scholarly journals Relation entre Maladies Parodontales et Maladies cardiovasculaires : Revue de la littérature.

Author(s):  
AK TOGO ◽  
AST KANE ◽  
H TRAORE ◽  
LM DIABY ◽  
A SANOGO ◽  
...  

Introduction : La maladie parodontale (MP) est une maladie inflammatoire complexe qui détruit les tissus de soutien de la dent (parodonte) avec une étiologie multifactorielle elle a été liée au diabète, aux obstructions chroniques des voies respiratoires, aux maladies rénales chroniques, aux syndromes métaboliques, à certains types de cancers, la polyarthrite rhumatoïde et aux maladies cardiovasculaires. Les maladies cardiovasculaires (MCV) constituent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, leur cause la plus courante est l'athérosclérose, qui correspond à un remaniement pathologique de la paroi interne des artères de gros et moyen calibres par accumulation de lipides, glucides complexes, éléments sanguins et dépôts calcaires, formant des plaques d'athérosclérose. Ainsi, l'objectif de cette revue de la littérature est de déterminer la relation entre les maladies parodontales et les maladies cardiovasculaires. Matériels et Méthodes : Pour ce travail une stratégie de recherche documentaire électronique a été réalisée dans 2 bases de données dont Pub Med et Google scholar. Ainsi 423 articles traitant la relation entre les maladies parodontales et les maladies cardiovasculaires publiés en anglais ou en français avec texte intégral dans la période allant de 1989 à 2016 ont été sélectionnés. Les titres et résumés des articles retrouvés grâce à la stratégie de recherche ont été passés en revue. Les articles qui n'étaient pas pertinents pour une inclusion ont été écartés dès ce stade. Les données recueillies ont subi une analyse après mise en œuvre des critères d'inclusions : Etudes réalisées chez les humains et rédigées en anglais ou en français et publiés entre 1989 à 2016. Les articles inclus étaient ceux après lecture des titres, des résumés jugés pertinents dont 35 articles traitant la relation entre les maladies parodontales et les Maladies Cardiovasculaires ont été sélectionnés. Résultat : Au total 35 articles traitant la relation entre les maladies parodontales et les Maladies cardiovasculaires ont été sélectionnés compte tenu de leurs cohérence et pertinence. La limite a été la consultation que de 2 bases de données. Les bactériémies associées aux parodontites sont responsables d'une activation de la réponse immuno-inflammatoire favorisant la formation, la maturation et la complication des plaques d'athérome. Il existe un risque accru de MCV chez les patients atteints de parodontite chronique, indépendamment des autres facteurs de risques cardiovasculaires. Le traitement parodontal réduit le niveau d'inflammation systémique et améliore la fonction endothéliale, mais ne modifie pas la dyslipidémie. Conclusion : avec une étiologie infectieuse pour les maladies et divers pour les maladies cardiovasculaires, un lien a été établi entre les deux maladies dans diverses études épidémiologiques et cliniques mais toutes fois reste controverse dans d'autre.

2007 ◽  
Vol 64 (8) ◽  
pp. 443-449
Author(s):  
Darioli ◽  
Perdrix

Les maladies cardiovasculaires (MCV) constituent dans tous les pays industrialisés une cause majeure de morbidité et de mortalité, y compris en Suisse où elles figurent en tête des maladies diagnostiquées au cabinet médical (12.4%) et des motifs d’hospitalisation (9.6%) en 2004/2005. Cependant, les données statistiques de l’incapacité de travail et d’invalidité consécutives aux MCV demeurent lacunaires. Basée sur une revue de la littérature médicale et sur les statistiques officielles, les MCV ne représentaient que 2.3% des motifs d’arrêt de travail > 6 jours délivrés par les médecins de 1ers recours pour les patients de moins de 65 ans. Par ailleurs, les MCV ne correspondaient qu’à 2.5% de l’ensemble des rentes d’invalidité accordées aux femmes, ce taux étant de 5.5% chez les hommes en 2006. Entre 1987 et 2006, la proportion de diagnostics de MCV établis au cabinet médical a régressé de 14.6 à 12.4% (–15%), et plus encore celle des rentes de l’Assurance invalidité (AI) pour MCV qui a passé de 9.6 à 4.1% (–57%). L’ampleur de ces changements soulignent la nécessité de pouvoir disposer de données statistiques plus détaillées pour mesurer l’adéquation entre les dépenses consacrées à la prévention et le traitement des MCV et leur répercussion économique sur l’incapacité de travail et l’invalidité.


2014 ◽  
Vol 43 (1-2) ◽  
pp. 185-204
Author(s):  
Suzanne Harrison ◽  
Jeanne Godin ◽  
Horia-Daniel Iancu ◽  
Roger G. LeBlanc ◽  
Karine Hachey

Être en santé est plus important que jamais. L’alimentation saine, l’exercice régulier, la gestion du stress et les examens de dépistages précoces ne sont que quelques exemples contribuant au maintien d’un état de mieux-être. Malheureusement, 60 % des canadiens sont inactifs et un quart d’eux souffrent d’obésité les prédisposant ainsi aux maladies cardiovasculaires (MCV) (Agence canadienne de santé publique, 2011b ; Fondation des maladies du coeur du Canada, 2012 ; Statistique Canada, 2011). Le comité de mieux-être universitaire offre, en interdisciplinarité, diverses activités de promotion de la santé et de prévention des maladies. Cet article présente la synthèse des données obtenues lors de trois cliniques de dépistage. Grâce aux mesures obtenues à six stations, les membres du personnel connaissent leur risque d’être atteints de MCV, particulièrement en lien avec l’adiposité et la cholestérolémie. Nombreux éléments de succès associés à l’activité sont présentés en plus des recommandations.


2018 ◽  
Vol 79 (4) ◽  
pp. 516
Author(s):  
G. Sboui ◽  
A. Mzabi ◽  
J. Anoun ◽  
F. Mkaouer ◽  
M. Kermani ◽  
...  

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S52-S52
Author(s):  
P. Hardy ◽  
A.L. Penchaud ◽  
B. Lavigne ◽  
M. Lardinois

L’internat est une période de stress chronique élevé pour les étudiants en médecine qui doivent relever le défi d’apprendre à travailler en équipe, de devenir des médecins compétents, responsables et empathiques, dans un climat parfois compétitif. Les premières études analysant la prévalence des troubles psychiatriques chez les internes dans les années 1960 retrouvaient une prévalence de la dépression d’environ 30 %. Des travaux récents retrouvent des taux identiques ainsi qu’une augmentation significative de la prévalence du burn-out et des symptômes anxieux au cours de l’internat . Cependant, il semblerait que les internes souffrant de troubles psychiatriques se tournent peu vers les professionnels de santé , alors même que l’aggravation des symptômes retentit sur leur fonctionnement, notamment professionnel. Actuellement, il n’existe pas en France de recommandation claire quant à la prise en charge médicale et universitaire des internes en souffrance psychique, malgré des résultats encourageant d’interventions individuelles ou groupales . L’Association française fédérative des étudiants en psychiatrie a donc mené une enquête auprès des représentants des internes en psychiatrie de chaque subdivision et des coordonnateurs locaux du diplôme d’études spécialisées (DES) de psychiatrie. Ce travail, présenté pour la première fois, a pour but de décrire les dispositions médicales et universitaires prises pour les internes en souffrance et celles souhaitées. L’objectif final de cette étude est d’élaborer des recommandations nationales et consensuelles aidant à la prise en charge spécifique de ces étudiants. Le professeur Hardy apportera son regard avec sa double expertise de coordonnateur du DES de psychiatrie de Paris-IDF et de psychiatre intéressé par les troubles affectifs et les facteurs de risques psychosociaux. L’approche sociologique de Madame Penchaud viendra enrichir cette session où elle présentera une revue de la littérature en sciences sociales sur les motivations présidant au choix de la filière psychiatrique et proposera une analyse compréhensive de l’expérience et l’apprentissage professionnel des internes en psychiatrie.


2020 ◽  
Vol 21 (1) ◽  
pp. 39-51 ◽  
Author(s):  
Baptiste Motte ◽  
Grégory Aiguier ◽  
Dominique Van Pee ◽  
Jean Philippe Cobbaut

Contexte :  Mal gérée ou mal tolérée, l’incertitude en médecine a des conséquences néfastes pour le patient et/ou le praticien. Dans la littérature, il n’existe pas de modèle explicatif global des différentes dimensions de l’incertitude à laquelle nous sommes confrontés dans le soin, sur lequel fonder une démarche pédagogique. But : L’objet de notre travail est d’élaborer un modèle pour penser l’incertitude en tant qu’objet d’apprentissage en médecine générale. Méthode : Nous effectuons une revue de la littérature des différentes définitions de l’incertitude dans la base de données PubMed, en présentons une synthèse chronologique et sélectionnons une taxonomie qui catégorise les multiples variétés de l’incertitude médicale. Nous confrontons ensuite cette taxonomie aux résultats d’une étude sociologique réalisée par Bloy qui décrit les différentes attitudes des médecins généralistes face à l’incertitude. À l’aide de cartes conceptuelles itératives, nous construisons un modèle explicatif de la gestion de l’incertitude médicale et en explorons les concepts clés. Résultats : Il ressort de notre analyse que la nature même de la médecine en tant que pratique soignante génère des incertitudes complexes. Gérer ces incertitudes requiert une meilleure compréhension du rapport des soignants aux savoirs et à leurs mises en œuvre dans la pratique. Former à la gestion de l’incertitude devrait favoriser l’exploration et l’enrichissement des épistémologies personnelles et pratiques. Conclusion : Nous discutons l’impact des concepts clés de notre modèle sur la pédagogie médicale et argumentons la pertinence de l’approche pragmatiste dans cette perspective. Nous proposons des pistes pour sa mise en œuvre.


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