Facteurs de risques et prévention d'un premier accident vasculaire cérébral (AVC) / Deuxième partie: / maladies cardiovasculaires

2000 ◽  
Vol 81 (39) ◽  
pp. 2209-2215
2014 ◽  
Vol 43 (1-2) ◽  
pp. 185-204
Author(s):  
Suzanne Harrison ◽  
Jeanne Godin ◽  
Horia-Daniel Iancu ◽  
Roger G. LeBlanc ◽  
Karine Hachey

Être en santé est plus important que jamais. L’alimentation saine, l’exercice régulier, la gestion du stress et les examens de dépistages précoces ne sont que quelques exemples contribuant au maintien d’un état de mieux-être. Malheureusement, 60 % des canadiens sont inactifs et un quart d’eux souffrent d’obésité les prédisposant ainsi aux maladies cardiovasculaires (MCV) (Agence canadienne de santé publique, 2011b ; Fondation des maladies du coeur du Canada, 2012 ; Statistique Canada, 2011). Le comité de mieux-être universitaire offre, en interdisciplinarité, diverses activités de promotion de la santé et de prévention des maladies. Cet article présente la synthèse des données obtenues lors de trois cliniques de dépistage. Grâce aux mesures obtenues à six stations, les membres du personnel connaissent leur risque d’être atteints de MCV, particulièrement en lien avec l’adiposité et la cholestérolémie. Nombreux éléments de succès associés à l’activité sont présentés en plus des recommandations.


2019 ◽  
Vol 35 (12) ◽  
pp. 1014-1016
Author(s):  
Denis Angoulvant ◽  
Atul Pathak

La place des anticorps thérapeutiques dans les maladies cardiovasculaires et métaboliques est encore modeste en 2019 en comparaison à leur incroyable développement dans d’autres champs pathologiques. Cependant, l’arrivée récente des anticorps anti-PCSK9 (proprotein convertase subtilisin/kexin de type 9) dans l’arsenal thérapeutique va probablement changer la donne. Ces anticorps permettent non seulement d’améliorer la prise en charge des patients porteurs d’hypercholestérolémie familiale mais également de réduire le risque de complications cliniques de l’athérosclérose en prévention secondaire après un infarctus du myocarde, une artériopathie périphérique ou un accident vasculaire cérébral ischémique. D’autres stratégies thérapeutiques sont en cours d’investigation, ciblant notamment des cellules et cytokines impliquées dans les réponses immuno-inflammatoires avec pour objectif de prévenir les complications de l’athérosclérose ou les lésions du myocarde au décours d’un infarctus.


Author(s):  
AK TOGO ◽  
AST KANE ◽  
H TRAORE ◽  
LM DIABY ◽  
A SANOGO ◽  
...  

Introduction : La maladie parodontale (MP) est une maladie inflammatoire complexe qui détruit les tissus de soutien de la dent (parodonte) avec une étiologie multifactorielle elle a été liée au diabète, aux obstructions chroniques des voies respiratoires, aux maladies rénales chroniques, aux syndromes métaboliques, à certains types de cancers, la polyarthrite rhumatoïde et aux maladies cardiovasculaires. Les maladies cardiovasculaires (MCV) constituent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, leur cause la plus courante est l'athérosclérose, qui correspond à un remaniement pathologique de la paroi interne des artères de gros et moyen calibres par accumulation de lipides, glucides complexes, éléments sanguins et dépôts calcaires, formant des plaques d'athérosclérose. Ainsi, l'objectif de cette revue de la littérature est de déterminer la relation entre les maladies parodontales et les maladies cardiovasculaires. Matériels et Méthodes : Pour ce travail une stratégie de recherche documentaire électronique a été réalisée dans 2 bases de données dont Pub Med et Google scholar. Ainsi 423 articles traitant la relation entre les maladies parodontales et les maladies cardiovasculaires publiés en anglais ou en français avec texte intégral dans la période allant de 1989 à 2016 ont été sélectionnés. Les titres et résumés des articles retrouvés grâce à la stratégie de recherche ont été passés en revue. Les articles qui n'étaient pas pertinents pour une inclusion ont été écartés dès ce stade. Les données recueillies ont subi une analyse après mise en œuvre des critères d'inclusions : Etudes réalisées chez les humains et rédigées en anglais ou en français et publiés entre 1989 à 2016. Les articles inclus étaient ceux après lecture des titres, des résumés jugés pertinents dont 35 articles traitant la relation entre les maladies parodontales et les Maladies Cardiovasculaires ont été sélectionnés. Résultat : Au total 35 articles traitant la relation entre les maladies parodontales et les Maladies cardiovasculaires ont été sélectionnés compte tenu de leurs cohérence et pertinence. La limite a été la consultation que de 2 bases de données. Les bactériémies associées aux parodontites sont responsables d'une activation de la réponse immuno-inflammatoire favorisant la formation, la maturation et la complication des plaques d'athérome. Il existe un risque accru de MCV chez les patients atteints de parodontite chronique, indépendamment des autres facteurs de risques cardiovasculaires. Le traitement parodontal réduit le niveau d'inflammation systémique et améliore la fonction endothéliale, mais ne modifie pas la dyslipidémie. Conclusion : avec une étiologie infectieuse pour les maladies et divers pour les maladies cardiovasculaires, un lien a été établi entre les deux maladies dans diverses études épidémiologiques et cliniques mais toutes fois reste controverse dans d'autre.


Author(s):  
Charles Guenancia ◽  
François Aptel ◽  
Marie Labruyère ◽  
Jean-Baptiste Roudaut ◽  
Marine Jacquier ◽  
...  

Une fibrillation atriale de novo (FAN)survient chez 4,5 à 11% des patients admis en réanimation et peut atteindre 46% chez des patients en choc septique. Si la morbidité associée à la FAN semble acquise (instabilité hémodynamique, accident vasculaire cérébral, allongement de la durée de séjour), les données de la littérature concernant l’association d’une FAN à la mortalité restent débattues. Les recommandations actuelles émanant des sociétés internationales de rythmologie sont plutôt en faveur d’un contrôle de la fréquence cardiaque en cas de retentissement hémodynamique plutôt qu’un contrôle du rythme cardiaque. Dans ce dernier cas, on pourrait proposer un bétabloquant de durée d’action courte pour bloquer l’activation sympathique présente en phase aiguë du choc septique. Il faut, quelle que soit la stratégie adoptée, identifier et contrôler les facteurs de risques de FAN, notamment les troubles hydro-électrolytiques. L'anticoagulation se discute en cas de retour en rythme sinusal et pourrait dépendre des scores de risques thrombo-emboliques (CHA2DS2VASc) et hémorragiques (HAS-BLED) mais aussi du risque individuel du patient. Le risque d’AVC à moyen et long terme de ces patients même après un retour en rythme sinusal reste présent et nécessite sans doute un suivi régulier pour traquer les FA silencieuses.


2005 ◽  
Vol 30 (3) ◽  
pp. 171-177
Author(s):  
H.F. Li ◽  
P. Wang ◽  
H. Wang ◽  
L. Xu ◽  
D. Yang ◽  
...  

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