scholarly journals Les entérobactéries sécrétrices de béta-Lactamases à spectre étendu en urologie à l'Hôpital Ibn Sina de Rabat

Author(s):  
J Kone ◽  
B Bellahcen ◽  
A Awab ◽  
R El Moussaoui ◽  
M Alilou ◽  
...  

L'antibiorésistance croissante des bactéries responsables des infections urinaires limite le choix des antibiotiques en chirurgie urologique. Parmi ces germes sont retrouvées les entérobactéries productrices de bétalactamases à spectre élargi (EBLSE) dont la progression devient inquiétante. L'objectif de cette étude était de déterminer la prévalence des entérobactéries sécrétrices de BLSE dans les prélèvements d'urines en péri opératoire de chirurgie urologique. Il s'agissait d'une étude rétrospective réalisée au centre hospitalier universitaire Ibn Sina de Rabat sur une période de 19 mois. N'ont pas été inclus  dans cette étude, les prélèvements urinaires réalisés à dans un laboratoire externe. Les données  étaient traitées avec le logiciel SPSS, les comparaisons faites par test du Khi deux ou de Student  avec un seuil de risque alpha fixé à 5%. Sur 830 prélèvements positifs 656 étaient des entérobactéries soit 79 % des germes isolés. E.coli représentait 53,2%, K.pneumoniae 28%, E.cloacae 7,8% et P.mirabillis 7%. Les producteurs de BLSE représentaient 17,5% de l'échantillon avec: E.coli (12,3%), K.pneumoniae (23,6%), E.cloacae (39,2%) et P.mirabillis (6,7%). On note une augmentation  de la prévalence des entérobactéries BLSE entre 2008 et 2009 : respectivement de 14,4% à 22,3% des entérobactéries isolées; pour E.coli de 32,76% à 40,68% et pour K.pneumoniae de 34,48% à 42,37%. Plusieurs facteurs de risque d'acquisition des EBLSE sont rapportés dans la littérature, dont principalement l'utilisation antérieure d'antibiotiques par ces patients.  Une politique de gestion rationnelle des antibiotiques  en  ambulatoire et  au sein des établissements de santé  contribuera à une réduction de l'émergence des germes résistants

2019 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 48-53
Author(s):  
Z.N. Rakotomalala ◽  
B. Rakotozanany ◽  
M.P.M. Ramarokoto ◽  
N. Randriambola ◽  
R.F. Johannes ◽  
...  

Introduction : La menace d’accouchement prématuré (MAP) survient chez des patientes qui présentent des facteurs de risque. Notre objectif est de déterminer ces facteurs de risque chez les patientes admises pour cette pathologie dans notre centre périnatal. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude cas-témoins, dont les cas sont représentés par les patientes admises pour MAP pendant l’année 2011 au centre hospitalier universitaire de gynécologie-obstétrique de Befelatanana, Madagascar. Résultats : Nous avons rencontré 1,77 MAP pour 100 accouchements dans le centre. Les facteurs de risque qui ont été retrouvés étaient le jeune âge maternel (OR = 1,806) ; la parité à partir de quatre (OR = 1,97) ; les travaux pénibles (OR = 1,139) ; les antécédents d’insuffisance cervicoisthmique (OR = 2,007), de fausse couche (OR = 2,916) et de tabac (OR = 21,428). Les pathologies associées à la grossesse étaient représentées par les infections urinaires (OR = 21,428), génitales (OR = 36,122) ou autres (OR = 8,201), le placenta prævia (OR = 9,511), l’anémie (OR = 38,452) ; l’existence de facteurs de surdistension utérine tels que l’hydramnios (OR = 2) et la grossesse gémellaire (OR = 10,326), la présence d’une rupture prématurée des membranes (OR = 24,608) et la chorioamniotite (OR = 8,201) ainsi que l’intervalle intergénésique de moins d’un an (OR = 1,762). Conclusion : Dépister les facteurs de risque retrouvés dans notre population pendant le suivi de grossesse réduirait fortement l’incidence de la prématurité qui demeure la première cause de mortalité et de morbidité néonatales.


1997 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 29-32
Author(s):  
Pierre-Jean Maziade ◽  
J André Marcoux

Une étude rétrospective a été faite dans le but de réviser l’épidémiologie, les facteurs de risque, les manifestations cliniques et l’évolution des cas d’infection àListeria monocytogenesen Estrie, Québec de 1976–1995. Les patients ont été repérés à partir des cultures positives et du diagnostic donné par le Service des maladies infectieuses du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, Sherbrooke, Québec. Un total de 12 patients ont fait partie de l’étude. La septicémie non reliée à la grossesse (4/12) et la méningite (6/12) ont été les deux présentations cliniques majeures. Il y avait 1 cas de listériose de grossesse et 1 cas de granulomatosis infanti septica. Dix patients avaient au moins une condition prédisposante. Un seul décès a été attribué à l’infection àL monocytogenes. Des séquelles neurologiques ont été observées chez la moitié des patients avec méningite tandis qu’aucune séquelle a été notée chez ceux avec septicémie. En conclusion, la listériose est une maladie de patients âgés et immunocompromis. La présentation clinique et l’évolution ne sont pas différentes de ce qui a déjà été rapporté dans d’autres régions industrialisées.


2019 ◽  
Vol 9 (2) ◽  
pp. 81-88
Author(s):  
L.M. Bérard

Objectifs : De nombreux traitements anti-infectieux sont débutés dans les services d’urgences (SU). Nous avons étudié la qualité de la prescription d’antibiotiques dans le traitement probabiliste des infections urinaires (IU) au SU d’un centre hospitalier général français. Matériels et méthodes : Nous avons conduit une étude rétrospective monocentrique du 1er janvier au 30 juin 2017. Tous les patients pour lesquels une IU a été diagnostiquée au SU ont été inclus. Les traitements hospitaliers et ambulatoires des IU ont été analysés au regard des recommandations de 2015 de la Société d’infectiologie française. Le critère principal d’évaluation a été le classement des antibiothérapies probabilistes en deux catégories : « conforme » ou « non conforme » à ce référentiel. Le critère secondaire d’évaluation a été l’adéquation du traitement antibiotique initial à la sensibilité des souches bactériennes identifiées. Résultats : Cent quatre-vingt-onze patients ont été inclus : 99 pyélonéphrites (52 %), 18 prostatites (9 %), 48 cystites (25 %) et 26 infections urinaires de siège non précisé (14 %). L’âge moyen a été de 52 ans avec 26 % d’hommes et 74 % de femmes. Au total, 114 antibiothérapies (60 %) ont été considérées conformes aux recommandations. Des antibiotiques ont été prescrits par excès dans 35 cas. La souche identifiée n’était pas sensible au traitement instauré au SU dans neuf situations. Conclusion : Cette étude met en exergue les difficultés pour la mise en application des recommandations en thérapeutique anti-infectieuse au SU dans 40 % des situations. Un rappel et une évaluation continue des bonnes pratiques de prescription des antibiotiques au SU sont nécessaires.


2018 ◽  
Vol 23 (suppl_1) ◽  
pp. e1-e1
Author(s):  
Claude Cyr

Abstract BACKGROUND Chez les adolescents, une visite à l’urgence reliée à l’alcool est un facteur prédictif important de problèmes continus de consommation. OBJECTIVES Décrire le type de présentation, les caractéristiques cliniques et la prise en charge des jeunes intoxiqués à l’alcool admis aux urgences. DESIGN/METHODS Étude rétrospective descriptive des jeunes (12 à 24 ans) admis aux urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke (CHUS) en raison d’une intoxication à l’alcool entre janvier 2012 et janvier 2017. RESULTS Sur un total de 855 admissions, 56% étaient des garçons. Un hospitalisation de plus de 24 heures a été nécessaire pour 77 jeunes (9%) et 44 ont nécessité une ventilation méchanique (5%). L’âge moyen était de 19,7 ans, 167 (20%) avait entre 12 et 17 ans. Le taux d’éthanolémie moyen était de 208.8 mg/dl, 55 (6) avec des taux de plus de 300 mg/dl. Une altération de l’état de conscience a été documentée dans 68% des cas avec 23% des patients présentant une menace potentielle pour la vie. Des pics de consultation étaient présents aux semaines 35 (rentrée universitaire) et 44 (Halloween). L’utilisation d’alcool fort a été identifié dans 74% des cas. Seulement 29% avait consommé une autre substance psychotrope. La co-intoxication la plus fréquente étant le cannabis (n=119,14%). Des complications ont été identifié dans 57% des admissions dont 195 (23%) traumatismes, 85 (10%) bagarres, 22 (3%) blessures auto-infligées, 10 (1%) abus sexuelles. Seulement 52% des patients ont reçu un councelling lors de leur séjour à l’urgence. CONCLUSION Les intoxications aigues à l’alcool chez les jeunes sont fréquentes et sévères. Ce projet permettra de dégager des pistes préventives au sein de la communauté sherbrookoise.


2011 ◽  
Vol 18 (12) ◽  
pp. 1284-1289 ◽  
Author(s):  
J. Makhoul ◽  
M. Lorrot ◽  
N. Teissier ◽  
G. Delacroix ◽  
C. Doit ◽  
...  

2019 ◽  
Vol 32 (6) ◽  
pp. 322-329
Author(s):  
A. Maleb ◽  
K. Lahrache ◽  
S. Lamrabat ◽  
S. Rifai ◽  
N. Rahmani ◽  
...  

Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document