Normalisation franco-québécoise d’une batterie d’Évaluation des Compétences de Lecture chez l’Adulte de plus de 16 ans (ECLA 16+)

2019 ◽  
Vol 3 (Fall 2019) ◽  
pp. 32-63
Author(s):  
Clothilde Rosier ◽  
Sabrina Tabet ◽  
Sandra Gauthier ◽  
Joanne LeBlanc ◽  
Elaine de Guise

La normalisation des outils d’évaluation du langage écrit fait face à certaines lacunes compromettant la fiabilité diagnostique. La batterie d’Évaluation des Compétences de Lecture chez l’Adulte de plus de 16 ans (ECLA 16+) est un outil de dépistage normé sur la base de sujets français de 16 à 18 ans, aux niveaux de scolarité peu distincts. Cette normalisation n’est alors pas représentative de la population franco-québécoise. L’objectif de cette étude était d’établir des normes de l’ECLA 16+ adaptées au Québec, à différents âges (de 16 à 68 ans) et à différents niveaux scolaires (du secondaire à universitaire). Pour cela, la batterie a été administrée à 165 participants franco-québécois répartis selon trois niveaux scolaires et trois tranches d’âge. Des analyses de régressions ont montré des effets de l’âge et du niveau scolaire sur les performances de lecture. Ainsi, l’utilisation de cette normalisation permet d’optimiser l’évaluation des troubles du langage écrit des Franco-québécois.

2017 ◽  
Vol 1 (1) ◽  
pp. 46-47
Author(s):  
Peter Moortgat ◽  
Nicolas Frasson

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 68-68
Author(s):  
S. Bendiouis ◽  
R. Pry ◽  
A. Mechebet

L’imitation est un phénomène qui assure deux fonctions développementales distinctes et complémentaires : une fonction cognitive qui améliore l’apprentissage de nouvelles actions, et une fonction sociale qui encourage les enfants à communiquer et à partager leurs expériences avec les personnes qui les entourent. Mais lorsqu’on n’accède pas à la communication expressive, est-ce que l’imitation ne serait pas un moyen efficace pour communiquer, en particulier dans le cas de l’autisme ? Afin de mieux comprendre le rôle de l’imitation dans le développement des enfants avec autisme, une étude pilote a été menée dans un centre de prise en charge pour enfants atteints d’autisme (Centre Autisme Tlemcen). L’objectif principal est de vérifier si une progression des capacités imitatives peut induire une facilitation de la communication non verbale chez les enfants porteurs d’autisme. Pour ce faire, un groupe de 15 enfants avec autisme, âgés entre 5 et 10 ans a été sélectionné. Le diagnostic a été posé selon les critères du DSM-IV, l’ADOS, l’ADI-R et le CARS. Le niveau de développement dans le domaine de la communication a été évalué au moyen du PEP-3 ; Brunet et Lézine et de la Vineland. Trois procédures se succèdent dans cette étude. La première consistait à explorer le niveau d’imitation des enfants à l’aide d’une échelle élaborée par J. Nadel (2011). La seconde procédure était de mettre en place un protocole d’entraînement basé sur le développement typique de l’imitation. Chaque enfant a donc bénéficié de 20 séances d’entraînement étalées sur une période de trois mois. Une réévaluation a été effectuée lors de la troisième procédure en repassant les outils d’évaluation de l’intensité de l’autisme (CARS) et du niveau de développement dans le domaine de la communication (PEP-3 et Vineland). Les résultats des outils d’évaluation indiquent une nette amélioration des performances communicatives après l’entraînement à l’imitation.


Author(s):  
Caroline Gilbert ◽  
Emmanuelle Titeux

Le bien-être animal fait référence à un état mental subjectif, positif, lié à la perception que l’animal a de son milieu. Les outils d’évaluation du bien-être animal se doivent ainsi de mesurer et de quantifier objectivement les émotions négatives et positives, ainsi que l’état mental de l’animal. Ces outils et leurs indicateurs, validés et employés actuellement pour les animaux de rente et de loisir, restent étonnamment très peu développés pour les animaux de compagnie, chiens et chats. A travers différents exemples, nous proposerons des éléments d’appréciation du bien-être chez les chiens et chats, à court terme, lors de la pratique vétérinaire courante, mais aussi au plus long terme lors de l’évaluation de leur qualité de vie.


2007 ◽  
Vol N° 90 (3) ◽  
pp. 35 ◽  
Author(s):  
Isabelle Cabot ◽  
Sylvie Le May ◽  
Gisèle Besner

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