RÉSUMÉLes maladies mentales, comme la maladie d'Alzheimer, causent des changements substantiels chez les personnes qui en sont atteintes, ce qui nous porte parfois à dire qu'elles sont devenues des « personnes différentes ». Les professionnels qui prodiguent des soins à ces personnes peuvent mieux les comprendre, de même que leur souffrance (et ainsi faire preuve de plus de compassion à leur endroit) lorsqu'ils envisagent la maladie dans le contexte de la vie quotidienne. Bien que l'identité de ces personnes soit menacée par la maladie, l'étude de la gestalt, ou l'intégrité de leur vie, peut les aider à préserver leur santé mentale. L'intervention clinique, qui à l'heure actuelle traite uniquement les problèmes, devrait également évaluer les forces, les fonctions et les caractéristiques positives des personnes atteintes. Une étude de cas vient illustrer ces suggestions. Quelques recommandations destinées aux chercheurs, aux cliniciens et aux spécialistes de la bioéthique désirant effectuer des études plus approfondies dans ce domaine sont également incluses.