scholarly journals Impact De L’évasion Des Malades Hospitalisés Sur La Mobilisation Des Recettes Financières A L’hôpital Général De Référence De Manono, En République Démocratique Du Congo

Author(s):  
Jean - Luc BANZE LUKANDA ◽  
Héman KABEMBA BUKASA ◽  
Sylvain KILIMA KUNDA ◽  
MUFITE KAPYA Danny ◽  
NGOY SHINDANO Romain

Introduction : L’évasion des malades en milieu hospitalier, surtout dans le contexte des pays en voie de développement, constitue un sérieux handicap dans le système d’autofinancement des ressources financières. Cette étude avait pour objectif de déterminer le niveau de déficit financier occasionné par l’évasion des malades, dans la mobilisation des recettes dans notre milieu. Méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive transversale et des techniques de revue documentaire et d’interview des personnels soignants et les gestionnaires, à l’hôpital général de référence de Manono, dans la province du Tanganyika (RDC). La période d’étude a été de deux ans, soit de Janvier 2019 à Décembre 2020. Résultats : Sur 4864 malades hospitalisés durant la période d’étude, 301 (6,2%) s’étaient évadés des différents services hospitaliers, surtout en médecine interne (16,9% ; n=89), pédiatrie (7,6% ; n=448) et chirurgie générale (3,2% ; n=224). Les pertes financières causées par l’évasion des malades ont été de 6,5%, soit 1858 USD sur 28650 USD. Ce déficit financier constitue une grande perte dans la quête de l’autonomie financière de l’hôpital général de référence de Manono. Conclusion : Les efforts devraient être fournis pour réduire, voire empêcher, l’évasion des malades hospitalisés. Dans ce contexte de pauvreté, les priorités seraient la lutte contre les inégalités sociales, la concertation et l’implication des autorités politiques, administratives et coutumières dans la gestion commune de l’hôpital, et la mobilisation des populations au changement de mentalité. L’accent doit être mis sur les conséquences de l’évasion des malades sur la santé des soignés et le fonctionnement de l’hôpital.

2021 ◽  
Vol 3 (1) ◽  
pp. 01-10
Author(s):  
Ilunga Kalombo Fifi ◽  
Sem Mbimbi Pascal

La République démocratique du Congo en général et la ville de Lubumbashi en particulier enregistrent une croissance démographique rapide accompagnée d’énormes défis socio-économiques. Alors que le chômage ainsi que les inégalités sociales sont largement documentés, cette situation touche malheureusement plus des femmes malgré leurs niveaux d’étude universitaire. À Lubumbashi, l’enquête conduite dans les entreprises publiques et privées renseigne que seulement 9% des femmes universitaires y travaillent dans l’administration malgré le nombre important de femmes diplômées ces dernières années. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs d’insertion professionnelle ainsi que des défis à relever pour capitaliser, au profit du pays, les compétences des femmes universitaires pour une croissance plus inclusive. Les données utilisées dans le cadre de cette étude proviennent d’une enquête conduite à Lubumbashi auprès de 384 femmes diplômées d’universités choisies de manière aléatoire en 2019. Les résultats indiquent 76% de femmes interrogées ont obtenu leurs licences mais celles qui ont fait leurs études dans des filières spécialisées (par exemple : médecine, accouchement) et des filières techniques (par exemple : géologie, chimie) se sont vite insérées dans le monde professionnel. En outre, la matrice de corrélation montre que la position du mari dans une entreprise et sa rémunération, le statut des parents, la connaissance de la langue anglaise ainsi que de l’informatique sont des éléments supplémentaires positivement corrélées à l’insertion professionnelle des femmes diplômées à Lubumbashi. Ces résultats nous motivent d’inviter et d’encourager les filles à s’inscrire dans les filières techniques et apprendre l’outil informatique et l’anglais pour augmenter les chances de trouver de l’emploi. Cette étude constitue aussi une source d’informations fiables pour le pouvoir public qui cherche à améliorer les conditions d’accès des femmes au marché du travail.


Tiers-Monde ◽  
1967 ◽  
Vol 8 (30) ◽  
pp. 411-434
Author(s):  
H. Vander Eycken ◽  
F. Vander Vorst

Author(s):  
Janet Nackoney ◽  
Jena Hickey ◽  
David Williams ◽  
Charly Facheux ◽  
Takeshi Furuichi ◽  
...  

The endangered bonobo (Pan paniscus), endemic to the Democratic Republic of Congo (DRC), is threatened by hunting and habitat loss. Two recent wars and ongoing conflicts in the DRC greatly challenge conservation efforts. This chapter demonstrates how spatial data and maps are used for monitoring threats and prioritizing locations to safeguard bonobo habitat, including identifying areas of highest conservation value to bonobos and collaboratively mapping community-based natural resource management (CBNRM) zones for reducing deforestation in key corridor areas. We also highlight the development of a range-wide model that analysed a variety of biotic and abiotic variables in conjunction with bonobo nest data to map suitable habitat. Approximately 28 per cent of the range was predicted suitable; of that, about 27.5 per cent was located in official protected areas. These examples highlight the importance of employing spatial data and models to support the development of dynamic conservation strategies that will help strengthen bonobo protection. Le bonobo en voie de disparition (Pan paniscus), endémique à la République Démocratique du Congo (DRC), est menacé par la chasse et la perte de l’habitat. Deux guerres récentes et les conflits en cours dans le DRC menacent les efforts de conservation. Ici, nous montrons comment les données spatiales et les cartes sont utilisées pour surveiller les menaces et prioriser les espaces pour protéger l’habitat bonobo, inclut identifier les zones de plus haute valeur de conservation aux bonobos. En plus, la déforestation est réduite par une cartographie collaborative communale de gestion de ressources dans les zones de couloirs essentiels. Nous soulignons le développement d’un modèle de toute la gamme qui a analysé un variété de variables biotiques et abiotiques en conjonction avec les données de nid bonobo pour tracer la carte d’un habitat adéquat. Environ 28 per cent de la gamme est prédit adéquat; de cela, environ 27.5 per cent est dans une zone officiellement protégée. Ces exemples soulignent l’importance d’utiliser les données spatiales et les modèles pour soutenir le développement de stratégies de conservations dynamiques qui aideront à renforcer la protection des bonobos.


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