◽  
Madeleine Adjoua Kouassi ◽  
Adama Coulibaly

Le chou fait partie des principales cultures maraîchères pratiquées en Côte d’Ivoire. Sa production est cependant limitée par des problèmes parasitaires entomologiques mal maîtrisés. Cette étude a été réalisée sur trois périmètres maraîchers du département de Korhogo, de juillet 2016 à juin 2017. Elle vise à évaluer les niveaux d’attaques des insectes ravageurs et à déterminer leur impact sur la culture. De façon spécifique, il s’est agi d’identifier les espèces d’insectes collectés sur les plants, de décrire leurs dégâts et de déterminer l’intensité de leurs attaques à travers un indice (I) compris entre 0% et 100%. Les observations ont révélé la présence dequinze espèces d’insectes. Les larves et/ou les adultes de ces insectes attaquaient les plants de chou. Les dégâts affectent les feuilles, le bourgeon apical, la pomme et la tige. Les espèces Hellula undalis et Plutella xylostella ont été identifiées comme les ravageurs majeurs du chou car elles ont attaqué respectivement 57,04% des plants avec une forte intensité (I = 38,89 ± 21,45%) et 88,15% des plants avec une très forte intensité (I = 56,11 ± 18,87%). La connaissance de ces ravageurs majeurs et de leurs dégâts pourrait contribuer à une meilleure gestion de ces nuisibles.Mots clés : Chou, intensité des attaques, Hellula undalis, Plutella xylostella, Côte d'Ivoire   Cabbage is one of the main vegetable crops grown in Côte d'Ivoire. However, its production is limited by the poor insect management. This study was carried out through three vegetable areas in the division of Korhogo from July 2016 to June 2017. It aims to assess the damage caused by insect and determine their impact on the crop. Specifically, it involved identifying the insect species collected from the plants, describing their damage and determining the intensity of their attacks using an index between 0% and 100%. Observations revealed fifteen insect species. The larvae and/or adults of these insects attacked cabbage plants. The damage affects the leaves, the apical bud, the apple and the stem. The species Hellula undalis and Plutella xylostella were identified as the major pests of cabbage because they attacked respectively 57.04% of the plants with high intensity (I = 38.89 ± 21.45%) and 88.15% of the plants with a very high intensity (I = 56.11 ± 18.87%). Knowledge of these major pests and their domages could contribute to better management of these pests. Keywords: Cabbage, intensity of attacks, Hellula undalis, Plutella xylostella, Côte d'Ivoire.


2021 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 41-53
Author(s):  
A. Gougbe Semako ◽  
K. Aboudou ◽  
K.O. Chatigre ◽  
M.S.P. Noukpozounkou ◽  
M.M. Soumanou

La culture du niébé requiert de nos jours, une attention particulière à cause de sa sensibilité aux insectes ravageurs. La présente étude vise à déterminer, au laboratoire, les doses optimales de la combinaison des biopesticides (Topbio et virus MaviMNPV) à utiliser dans la lutte contre les principaux ravageurs du niébé notamment, Maruca vitrata, Aphis craccivora, et Megalurothrips sjostedti. A cet effet, les insectes ont été inoculés avec différentes doses des combinaisons de Topbio et du virus MaviMNPV variant respectivement de660 ml à 1000 ml et de 70 ml à 106 ml en utilisant la méthode des surfaces de réponses. La mortalité et la survie des insectes ont été évaluées et les doses optimales de la combinaison des biopesticides ont été déterminées. Les résultats ont montré que les effets linéaires et/ou quadratiques de la combinaison des biopesticides influencent significativement les taux de mortalité, d’émergence des larves et de mortalité des chrysalides. Ces taux ont varié de 63,33 à 85%, de 12,5 à 37,5%, et de 44,44 à 87,5% respectivement pour les taux de mortalité, d’émergence des larves et de mortalité des chrysalides de Maruca vitrata. Les taux de mortalité des formes adultes de Aphis craccivora, et Megalurothrips sjostedti, ont varié respectivement de 88,33 à 95% et de 85 à 95%. L’efficacité optimale des biopesticides est obtenue pour 1000 ml de Topbio et 106 ml du virus MaviMNPV avec un taux de désirabilité de 85%.Mots clés : Topbio, virus MaviMNPV, ravageurs, taux de mortalité, taux d’émergence


2021 ◽  
Vol 17 (10) ◽  
Author(s):  
Anzara Guy Roland ◽  
Angui Chia Michelle Valérie ◽  
Doubi Tra Serge ◽  
Akaffou Doffou Selastique ◽  
Zoro Bi Irié Arséne

La gourde oléagineuse, Lagenaria siceraria (Molina) Standley, se caractérise par un haut potentiel nutritionnel et une forte valeur marchande dont l’intensification de la production pourrait profiter aux agriculteurs, en particulier, les femmes rurales qui en sont les principales productrices. Malgré l’importance socio-économique de la gourde oléagineuse, la production est caractérisée par de faibles rendements, dus essentiellement aux dégâts occasionnés par les insectes ravageurs. La présente étude vise à connaitre le déterminisme génétique de la tolérance de Lagenaria siceraria aux insectes ravageurs et à identifier les marqueurs moléculaires proches des QTLs contrôlant cette tolérance. Cette identification serait une étape importante pour accélérer le processus de la tolérance de L. siceraria aux insectes ravageurs. Des marqueurs moléculaires de type SSR ont été évalués sur 100 individus de la population F2 (issue de l’autofécondation de la F1 provenant du croisement entre les accessions parentales NI431 et NI227). Un seul QTL dénommé qTDco a été identifié et le marqueur C1.2.23 a été associé à ce QTL. Ce marqueur, utilisé, dans un programme de sélection assistée par marqueur, serait un atout considérable dans le processus de la recherche de la tolérance de L. siceraria aux insectes ravageurs.


2020 ◽  
Vol 14 (6) ◽  
pp. 2069-2076
Author(s):  
Lewa Patouma ◽  
Elias Nchiwan Nukenine ◽  
Ibrahima Adamou ◽  
Champlain Djieto-Lordon

La localité de Meskine à Maroua, longtemps considérée comme une zone céréalière de l’Extrême-nord du Cameroun, est devenue, de nos jours, une région de production de tomate par excellence. Les producteurs de cette culture font face à plusieurs contraintes parmi lesquelles les activités des insectes ravageurs. Dans le but de contribuer à l’amélioration de la production de cette culture, la présente étude a permis d’établir une liste des insectes ravageurs et utiles pullulant dans les champs de tomate. Les insectes, collectés par aspiration et par fauchage, ont été identifiés dans les laboratoires de Zoologie appliquée des universités de Ngaoundéré et Yaoundé I au Cameroun. L’inventaire a montré que les insectes inféodés à la culture de la tomate dans la localité de Meskine à Maroua sont représentés par huit (8) ordres, vingt-une (21) familles et vingt-deux (22) genres. Ces insectes. Bien que la majorité de ces insectes soit des ravageurs, on note la présence de quelques prédateurs et pollinisateurs. La détermination de l’entomofaune de la culture de tomate dans cette localité est un outil qui peut ainsi servir à la conception de stratégies de lutte contre les ravageurs. Mots clés: Lycopersicon esculentum, insectes ravageurs, insectes prédateurs, Maroua. English Title: Entomofauna associated to the tomato crops (Lycopersicon esculentum Mill) in the locality of Meskine, Far North region, Cameroon Meskine in the Far North region, Cameroon has long been considered as cereal zone production. This locality has become today a region of tomato production per excellence. Farmers in this locality are faced to many constrains among which activities of insect pests. In order to improve the production of this crop, the present study allows us to establish a list of potential insect pests and benefit insects of tomato crops. Insects collected using aspirator and sweep net were identified in the laboratories of applied Zoology at the Universities of Ngaoundéré and Yaoundé I, Cameroon. The results of our study showed that, insects associated to tomatoes in the locality of Meskine were from eight (8) orders, twenty-one (21) families and twenty-two (22) genera. Although the majority of these insects were represented by potential insect pests, some predators and pollinators were recorded. The establishment of the lists of harmful and benefits insects associated to the tomato crop in this locality can therefore be used to design strategies for the management of insect pests.Keywords: Lycopersicon esculentum, insect pests, predator insects, Maroua


2020 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 528-538
Author(s):  
Béranger Raoul Tamgno ◽  
Hervé Tekou Ngunte ◽  
Nectaire Lié Nyamsi Tchatcho ◽  
Mama Mouamfon ◽  
Léonard Simon Ngamo Tinkeu

Dans de nombreux pays en voie de développement, 80% des captures de poissons sont fumés ou séchés afin de limiter les dégâts. Les insectes constituent un problème récurrent du poisson fumé stocké causant des grandes pertes économiques. Le but de l’étude réalisée dans quatre campements (Djeela, Nemeyong I, Malene I, Ndengué) de la boucle nord de la Réserve de Biosphère du Dja (RBD), était de déterminer la diversité des insectes ravageurs des poissons fumés stockés et leurs dégâts. Dans chaque campement, 25 outils de stockage des poissons fumés ont été inspectés, puis caractérisés et les espèces de poissons fumés identifiées. Lors de cette prospection, des collections de 8 espèces de poissons fumés ont été ramenées et mises en observation au laboratoire. Les insectes émergés des collections ont été dénombrés et identifiés et les dégâts évalués. Il ressort de cette étude que 31 espèces ichtyologiques appartenant à 12 familles sont fumées. Les Cichlidae (35,4%), les Clariidae (20,1%) et les Cyprinidae (10,3%) sont les familles les plus représentées. Oreochromis niloticus, Clarias gariepinus, Clariallabes manyangae sont les espèces les plus fumées. Les claies sont les outils de stockage les plus utilisés (46,66%). Excepté C. gariepinus infesté à 80%, les autres collections sont toutes infestées. Dermestes maculatus, Necrobia rufipes (Coléoptères) et Calliphora sp (Diptères) sont les insectes ravageurs des poissons fumés stockés. D. maculatus est le Coléoptère le plus préjudiciable aux stocks de poissons fumés avec 786 individus (99,49%) et 173,8 g de farine de forage. Les Insectes sont les principaux ravageurs des poissons fumés dans la RBD. C. gariepinus, C. manyangae et M. moorii sont les poissons fumés les plus attaquées. Les claies sont les outils de stockage les plus répandues.Mots clés : poissons fumés, structure de stockage, insectes ravageurs, dégâts, Réserve de Biosphère du Dja. English Title: Insect pests of smoked fishes during storage and damages done in the north loop of the Dja Biosphere Reserve (East-Cameroon) In many developing countries, 80% of fish catches are smoked or dried to limit losses. Insects are a recurring problem of stored smoked fishes causing great economic losses. The purpose of the study carried out in four camps (Djeela, Nemeyong I, Malene I, Ndengué) of the north loop of the Dja Biosphere Reserve (DBR), was to determine the diversity of insect pests of stored smoked fishes and their damages. In each camp, 25 smoked fish storage tools were inspected, then characterized, and the smoked fish species identified. During this survey, collections of 8 species of smoked fishes were brought back and put under observation in the laboratory. The insects emerged from the collections were enumerated and identified and the damage assessed. This study shows that 31 fish species belonging to 12 families are smoked. Cichlids (35.4%), Clariidae (20.1%) and Cyprinidae (10.3%) are the most common families. Oreochromis niloticus, Clarias gariepinus, Clariallabes manyangae are the most smoked species. Racks are the most used storage tools (46.66%). With the exception of C. gariepinus infested at 80%, the other collections are all infested. Dermestes maculatus, Necrobia rufipes (Coleopterans) andCalliphora sp (Dipterans) are the insect pests of the stored smocked fishes. D. maculatus is the more prejudicial Coleopteran to the storage of smoked fishes with 786 individuals (99.49%) and 173.8 g of drilling flour. Insects are the main pests of smocked fishes in the DBR. C. gariepinus, C. manyangae and M. moorii are the most attacked species. Racks are the most common storage tools.Keywords: Smoked fish, storage structure, insect pests, damages, Dja Biosphere Reserve.


2019 ◽  
Vol 13 (2) ◽  
pp. 950 ◽  
Author(s):  
Maimouna Abdourahamane Harouna ◽  
Ibrahim Baoua ◽  
Sitou Lawali ◽  
Manuele Tamò ◽  
Laouali Amadou ◽  
...  

2019 ◽  
Vol 28 ◽  
pp. 25 ◽  
Author(s):  
Thierry Brévault ◽  
Djibril Badiane ◽  
Régis Goebel ◽  
Alain Renou ◽  
Idrissa Téréta ◽  
...  

Les insectes ravageurs représentent une contrainte majeure à l’augmentation du rendement en culture cotonnière en Afrique de l’Ouest. Les filières cotonnières se sont engagées, à des degrés divers, dans des démarches de gestion intégrée des ravageurs pour réduire l’utilisation des insecticides et limiter en amont les risques sanitaires et environnementaux. Toutefois, un changement fondamental des pratiques, au bénéfice de la stimulation des services de régulation naturelle des ravageurs, s’impose pour mettre au point des systèmes de production encore plus économes en pesticides et plus résilients. Les leviers permettant de stimuler les processus écologiques de régulation naturelle des ravageurs sont multiples et redevables d’actions à différentes échelles, du champ cultivé au territoire, mais nécessitent d’approfondir notre connaissance du système de vie des ravageurs et de leurs ennemis naturels. Ils nécessitent aussi une plus grande prise en compte de la perception et des pratiques des acteurs dans une approche participative de la gestion collective des ressources et des processus d’innovation. À terme, il s’agit de construire une organisation territorialisée d’actions individuelles et collectives de gestion des ravageurs et des services écosystémiques, incluant des dimensions écologiques, économiques et sociales.


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