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(FIVE YEARS 8)

H-INDEX

3
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 47 (12) ◽  
pp. 561-571
Author(s):  
Lillian Lourenço ◽  
Marian Kelly ◽  
Jill Tarasuk ◽  
Kyla Stairs ◽  
Maggie Bryson ◽  
...  

L’hépatite C demeure un important problème de santé publique au Canada, le virus de l’hépatite C (VHC) étant responsable de plus d’années de vie perdues que toutes les autres maladies infectieuses au Canada. Une augmentation du nombre de cas d’hépatite C déclarés a été observée entre 2014 et 2018. Nous présentons ici les changements dans les tendances épidémiologiques et discutons des facteurs de risque d’acquisition de l’hépatite C au Canada qui pourraient avoir contribué à cette augmentation du nombre de cas d’hépatite C déclarés, en nous concentrant sur l’utilisation de drogues injectables. Nous décrivons une diminution de l’utilisation d’aiguilles ou de seringues empruntées, associée à une augmentation de l’utilisation d’autres matériels d’injection usagés. De plus, une prévalence accrue de l’utilisation de drogues injectables et de l’injection d’opioïdes sur ordonnance et de méthamphétamine par les personnes qui utilisent des drogues par injection (UDI) peut augmenter le risque d’acquisition du VHC. Dans le même temps, si la couverture des interventions en matière de réduction des méfaits semble avoir augmenté au Canada ces dernières années, des lacunes subsistent en ce qui a trait à l’accès et la couverture. Nous examinons également comment l’élargissement de l’admissibilité aux antiviraux à action directe a pu affecter les taux d’hépatite C de 2014 à 2018. Enfin, nous présentons les nouvelles tendances de surveillance observées en 2019 et discutons de la manière dont la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) pourrait influencer le nombre de cas d’hépatite C à partir de 2020. Des efforts continus pour 1) améliorer la surveillance de l’hépatite C, et 2) renforcer la portée, l’efficacité et l’adoption des services de prévention et de traitement de l’hépatite C à travers le Canada sont essentiels pour réduire la transmission du VHC parmi les UDI et atteindre les objectifs canadiens d’élimination du VHC d’ici 2030.


2021 ◽  
Vol 26 (7) ◽  
pp. 441-441
Author(s):  
Ari Bitnun

Abstract L’infection par le virus de l’hépatite C touche de 0,5 % à 1,0 % de la population canadienne. La plupart des infections pédiatriques découlent d’une transmission verticale ou, chez les adolescents et les jeunes adultes, de comportements à haut risque comme l’utilisation de drogues injectables et les activités sexuelles non protégées. Il est désormais recommandé que tous les nourrissons, les enfants et les adolescents qui présentent au moins un facteur de risque soient soumis au dépistage de l’infection par le virus de l’hépatite C. Il est démontré que le traitement de la forme chronique de cette infection au moyen d’antiviraux à action directe provoque une suppression virologique soutenue chez 97 % à 100 % des enfants dès l’âge de trois ans. Les pédiatres et les médecins de famille ont un rôle important à jouer pour informer les adolescents des risques et des modes de prévention de l’infection par le virus de l’hépatite C, ainsi que pour revendiquer, auprès du gouvernement et des autorités sanitaires, l’adoption de stratégies d’intervention globales de réduction des méfaits ciblant les jeunes à risque, des traitements accessibles et le dépistage prénatal systématique de ce virus.


2019 ◽  
Vol 105 (6) ◽  
pp. 759-762
Author(s):  
Philippe Violas ◽  
Cyril Bryand ◽  
Constantin Gomes ◽  
Paul Sauleau ◽  
Grégory Lucas
Keyword(s):  

2019 ◽  
Vol 32 (3) ◽  
pp. 445-460
Author(s):  
Flavie DEROUIN-TOCHON ◽  
Massimiliano BELTRAMO ◽  
Caroline DECOURT ◽  
Renaud FLEUROT ◽  
Nadine GÉRARD ◽  
...  
Keyword(s):  

Le déclenchement de l’ovulation peut se faire selon deux modes chez les mammifères : spontané et provoqué. L’ovulation spontanée intervient au cours du cycle œstral sous l’effet de facteurs internes hormonaux. L’ovulation provoquée est déclenchée par l’accouplement avec un mâle. Dans les deux cas, c’est une augmentation de la sécrétion de GnRH qui conduit à l’augmentation de LH qui provoque l’ovulation. Les facteurs qui conduisent à l’augmentation de sécrétion de GnRH sont différents selon les deux modalités : principalement la kisspeptine (ovulation spontanée) et le b-NGF (ovulation provoquée). Les protocoles d’induction de l’ovulation actuels reposent sur une action directe sur l’ovaire, grâce à l’utilisation de gonadotropines hétérologues, ou bien par une action sur l’hypophyse grâce aux agonistes du GnRH. Ces protocoles présentent différents inconvénients : perte d’efficacité dans le temps, stimulation supra-physiologique qui peut être délétère, problème éthique posé par l’obtention de certaines molécules. De nouveaux paradigmes d’induction de l’ovulation ciblant l’hypothalamus, et favorisant un déclenchement physiologique de l’ovulation sans supplémentation en hormones sont en cours de développement. Cette revue a pour objectif de présenter au lecteur les mécanismes intimes impliqués dans la régulation et le déclenchement de l’ovulation ainsi que deux approches nouvelles respectueuses de la physiologie de l’animal et de l’environnement.


2018 ◽  
Vol 44 (7/8) ◽  
pp. 167-174
Author(s):  
D Schanzer ◽  
L Pogany ◽  
J Aho ◽  
K Tomas ◽  
M Gale-Rowe ◽  
...  
Keyword(s):  

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